Publié le 12 Février 2025

VOYONS MAINTENANT LES RAPPORTS ULTÉRIEURS ENTRE BERNARD ET CHÂTILLON,

 

Car Bernard, bien qu’abbé de Clairvaux, va continuer à s’intéresser à ce qui se passe à Châtillon.D’abord, il va aider la Maison-Dieu ou hôpital Saint-Germain, qui accueillait les pèlerins, car Châtillon se trouvait sur une route secondaire allant à Saint-Jacques-de-Compostelle.

On a un premier texte, de 1129, où saint Bernard  intervint concernant le domaine de Val-de-Nuit (commune de Riel).                                                                         

En 1136, l’évêque Guillenc (ou Vilain d’Aigremont-évêque de 1126 à 1136) notifie les donations faites à la Maison-Dieu « par la main de Bernard, abbé de Clairvaux, et Gérard, et Godefroy, prieur ». Guy de Bailo donne les tierces du Val-de-Nuits avec l’accord de sa mère et de ses sœurs. De même, Tecelin, chevalier de Pothières, et sa sœur donnent les dîmes de val-de-Nuits.

Voici ce qui reste du Val-de-Nuits :

Et ensuite, il va surveiller les chanoines de Saint Vorles, ses anciens professeurs.

En 1073 avait été  élu comme pape Grégoire VII qui résolut de réformer l’Eglise : c’est qu’on appelle la réforme grégorienne. Et Bernard participa à cet esprit de réforme, qui toucha aussi les chanoines.

Qui étaient les chanoines, de façon générale ?                                     

Il existait trois sortes de communautés d’hommes : les chanoines de l’église cathédrale ; les chanoines vivant en communauté ; et les moines.

Les moines sont « morts pour le monde », mais les chanoines n’étaient pas astreints à la pauvreté ; ils devaient simplement observer la vie commune (dortoir et réfectoire).                                     

Mais, au milieu du XIe siècle, on va assister à une partition entre, d’un côté, les chanoines séculiers qui vivent en commun, mais en gardant leur patrimoine et, de l’autre, les chanoines réguliers, qui pratiquent une vie monastique plus rigoureuse.

Bernard va aider à se réformer plusieurs communautés de chanoines et, en particulier, ceux de  Châtillon.

Comme les chanoines vivaient en ville, Bernard ne les poussa pas à devenir moines (contrairement à Longuay, par exemple), mais il les poussa à se transformer en chanoines réguliers, et à suivre la règle d’Arrouaise, une abbaye fondée au sud-est de Bapaume (Pas de Calais), et qui avait été réformée par l’abbé Gervais (abbé de 1121 à 1147), un ami de Bernard.        

Ces chanoines suivaient la règle de saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone, dérivant de plusieurs de ses écrits (dont une lettre de saint Augustin, n° 211), destinée à régler la vie d’une communauté religieuse, mais modifiée par Gervais.

Arrouaise devint chef d’ordre et donna naissance à la Congrégation d’Arrouaise

L’abbaye Notre Dame de Châtillon devint la 16e fille d’Arrouaise.

Le premier abbé régulier à Châtillon fut Aldouin.                         

C’est à lui que le pape Innocent II, adressa un diplôme, en 1138, qui confirmait le changement advenu aux chanoines, et le pape rappela la participation de Bernard et de son parent, l’évêque de Langres, Guillenc d’Aigremont, pour cette régularisation.

A Aldouin, succéda un nouvel abbé, Baudoin, qui était un ami de Bernard.

Bernard lui écrivit une lettre pour le rassurer (lettre 401) :              

« Puisque vous appréhendez tant de m'avoir offensé, j'en conclus que vous m'aimez beaucoup; mais laissez toutes ces appréhensions et réjouissez-vous, ce que vous craigniez n'est point arrivé… ».

 

Et, plus tard, Bernard remplaça même l’abbé Baudouin lorsque ce dernier partit à Rome (lettre 279, écrite au comte de Champagne, Henri) :

« Le pieux abbé de Châtillon m’a établi gardien, après Dieu, de tous ses biens, en partant pour Rome ; or il est arrivé que des gens de Beaufort( situé sur la Voire, qui se jette dans l’Aube au-dessous de Clairvaux et de Bar-sur-Aube) au service d’un certain Simon ont volé un troupeau de porcs qui lui appartiennent ; j’aurais préféré, je l’avoue, qu’ils eussent pris les nôtres.

 Je vous prie de les lui faire rendre … » 

On voit aussi Bernard, en 1147, intervenir pour trouver un accord entre l’abbé Baudoin et le prieur de Colombey-les-Deux-Eglises.

Bernard également intervint dans une contestation concernant le village de Chaume, donné à l’abbaye par l’un de ses cousins, Hugues de Grancey, mais la donation était contestée par le fils.

Pour ces chanoines, devenus réguliers, Bernard dut les pousser à construire une nouvelle abbaye.

Elle fut construite à l’extérieur de la ville, mais pas très loin d’une porte de Châtillon (ce fut peut-être l’occasion de s’éloigner de la tutelle de l’évêque par ce déménagement).      

