Publié le 24 Mars 2017
Cette exposition de maquettes de toutes sortes, bois, métal, meccano etc...a été magnifique, les curieux sont venus nombreux pour admirer des merveilles, et ils ont bien eu raison !
Quelques photos de la manifestation :
Chroniques châtillonnaises
Publié le 24 Mars 2017
Cette exposition de maquettes de toutes sortes, bois, métal, meccano etc...a été magnifique, les curieux sont venus nombreux pour admirer des merveilles, et ils ont bien eu raison !
Quelques photos de la manifestation :
Publié le 24 Mars 2017
Cette exposition de maquettes de toutes sortes, bois, métal, meccano etc...a été magnifique, les curieux sont venus nombreux pour admirer des merveilles, et ils ont bien eu raison !
Quelques photos de la manifestation :
Publié le 24 Mars 2017
Cette exposition de maquettes de toutes sortes, bois, métal, meccano etc...a été magnifique, les curieux sont venus nombreux pour admirer des merveilles, et ils ont bien eu raison !
Quelques photos de la manifestation :
Publié le 24 Mars 2017
Cette exposition de maquettes de toutes sortes, bois, métal, meccano etc...a été magnifique, les curieux sont venus nombreux pour admirer des merveilles, et ils ont bien eu raison !
Quelques photos de la manifestation :
Publié le 24 Mars 2017
Cette exposition de maquettes de toutes sortes, bois, métal, meccano etc...a été magnifique, les curieux sont venus nombreux pour admirer des merveilles, et ils ont bien eu raison !
Quelques photos de la manifestation :
Publié le 23 Mars 2017
En 1883, un cordonnier, Jean-Nicolas Birot, composa un recueil de chansons patriotiques et joyeuses. Ce recueil connut un certain succès en son temps. On y trouve un éloge chanté sur Aisey :
Aisey est un brillant séjour
Où les jeux, les plaisirs bachiques
On boit, on aime, on chante, on rit
Il est situé comme Paris
Au charmant vallon de la Seine.
Au bal, on dansait la valse, à l’envers, piquée, la polka, la mazurka, la scottish, le quadrille, le pas de quatre,la gigue, le galop.
Les dimanches, d’octobre à mars, les hommes se rendaient dans les cafés de 14h30 à 18h30, formaient des jeux de trois ou quatre partenaires, tapaient le tarot (allemand) en intéressant la partie avec un sou du point. C’étaient les gagnants qui réglaient les consommations.
On consommait vin ou bière, par grand froid du vin rouge ou blanc chaud et sucré, dans un grand bol de porcelaine épaisse contenant un litre et demi, ça devenait de la gourmandise !
Les dames avaient peu de distractions, relations, elles se rendaient chez d’autres esseulées pour raccommoder, tricoter ou se promener autour du pays. Certains hommes allaient à la chasse le jeudi et le dimanche, accompagnés d’un ou deux chiens personnels.
La fanfare
Il existait à Aisey une fanfare avec 30 musiciens qui tomba en désuétude en 1920 faute de membres, la guerre avait dispersé les hommes, d’autres y étaient morts. La Société de Nod tint le coup jusqu’en 1939.
Les conscrits :
Les jeunes gens ayant 20 ans dans l’année étaient astreints par la loi à passer le « Conseil de Révision » à la Mairie de Châtillon.Ce Conseil était composé de trois médecins majors militaires, du maire de Châtillon et de Monsieur le Préfet.
Les candidats se présentaient sans caleçon, nus comme un ver.Après consultation, menée tambour battant, commençaient les mensurations etc… yeux, nez, oreilles, parties, jambes, pieds, varices, poitrine.
Le jeune qui satisfaisait à tous ces tests était jugé « apte , bon pour le service », celui qui avait une déficience était « ajourné ». il devait repasser l’année suivante. Rares étaient les « réformés », malformations physiques , ou mentales ou handicapés.
Au fur et à mesure , les futurs soldats se regroupaient par localité. Ils allaient chez un marchand ambulant vendant à un bon prix : rubans, cocardes avec baudrilles, des « bon pour le service « en alu doré, des cartons « bon pour les filles » en gros caractères.
