Publié le 18 Mai 2025
Trois maréchaux de Napoléon Ier périrent sur le champ de bataille.
J'ai déjà évoqué le maréchal Poniatowski, et le maréchal Lannes.
Le troisième qui perdit la vie en combattant, fut le maréchal Jean-Baptiste Bessières, duc d'Istries.
Christian Carli précise comment les autres moururent :
Certains maréchaux moururent de mort violente : deux fusillés (Murat et Ney) , un assassiné (Brune) sera lynché par une foule royaliste pendant la Terreur Blanche ; un tué pendant un attentat contre Louis-Philippe (Mortier) ; un par accident ou : suicide ou assassinat (Berthier) .
Jean-Baptiste Bessières né à Prayssac, près de Cahors, en 1768, s’engagea en 1791.
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(Bessières, adjudant en 1792)
Il se fit remarquer en 1796 par Bonaparte qui lui donna le commandement de ses guides et l’emmena en Égypte.
Il se distingua à Marengo.
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Maréchal d’Empire en 1804, commandant la cavalerie de la Garde en 1805, il contribua aux victoires d’Austerlitz, Friedland et Somo-Sierra.
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À Essling, il empêcha le centre de la Grande Armée d’être percé.
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À Wagram, il eut un cheval tué sous lui.
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Il retourna en Espagne en 1811.
En 1812, il couvrit la retraite de Moscou.
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Chargé en 1813 du commandement en chef de toute la cavalerie de l’armée, il fut tué d’un coup de canon au cours d’une reconnaissance dans le défilé de Rippach (Saxe), la veille de Lützen, le 1er mai 1813.
Il était duc d’Istrie depuis 1809.
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A Sainte-Hélène, Napoléon dit de lui :
« Bessières était d’une bravoure froide, calme au milieu du feu ; il avait de très bons yeux, il était fort habitué aux manœuvres de cavalerie, propre surtout à commander une réserve. Bessières était un officier de réserve plein de vigueur, mais prudent et circonspect. On le verra dans toutes les grandes batailles rendre les plus grands services. »
(Archives Nationales)