On ne sait sur quelles terres la nouvelle abbaye fut fondée ; on peut supposer que l’évêque de Langres donna le terrain, car il possédait les terres environnantes ; pour le financement, ce fut peut-être  le comte de Champagne (Thibaut II le Grand, un ami de saint Bernard) et les ducs de Bourgogne (plus tard ?).

Mais on n’a aucun renseignement.

D’abord, comme les abbayes cisterciennes, elle sera sous la protection de la Vierge : ce sera l’abbaye Notre Dame (l'abbaye de Molesme était aussi placée sous l’invocation de la Vierge).

La Vierge était le modèle de la vie monastique.

Ensuite, concernant le plan de l’église :  

Dans « le Petit Exorde » (histoire des débuts de Cîteaux -des parties ont été mises par écrit entre 1112 et 1119), on parle des cérémonies, des ornements de l’autel qui doivent être simples ; seule indication dans l’Exorde :

« on ne doit construire aucun monastère dans les villes, les bourgs et les domaines ruraux ».

Ensuite, Etienne Harding, en collaboration avec les quatre abbés des premières filles et ses moines, rédige le texte constitutionnel fondamental de l’Ordre de Cîteaux, la charte de charité (Carta Caritatis), qui officialise l'Ordre Cistercien et approuvée par le pape le 23 décembre 1119.

On exige l’unité de la vie monastique  qui doit être  la même dans toutes les abbayes, mais on ne se préoccupe guère  des bâtiments,  simplement il n'y a pas de clocher de pierre sur l’église.      

E1135, lors du chapitre général, et sous l'influence de Bernard, on sera très directif sur les contraintes architecturales.

On doit respecter le carré monastique et Bernard définit les bâtiments nécessaires pour servir Dieu selon la Règle : l'oratoire, le réfectoire, le dortoir, l'hôtellerie et la porterie, mais il n’y a rien concernant un plan précis d’église.

Cependant, au début du XIIIe siècle, l’architecte Villard de Honnecourt ((1200-1266- période d’activité : 1211-1250), dans ses carnets, fait un dessin d’une église cistercienne en indiquant :

« voici une église construite  d’équerre, faite de carrés ».

C’est ce qui a frappé Villard de Honnecourt.

plan Villard de Honnecourt :

 

Mais où a-t-il trouvé le modèle de son dessin ?

D’où vient ce plan dit « cistercien » ?

Dans les premiers temps, les moines construisirent leur abbaye  sous la direction d’un architecte, lui-même  moine ou convers ; et ils la construisaient à l’image  de l’abbaye  mère d’où ils venaient.                                        

Clairvaux possède au temps de saint Bernard deux architectes de grande réputation ; Achard, qui dirigea la reconstruction  de l’abbaye vers 1133/1135, et Geoffroy d’Aignay ; de plus, Bernard louera aussi son frère, Gérard, pour sa compétence d’architecte.

Mais, ce qui étonne, c’est la quasi-simultanéité d’édifications, car les abbayes, dans les années 1135-1145, sont construites sur le même plan architectural.

On a parlé dans les années 1990 d’un « plan bernardin » (pour les abbayes faites du vivant de saint Bernard), qui insiste sur un chœur à chevet plat de plan rectangulaire, une série de chapelles alignées  sur le transept (et, extérieurement, prises dans un mur droit) et les grandes arcades en berceau brisé.

                                   

Plus récemment, Philippe Plagnieux a reparlé du « chevet bernardin » ; il a émis l’idée que ce plan-type pourrait très bien avoir été élaboré préalablement à Fontenay.

Maintenant,comparons l’église de l’abbaye Notre Dame de Châtillon, abbaye de chanoines, avec des églises des abbayes cisterciennes construites du temps de saint Bernard :

plan de Clairvaux II :

Il y a Clairvaux II (construit à partir de 1135-1145).

Les historiens d’architecture cistercienne ont émis l’hypothèse  que l’église avait un petit chevet carré et peu profond avec deux chapelles de chaque côté accrochées au chœur                      

(Mais une nef voûtée en berceau).                   

 plan de La Ferté :

Abbaye fondée en 1113

Comparons maintenant Fontenay- église-témoin ?- (début de construction : 1139/ fin : 1147) et Châtillon 

 comparaison plan Fontenay et de Notre Dame de Châtillon :

 

Voici le chevet « bernardin » en question :

Fontenay :

 

Châtillon :

Les voûtes sont en berceau brisé :

Fontenay :

 Châtillon :

Autres comparaisons : - la porte d’entrée ; les vantaux et les pentures :

Châtillon :

Pontigny :

 

Mais, il y a une différence existant entre l’abbaye Notre Dame et une abbaye cistercienne:                                                                       

A Châtillon, il y a un clocher en pierre, il n'ya pas de bâtiment pour les convers et  pas de scriptorium

(Il existe à Châtillon une autre église qui a les mêmes caractéristiques : l’église Saint Nicolas, chapelle de la Maison-Dieu Saint Germain, mais le chevet a été démoli et remplacé par du gothique flamboyant)

 

POUR TERMINER : SAINT BERNARD A CHÂTILLON AUJOURD’HUI

Les Feuillants :

 saint Bernard, statue en bois, XVIIe siècle :

 

 les Feuillants :

Ce sont les membres d'un ordre monastique bernardin de la règle de Cîteaux  issu de l'ordre des Cistercien.  