Ils se retrouvaient au café, heureux, buvaient à leur santé. Les « ajournés » regagnaient leur foyer. Les autres continuaient la « ribotée », parfois avec empoignades. Dans le pays le bal n’avait pas le succès escompté, vu leur état…
Publié le 22 Mars 2017
L'Abbaye d'Auberive accueillera à nouveau les 25 et 26 mars 2017 l'exposition annuelle des trophées de cerfs et un marché du terroir, de l'artisanat et du jardinage organisés par la Fédération des Chasseurs de la Haute-Marne.
Plus de 70 commerçants, artisans d'art, peintres et photographes participeront avec les associations cynégétiques spécialisées à cette manifestation. De nouveaux exposants seront présents avec un pôle jardinage renforcé.
Le Rallye-Nature avec des ateliers thématiques destinés aux enfants âgés de 7 à 11 ans accompagnés d'un adulte sera reconduit le samedi après-midi à partir de 14 heures. Chaque enfant participant recevra un cadeau à l'issue du parcours.
Différentes animations seront prévues durant ces deux journées : des expositions de photos, de peinture et de trophées, une scène d'animaux naturalisés, des jeux gratuits, des visites commentées de l'Abbaye, une bourse d'échange de mues le dimanche matin, des sonneries de trompe de chasse.
Un vide-greniers sera également organisé le dimanche matin dans les rues du village.
A 10 mn de la sortie de l'autoroute A 31 Langres-Sud, le site d'Auberive, situé au centre du futur parc national des forêts de Champagne et Bourgogne, constitue un lieu préservé où chacun pourra renouer avec les loisirs de nature. Les visiteurs seront accueillis à partir de 10 heures le samedi et 9 heures le dimanche jusqu'à 19 heures. Entrée gratuite avec possibilité de restauration sur place. Plusieurs parkings permettront de drainer le flux des véhicules.
Contact organisation / presse : Fédération des Chasseurs de la Haute-Marne - Tél. 03.25.03.60.60 ou 06.07.14.34.68
Publié le 22 Mars 2017
Comme tous les ans, la Section peinture des Amis du châtillonnais convie ses adhérents à un repas en commun, dans les meilleurs restaurants du Châtillonnais.
Après "le sabot de Vénus" à Bure les Templiers, "l'auberge de la Baume" à Balot, le restaurant "Côté Seine" à Monliot, "l'hôtel de la Côte d'Or " à Châtillon sur Seine, les peintres se sont réunis au fameux restaurant d'Aisey sur Seine "l'Hôtel du Roy" où la cuisine, depuis quelques années, est extrêmement réputée.
Retrouvailles dans la cour arrière de l'hôtel...
Les peintres étaient plus d'une trentaine à prendre place dans les deux salles du restaurant, la salle ancienne...
et la salle moderne qui a été ajoutée il y a quelques années...
Le repas a été bien sûr parfait, d'un grand raffinement, jugez-en :
En entrée (après l'apéritif offert par les Amis du Châtillonnais) , on pouvait choisir entre ...
Le foie gras mi-cuit à la confiture d'oignons :
ou la Terrine de Saint-Jacques au vinaigre d'orange :
En plat principal il était possible de choisir entre ...
Le magret de canard sauce au miel :
ou la pièce de veau à la crème de morilles
(les deux plats accompagnés d'un flan de légumes et de gratin dauphinois)
Les fromages succulents d'Aisey, d'Origny...
ou le fromage blanc :
Pour le dessert on pouvait choisir entre...
La pavlova aux fruits frais :
ou le dessert - mi-cuit au chocolat accompagné de glace à la vanille :
suivi du café.
Des mets raffinés et délicieux, un service attentif, l'Hôtel du Roy est un restaurant que je recommande vivement.
Tous les convives ont été très heureux de se retrouver autour d'une si bonne table pour parler de tout, mais surtout de...peinture, cela va de soit !
Publié le 21 Mars 2017
Publié le 20 Mars 2017
Jean-Arnault Derens ( à droite), historien et rédacteur en chef de la revue "Le courrier des Balkans" et Simon Rico, géographe et journaliste sont venus présenter la réédition de l'ouvrage du docteur Louis Léopold Arthur Thomson "La retraite de Serbie, octobre-décembre 1915", que ce dernier avait fait paraître en 1916.