L'ordre tenait son nom de l'abbaye cistercienne de Notre-Dame de Feuillant dans l'ancien diocèse de Rieux près deToulouse (Haute Garonne).                                   

Cette abbaye passe en 1562 aux mains de Jean de la Barrière lequel, devenu abbé en 1577, entreprend de restaurer l'ancienne observance.

D'autres maisons adoptent sa réforme.

En 1595, le Pape approuve les Constitutions de Jean de la Barrière. Les Feuillants vont, en 1614, racheter Fontaine (château natal) et, en 1621, la maison de Tescelin à Châtillon et y fonder un couvent.

Les reliques :

Planay : vocable : saint Laurent ; buste reliquaire, fin XVIIe/début XVIIIe siècle

Riel-les-Eaux : vocable : saint Bernard ; buste reliquaire, XIVe siècle 

Châtillon ; le Ier août 1633, le curé de Riel donna une « esquille » du chef de saint Bernard, dont il possédait une grande partie du chef ; mais, disparut à la Révolution, probablement.                                          

Le dimanche 8 octobre 2018, eut lieu l'entrée solennelle des reliques de saint Bernard (données par l’archevêque de Dijon) dans l'église Saint-Vorles..

Les reliques à Châtillon :

Une randonnée a été créée, sur lmes pas de Bernard, elle se nomme la "Randonnée Saint Bernard de Clairvaux"

Voici la carte  de cette randonnée :

            

      EN CONCLUSION :

Saint Bernard de Clairvaux représenté sur un vitrail de l'église saint Nicolas :

Saint Bernard, décédé le 20 août 1153, a été canonisé le 18 janvier 1174. Déclaré docteur de l’Eglise  en 1830.      

On a dit qu’il avait façonné le XIIe siècle ; et il a été une référence au cours des âges. 

Dans la « Divine Comédie » de Dante,le pèlerin Dante est accompagné de trois guides : Virgile ; puis Béatrice ;et c'est saint Bernard qui devient le dernier guide de Dante.

Le saint adresse une prière à la Sainte Vierge et finalement Dante reçoit la révélation suprême de Dieu, l'« Amour qui meut le ciel et les étoiles ».

                                                                 - Panégyrique de Bossuet (discours à la gloire de quelqu’un) ; XVIIe siècle

 

Au soir de sa vie, le général de Gaulle, à la Boisserie, s’interrogea devant André Malraux : « Saint Bernard était assurément un colosse ; était-il un homme de cœur ? » (cité par Pierre Aubé)

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 10 Février 2025

CHARREY-sur-SEINE

1085-1106 : Chireiacum

Seconde moitié du 12ème siècle : Henricus de Cherré puis Chirriacum (1163-1179)

1209 Correy

1235 Cherreium

1243 Chierreium

1323 Churreyum

1336 Chierri ou Chierré

1409 Chierrey

1491 Chierry

1515 Cherrey

1562 Charreyum

1576 Cherey

1664 Charrey

18ème siècle Charey

1884 Charrey-sur-Seine

(Origine des sources principales consultées et citées par Albert Roserot : Laurent,I. Abbaye de Pothières. Archives de Côte d’Or. Clairvaux. Abbaye Notre-Dame de Châtillon. Chapitre de Mussy. Archives Nationales. Cassini. Dictionnaire des Postes  de 1884)

En 1789, le bourg dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de Sens, généralité de Paris, élection de Tonnerre.

Son église, sous le vocable de saint Hilaire, était le siècle d’une cure du diocèse de Langres, doyenné de Châtillon-sur-Seine, à la présentation de l’abbé de Pothières.

Pendant la période intermédiaire, Charrey fit partie du canton de Villers-Patras (A.Roserot 1924)

LES ÉCARTS

-Le Foulon lieu détruit (pouillé de l’Horme)

-L'Huilerie, lieu détruit (pouillé de l’Horme)

-Vauxoué, ferme, 4km au nord-est, 0 feu, 0 habitant (Insee 1951)

18ème siècle : Veausué (Cassini)

19ème siècle Vouxoué (Etat-major)

1896 Vauxhoué (recensement de 1896)

Cette ferme fut bâtie en 1597 par Guillaume Morillon, grenetier au grenier à sel de Saulx-le-Duc, sur un canton de bois essarté (Archives de Côte d’Or)

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 7 Février 2025

Deux dessins de Bombled pour l'illustration du Mémorial de Sainte-Hélène.

La cavalerie de l'armée d'Italie :

Le dénuement de l'armée d'Italie :

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 6 Février 2025

 

 Le Zonta Club de Châtillon sur Seine  a offert aux bébés des Restos  de nombreux produits alimentaires et d'hygiène, grâce à une partie de bénéfices de son marché de Noël.

Les coffres des voitures des Zontiennes étaient bien garnis de produits destinés à l'antenne des restos du Cœur de Châtillon-sur-Seine !

Les bénévoles des Restos du Cœur de Châtillon ont aidé à décharger tous ces produits qui sont indispensables au confort des bébés...

Voici la liste des produits offerts par le Zonta Club :

60 packs de lait entier, 14 boîtes de lait en poudre, 30 paquets de Blédine, 30 paquets de couches et 40 paquets de maxi carrés de coton pour un montant de 510 €.

Les Zontiennes Josie Amizet, Yolande Vincens et Dominique Hanat, sont ici entourées des bénévoles des Restos du Cœur de Châtillon -sur-Seine, très heureux de ce don généreux !

Bravo au Zonta Club pour sa générosité toujours renouvelée..

Rappel : le Zonta de Châtillon a offert dernièrement un don de 500€ au profit de la recherche sur le cancer :

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 3 Février 2025

 

CHAMESSON

Milieu du 12ème siècle : Mainardus presbiter de Cameson

1178 : Chameso

1184 Chamessun

1195 Chamessum

1200 Chamesson

1204 Chamessons

1299 Chamecon

1312 Chamesso

1315 Chaneson

1322 Chenesson

1391 Chasmeson

1393 Chemesson

1398 Channosson

1695 Champson

Vers 1770 Chameçon

(Origine des sources principales consultées et citées par A.Roserot :Cartulaire de Fontenay. Quantin : cartulaire général. Abbaye de Quincy. Abbaye Notre-Dame de Châtillon.Abbaye de Pothières. Pouillé de l’Horme. Archives de Côte d’Or)

La maison forte de Chamesson est mentionnée dès 1392.

En 1789, le bourg dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne.

Son église, sous le vocable de saint Valentin, d’abord siège d’une cure du diocèse de Langres, doyenné de Molesme, à la présentation de l’abbé de Notre-Dame de Châtillon,  devint succursale de celle de Coulmier-le-Sec et fut de nouveau érigée en paroisse au 17ème siècle, à la seule collation de l’évêque.

Pendant la période intermédiaire, Chamesson fit partie du canton d’Aisey-le-Duc (sur Seine) (A.Roserot 1924)

LES ÉCARTS

-Beauregard, métairie détruite, commune de Chamesson (A.Roserot 1924)

1666 Beauregard. Elle fut détruite dès 1771 et ne forma plus qu’un terrage dépendant de la métairie du Bois-Paris, touchant au finage de Nod (Archives de Côte d’Or)

-Chemilly, maison détruite, citée en 1392 (A.Roserot 1924)

-Eporve, forge, ancien moulin, commune de Chamesson (A.Roserot 1924)

1076-1111 Spelvia

1177 Odo de Sparvis

1195 Odo, miles de Esperva (ND de Châtillon)

1203 Achardus de Esporva (Fontenay)

1299 Esparve

1307 Esporve

1372 Les molins d’Esperve, assis sur la rivière de Seyne, dessus Chamesson

1655 Les Porves

1682 Eporves

1696 Pornes ou Porves

18ème siècle forges des Porves (Cassini)

-Foiseul ferme détruite (A.Roserot 1924)

1574 grange de Foiseul, près Chamesson

1682 Foisseux

1771 grange er métairie de Foissieux, laquelle est aussi ruinée (Archives de Côte d’Or)

-La Boissière, maison isolée puis ferme, 0,7km au sud,1 feu, 4 habitants (Insee 1951)

1666 métairie de la Boissière (Archives de Côte d’Or)

-La Fenderie, usine détruite (pouillé de l’Horme, cité par A.Roserot 1921)

-La Forge, usine (A.Roserot 1924)

1783 la Forge de Chamesson

19ème siècle Clouterie (Etat-major)

Vers 1770 il y aurait eu deux forges (Pouillé de l’Horme)

-La Tréfilerie, usine, 1km au sud, 2 feux, 4 habitants (Insee 1951)

Elle succéda à des forges établies au 17ème siècle (Garnier)

-Le Bois-Paris, ferme 1,5km au sud, 1 feu, 7 habitants (Insee 1951)

1635 Métairie Neufve

1666 Grange Neuve ou Bois Paris

1682 La grange du Bois Paris (Archives de Côte d’Or)

-Le Moulin 1,6km au sud-sud-ouest, 1 feu, 9 habitants (Insee 1951)

Le Moulin-Neuf, détruit au finage d’Eporves (A.Roserot 1924)

1682 Le Moulin Neuf (Archives de Côte d’Or)

 

AUTRES LIEUX

-La Grange-Neuve, bois et ferme détruite (A.Roserot 1924)

1574 La Grange Neufve, ptès Chamesson (Archives de Côte d’Or)

1783 La Grange Neuve (Nouvel état général )

-Sainte-Anne, fontaine (Garnier)

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 31 Janvier 2025

L'assemblée de la Société Mycologique du Châtillonnais a eu lieu samedi 25 janvier salle Luc Schréder à Châtillon-sur-Seine.