Cet ouvrage était totalement oublié et fut redécouvert par messieurs Jean-Arnault Derens, Samuel Rico et un autre journaliste Laurent Geslin (absent de la conférence à Châtillon) après qu'un de leurs amis leur ait signalé l'existence de ce livre extraordinaire.
Le livre "la retraite de Serbie" a été édité de nouveau avec des annotations des trois journalistes. En le lisant on découvre un auteur au style clair et précis, à la mémoire des noms infaillible, un "humaniste" avant l'heure.
Avant de redécouvrir le livre du docteur-major Thomson, les trois amis avaient réalisé au début des années 2000, un voyage-reportage en Serbie sur les traces de l'armée d'Orient durant le conflit de 1914-1918, pour leur revue "le Courrier des Balkans".
En lisant le livre du Docteur Thomson, ils ont reconnu les lieux qu'ils avaient parcourus.
Lors de leur périple, certaines personnes très âgées se sont souvenues de ce que leurs parents leur avaient raconté lors de cette "retraite de Serbie" en 1915.
Et bien de ces souvenirs se retrouvaient dans le livre du major !
Au cours de l’automne 1915, la Serbie est envahie par les empires allemand et austro-hongrois alliés au royaume de Bulgarie. En trois mois, le pays est vaincu. Putnik, le général en chef de l’armée serbe, dirige la retraite de ses troupes vers l’Ouest, à travers les régions montagneuses du Kosovo, du Monténégro et d’Albanie, dont les imposants sommets déjà enneigés freinent le passage. La retraite se révèle alors très éprouvante : les soldats harassés et affamés doivent passer des cols à 2 500 mètres sous des températures extrêmes. Le roi Pierre Ier suit le convoi à bord d’un char à bœufs. L’exode fait plus de 240 000 victimes civiles et militaires.
Accompagnant l’armée serbe dans sa retraite, un médecin français, le Dr Louis Léopold Arthur Thomson, relate ces trois mois d’épreuves. C’est son journal qui est publié, du départ précipité de Šabac, où il était en poste, jusqu’à l’arrivée à Shëngjin (Saint-Jean-de-Medua, ville côtière du nord-ouest de l’Albanie), où la marine française prit en charge les restes de l’armée serbe pour les évacuer vers Corfou.
En noir l'itinéraire du Docteur Thomson :
Simon Rico etJean-Arnault Derens ont, tour à tour, lu des passages du livre de Louis Léopold Arthur Thomson pour le plus grand plaisir des auditeurs.
Ces passages nous montrent que le Docteur-Major Thomson était un homme d'action, un esprit pratique qui surveillait l'état des routes et prenait soin de sa De Dion-Bouton type DN....
Ce qui est aussi surprenant, c'est que sa femme l'a accompagné durant tout son périple et qu'elle l'a aidé avec dévouement et abnégation pour lutter contre les épidémies, à Chabatz !
Le docteur Thomson raconte sans fard les réalités de la guerre, mais c'est aussi un "Candide", qui s'émerveille des paysages des Balkans. Un homme bienveillant qui partage sa chambre avec des réfugiés ou qui est triste du sort fait aux prisonniers autrichiens.
Dans cette belle réédition on peut admirer d'anciennes photographies que les auteurs ont eu le droit d'utiliser (copyright D.R.)
Ils nous en ont projeté quelques unes.
Jean-Arnault Derens, Simon Rico et Laurent Geslin ont mené une véritable enquête sur Louis Léopold Arthur Thomson, afin de retrouver les traces de son existence. Ils ont fini par apprendre que le Major Thomson avait été longtemps médecin à Châtillon sur Seine, Michel Diey, contacté a fourni beaucoup de renseignements sur cet homme philantrope, mais aussi très "original".
Le soir de la conférence Michel Diey a raconté quelques petites histoires amusantes sur ce docteur apprécié de tous...
Nous avons pu acheter le livre du Docteur Thomson, mais aussi d'autres ouvrages sur l'armée d'Orient par exemple.
Je voudrais pour finir, remercier les deux journalistes d'être venus à Châtillon sur Seine, de leur propre initiative, pour nous parler de ce médecin châtillonnais qui a laissé des souvenirs inoubliables dans l'esprit des habitants de notre ville.