 Les adhérents se sont  rassemblés dans la salle ERL  Luc Schréder, où le Président Luc Lefray les attendait en compagnie de Pierre Potherat, Vice-Président..

Avant de présenter  le rapport moral pour 2024 de l'association, le Président Luc Lefray a remercié toutes les personnes présentes en ayant une pensée particulière pour Bernadette Gérard dont le mari, Alain, nous a quittés en novembre, une pensée aussi  pour les personnes absentes ou malades. 

RAPPORT MORAL  2024


Le président a ensuite déroulé le rapport moral en précisant que 2025 sera la 39ème année de la société mycologique du châtillonnais.

L'association a pour but toute activité permettant d'étudier, de déterminer d'inventorier et de faire connaître les champignons du châtillonnais, mais aussi de s'intéresser à la flore, la fonge et le petit patrimoine du territoire châtillonnais.

L'association est composée de membres d'honneur, de membres bienfaiteurs et de membres actifs, les adhérents.

Il est important de motiver les troupes pour avancer dans le même sens ou envisager peut-être l'avenir autrement.

2024 fut une année riche en événements, à la liste de nos manifestations habituelles il faut ajouter la fête de l'automne à Riceys-Bas, la fête du livre à Recey-sur-Ource, notre exposition annuelle à Mussy-sur-Seine, les sorties avec les lycées et les écoles, le séjour annuel  en vallée de l'Yonne et une journée touristique dans le sud aubois

2025 sera une année, nous l'espérons marquée par un accord de principe ou une convention avec le parc national des forêts, convention qui générerait de bonnes intentions communes qui permettraient une exposition  avec toutes les associations qui rayonnent autour du parc national (une idée dans les tiroirs !)

Le rapport moral a été approuvé à l'unanimité.


RAPPORT D’ACTIVITÉS :

Le rapport d’activités a été « déroulé » par Pierre Potherat en vidéoprojection

Quelques photos des sorties :


Le rapport d'activités a été approuvé à l'unanimité

 

RELATIONS PUBLIQUES

 Marie-Geneviève Poillotte maintient de bonnes relations avec le Parc National de forêts : un projet de convention sera finalisé pour signature entre la SMC et le Parc National.


Alain  Gardiennet, président de la Sté Mycologique Issoise, a passé en revue une trame pour la venue de Régis Courtecuisse, éminent mycologue français,  à la fête de l’automne à Leuglay les 27/28 Septembre.

Cette organisation sera à affiner avec tous les partis concernés : (SMC, SMI, SMCO, Arc, Patrimoine et Culture et Parc National : déroulement, budget, etc.). Trame qui se superposera avec notre préparation.

RAPPORT FINANCIER : 

Le rapport financier a été présenté par Jacques Girard, trésorier :
Les comptes de résultat pour l’année 2024 font apparaître une marge bénéficiaire confortable . La vente de livres a été plus bénéfique que le solde bénéficiaire de l’exposition de Mussy
A retenir : un stock important de  67 « livres papillons » (donc 33 de vendus)   mobilise une partie de notre trésorerie de l’année.
Tous les comptes sont à disposition. Ils ont été approuvés par la vérificatrice aux comptes Brigitte de Waele. Ils laissent apparaître une trésorerie et une gestion saine.

Les statuts, le listing à jour au 31 Décembre 2024 de notre stock matériel ainsi que le stock de livres sont aussi à disposition. Livres : Lot de 7 fascicules à 30 euros, forêt communale ,  champignons comestibles à 10 euros et papillons à 15 euros.

Le rapport financier a été approuvé à l'unanimité
 

 ÉLECTION DU 1/3 SORTANT

Sont sortants : Marie-Geneviève Poillotte, Annie et Luc Lefray.

Les trois adhérents se représentent, mais il n'y a pas de nouveaux candidats.

 Les trois adhérents sont réélus à leur poste. Le bureau est donc le même que l’année écoulée  :

Président : Luc LEFRAY
Vice-président : Pierre POTHERAT
Trésorier Jacques GIRARD  .  

Trésorière adjointe : Josiane DEPARROIS

Secrétaire : poste vacant  .

Secrétaire adjoint : Yves SIRDEY.

Membres du CA :  DELARCHE Eric, DEPARROIS Josiane, GIRARD Jacques, KRIZANOT Alain, LANDEL Geneviève, LEFRAY Annie et Luc, POILLOTTE Marie-Geneviève, POTHERAT Pierre  SEGUY Philippe, SIRDEY Yves

Archiviste : Vacant
Responsable Matériel : Yves SIRDEY
Responsable site internet : Pierre POTHERAT
Responsable fichier : Luc LEFRAY
Responsable inventaire : Marie-Geneviève POILLOTTE et Sylvie JOUAIRE
Responsable relations publiques : Marie-Geneviève POILLOTTE
Bulletiniers: Alain  KRIZANOTpour les articles et Pierre POTHERAT pour l’édition. 

Membres honoraires : Marie-Geneviève POILLOTTE (Présidente d’honneur) Jeannine GRUEZ (vice-présidente d’honneur), Nicole GORIOT (archiviste) 

QUESTIONS DIVERSES

 
L' achat d’un fond de barnum en forme de 2 rolls-up est envisagé.

 

PROGRAMME PROVISOIRE POUR 2025

Les prévisions de sorties sont celles-ci :

Sortie pézizes à Recey et Montmoyen, sortie champignons de printemps, sortie morilles et mousserons, sortie thymélée + sabots de Vénus et pivoine sauvage,  sortie touristique en juin , sortie ophrys, fête de l’automne à Leuglay, fête de la pomme à Laignes , séance de détermination +beaujolais nouveau en novembre.

(les dates et heures des sorties sont indiquées sur les programmes mensuels de l'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais)

Trois personnalités ont pris la parole pour féliciter la Société Mycologique du Châtillonnais pour ses nombreuses actions  :

Valérie Defosse, Adjointe de la municipalité  de Châtillon-sur Seine :

Christophe Verdot, Conseiller Départemental :

et Jérémie Brigand , Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais :

La séance a été close à 17h00.  les adhérents présents ont ensuite partagé le verre de l'amitié.

Les adhérents de la Société Mycologique  du Châtillonnais avaient partagé un repas, avant la tenue de l'Assemblée Générale 2025.

 

 

 

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 30 Janvier 2025

 C'est accompagné de ses sept Vice-Présidents, que Jérémie Brigand, Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais (CCPC), a présenté ses vœux pour 2025 a ses très nombreux  invités, maires des communes et leurs habitants.

Le Président de la CCPC a tout d'abord évoqué ce qui lui tient particulièrement à cœur : la santé des Châtillonnais. Il a annoncé la venue d'une femme-médecin à la maison de Santé, mais aussi l'installation d'une orthophoniste,  la construction d'un centre de dialyse et la pérennité de la venue de SOS-médecins le jeudi.

Il y aura aussi l'extension du système de bourses pour les internes en médecine.

Puis il a abordé le problème des déchèteries du Pays Châtillonnais : celle de Châtillon est en travaux, il faut donc utiliser d'autres déchèteries du territoire.

L'accès aux déchèteries sera réservé aux seuls châtillonnais. En effet certaines personnes d'autres départements viennent y jeter leurs déchets, c'est inadmissible

Et les taxes ? elles ne bougeront pas a affirmé le Président de la CCPC.

L'Espace Economique et Numérique installé sur l'Acti-pôle est performant et accueille de nombreux utilisateurs.

Le CSCL propose de nombreuses activités, des sorties.... des avocats peuvent conseiller les demandeurs de conseils juridiques.

Il faut saluer le travail des bénévoles qui ont mis en route le vélorail des Minerons, gare de Veuxhaulles-Montigny, attraction nouvelle pour le tourisme châtillonnais.

 

La CCPC a eu vingt ans en 2024, un grand concert  a fêté  magnifiquement cet anniversaire.

De belles expositions ont eu lieu au Musée du Pays Châtillonnais , une autre arrivera l'été prochain et  elle attirera sans doute beaucoup de visiteurs : il s'agit d'un hommage à Marc Bohan, grand couturier chez Dior, qui choisit notre ville de Châtillon sur Seine pour y vivre ses derniers jours. Cette exposition nous permettra de voir des robes qu'il créa, issues du musée Dior et d'autres robes, celles de la princesse Grace de Monaco, puisque cette exposition se fera en accord avec le  Palais princier de Monaco .

Hubert Brigand, Député de la Circonscription a félicité la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais pour son dynamisme et ses actions.

Hubert Brigand a évoqué son travail à l'Assemblée Nationale, en regrettant les censures qui y ont eu lieu, lui ne les a jamais votées, pensant  que le redressement du Pays nécessite un travail en commun de tous les députés, cela arrivera-t-il ? il l'espère.

 

Monsieur Lannoye, Sous-Préfet a un peu regretté que les Châtillonnais soient critiques de la situation sanitaire du Châtillonnais, dans son département d'origine, la Nièvre c'est bien pire a-t-il affirmé...

Châtillon a tout de même gardé ses urgences , c'est déjà ça ....

Néanmoins  des améliorations seront nécessaires, il n'en disconvient pas, la venue urgente de médecins en particulier sur notre territoire  est indispensable..

Pour le Sous-Préfet, le Châtillonnais a des atouts, il faudra donc les développer.

Jérémie Brigand  après avoir souhaité une bonne année 2025 aux habitants du Châtillonnais présents, surtout la santé , a invité l'assistance à partager le verre de l'amitié, en offrant à chaque personne un verre gravé au logo de la CCPC.

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 29 Janvier 2025

Le cours de la Seine est un bon guide pour visiter la petite ville de Châtillon-sur-Seine et de Sainte-Colombe-sur-Seine.

Au XVIIIe siècle, pour construire une route royale traversant Châtillon-sur-Seine, il a fallu que les ingénieurs établissent de solides ponts de pierre.

La Seine, qui a déjà parcouru 48 kilomètres à partir de sa source, a pourtant encore un faible débit lorsqu'elle arrive sur le territoire de Châtillon.

Mais grâce à l’abondance de la source de la Douix, des moulins et des usines ont pu se développer au cours des siècles, grâce à la force hydraulique.

La Seine avec ses ponts et ses établissements industriels ont été représentés par des centaines de cartes postales et des photographies.

Une sélection de ces documents a déjà servi de support à une conférence organisée par les associations Les Amis du Châtillonnais et Images en Châtillonnais le 13 octobre 2024.

Le sujet était trop vaste pour une seule conférence.

Une nouvelle conférence aura lieu le dimanche 9février 2025, à dix heures, à la salle des conférences de l’Hôtel de Ville.

On suivra le cours de la Seine jusqu’au viaduc de Sainte-Colombe.

Il est prévu à 11 heures 30 une séance de dédicace des livres parus en 2024 :

Les Américains et leurs alliés à Leuglay et une visite au Val des Choues pendant la Grande Guerre de Michel Manzoni et les villages du canton de Châtillon-sur-Seine à travers les cartes postales de Jean Millot.

 

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 28 Janvier 2025

 "L'amoureux des bancs public" fut un délicieux spectacle, interprété par Nathalie Guéraud, conteuse et chanteuse, et Patrick Pompon musicien et comédien.

Nathalie Guéraud a évoqué Georges Brassens, un poète et musicien exceptionnel, malheureusement un peu oublié de nos jours, peu connu de la jeunesse actuelle (bien que ses textes soient étudiés dans les écoles)... 

 Le catalogue de ses chansons se trouve en Angleterre, c'est peut-être pour cela !

Que c'est dommage ... alors merci aux deux interprètes d'avoir fait revivre l'humanité , la bonté, la tendresse...mais aussi le caractère libertaire de Georges  qui, il faut l'avouer, nous plaisait bien !!

Nathalie nous montre la photo de la mosaïque qui se trouvait à la station de métro "Porte des Lilas (mosaïque détruite actuellement...)

Cette mosaïque évoquait le seul film  où Georges Brassens a figuré en tant qu'acteur, le  charmant film de René Clair intitulé "Porte des Lilas"

 

Nathalie Guéraud et Patrick Pompon ont ensuite interprété de nombreuses chansons de l'ami Georges, en commençant par...

 

La chanson pour l'Auvergnat

Elle est à toi cette chanson
Toi l'Auvergnat qui, sans façon
M'as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid

Toi qui m'as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M'avaient fermé la porte au nez

Ce n'était rien qu'un feu de bois
Mais il m'avait chauffé le corps
Et dans mon âme, il brûle encore
À la manière d'un feu de joie

Toi, l'Auvergnat quand tu mourras
Quand le croque-mort t'emportera
Qu'il te conduise à travers ciel

Au père éternel.
 

 

Le succès de Georges Brassens  vint assez tard, nous dit Nathalie.

Il fut découvert par son ami René Fallet et poussé sur la scène par Patachou... Ensuite l'accueil du public fut fulgurant, c'était mérité... Malheureusement il mourut assez jeune, mais ses chansons sont toujours là, pour l'éternité.

Patrick Pompon a rythmé les paroles de la conteuse de petites touches d'accordéon....et a accompagné les chansons  des mélodies de Georges Brassens.

 

La non-demande en mariage

Ma mie de grâce ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d'amoureux l'ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège

J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin

 

La mauvaise réputation

Au village, sans prétention
J'ai mauvaise réputation
Qu'je me démène ou que je reste coi
Je passe pour un je-ne-sais-quoi

Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme

Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non, les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux

Tout le monde médit de moi
Sauf les muets, ça va de soi

 

Le gorille

C'est à travers de larges grilles
Que les femelles du canton
Contemplaient un puissant gorille
Sans souci du qu'en-dira-t-on
Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement, ma mère
M'a défendu d'nommer ici
Gare au gorille!

Pauvre Martin

Avec une bêche à l'épaule,
Avec, à la lèvre, un doux chant,
Avec, à la lèvre, un doux chant,
Avec, à l'âme, un grand courage,
Il s'en allait trimer aux champs!

Pauvre Martin, pauvre misère,
Creuse la terre, creuse le temps!

Les amoureux des bancs publics

Les gens qui voient de travers pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité car à la vérité, ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants

Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'foutant pas mal du regard oblique des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "je t'aime" pathétiques
Ont des petites gueules bien sympathiques.

 

Une chanson peu connue de Georges Brassens, un hommage émouvant à ses parents :

 

Maman, Papa

Maman, maman, en faisant cette chanson
Maman, maman, je redeviens petit garçon
Alors je suis sage en classe
Et, pour te faire plaisir
J'obtiens les meilleures places
Ton désir

Maman, maman, je préfère à mes jeux fous
Maman, maman, demeurer sur tes genoux
Et, sans un mot dire, entendre tes refrains charmants
Maman, maman, maman, maman

Papa, papa, en faisant cette chanson
Papa, papa, je redeviens petit garçon
Et je t'entends sous l'orage
User tout ton humour
Pour redonner du courage
À nos coeurs lourds

Papa, papa, il n'y eut pas entre nous
Papa, papa, de tendresse ou de mots doux
Pourtant on s'aimait, bien qu'on ne se l'avouât pas
Papa, papa, papa, papa

Maman, papa, en faisant cette chanson
Maman, papa, je redeviens petit garçon
Et, grâce à cet artifice
Enfin je comprends
Le prix de vos sacrifices
Mes parents

Maman, papa, toujours je regretterai
Maman, papa, de vous avoir fait pleurer

 

Marinette

Quand j'ai couru chanter ma petite chanson pour Marinette
La belle, la traîtresse était allée à l'opéra
Avec ma petite chanson, j'avais l'air d'un con, ma mère
Avec ma petite chanson, j'avais l'air d'un con

Quand j'ai couru porter mon pot de moutarde à Marinette
La belle, la traîtresse avait déjà fini d'dîner
Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con, ma mère
Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con

Dans l'eau de la claire fontaine

Dans l'eau de la claire fontaine
Elle se baignait toute nue
Une saute de vent soudaine
Jeta ses habits dans les nues

En détresse, elle me fit signe
Pour la vêtir, d'aller chercher
Des monceaux de feuilles de vigne
Fleurs de lis et fleurs d'oranger

Avec des pétales de roses
Un bout de corsage lui fis
La belle n'était pas bien grosse
Une seule rose a suffi

Les copains d'abord

Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'appelait les Copains d'abord
Les Copains d'abord

Ses fluctuat nec mergitur
C'était pas d'la littérature
N'en déplaise aux jeteurs de sort
Aux jeteurs de sort
Son capitaine et ses matelots
N'étaient pas des enfants d'salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d'abord

 

Beaucoup d'applaudissements ont salué les merveilleux interprètes d'un hommage bien mérité à un poète éternel....

Le pot de l'amitié (chère à Georges !) fut ensuite partagé avec Nathalie et Patrick, pour le plus grand plaisir des spectateurs. 

Merci à la médiathèque Victorine de Chastenay de nous avoir offert ce spectacle doucement nostalgique qui nous a montré tout l'art poétique d'un personnage hors du commun, Georges Brassens....

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 27 Janvier 2025

BUNCEY

880 Bunciacus

1145 Bunciacum

1156 Bunceum

1169 Bunceium ou Bunceiacum

1224 Bunceyum

1248 Buncé

1300 Bonceium

1307 Beatus Georgius de Bunceyo

1363 Buncey

1366 Buincey

Vers 1380 Bucé ou Buncé

Fin du 14ème siècle Bonceyum

1268 Bunssey

1634 Bunsey

1681 Bincey

(Origine des sources principales consultées et citées par A.Roserot : Cartulaire de Saint-Bénigne de Dijon, Abbaye Notre-Dame de Châtillon. Archives nationales.Archives de Côte d’Or. Longnon : Pouillés. Arbaumont, Ban)

Jadis, il y avait un temple protestant à Buncey.

En 1789, le bourg dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne et il était chef-lieu de prévôté royale.

Son église, sous le vocable de saint Georges était le siège d’une cure du diocèse de Langres, doyenné de Molesme, à la présentation de l’abbé de Notre-Dame de Châtillon.

La seigneurie appartenait en partie au même abbé et en partie au duc, puis, plus tard au roi, devenant ainsi domaine engagé. (A.Roserot 1924)

LES ÉCARTS

-Bellevue, ferme 3km au nord-nord-est. 1 feu.5 habitants (Insee 1951)

1760 Les Tierces

1884 : Bellevue (Dictionnaire des Postes)

-Darbois ferme, 3km au nord-est, 2 feux, 15 habitants (Insee 1951)

Alphonse Roserot écrit Arbois en 1924

1577 la grange d’Arboys

1634 métairie d’Arbois

1736 Darbois (Archives de Côte d’Or)

1783 : fief d’Arbois (nouvel état général)

Cette ferme fut érigée en fief par lettres patentes de janvier 1596

-La Boisserotte, ferme 2km au nord-nord-ouest, 1 feu, 7 habitants (Insee 1951)

1548 grange de la Boussierotte

1574 la Boisserotte

1634 La Bourserotte

1635 La Bouserotte (archives de Côte d’Or)

-La Borde, 4km au sud-est,1 feu, 5 habitants (Insee 1951)

Peu-être s’agit-il de la Borde-Roquille où il y eut jadis une chapelle (A.Roserot 1924)

1666 Laborde (archives de Côte d’Or)

1783 La Borde Roquile (Nouvel état général)

-La Colombière, moulin, commune de Buncey (archives de Côte d’Or)

1760 fief de la Colombière. Il aurait été érigé en 1300 en faveur de Jean de Châtillon (Courtépée)

-La Maladière, lieu-dit (A.Roserot 1924)

18ème siècle canton appelé le Champ de la Maladière (Courtépée)

-Les Quatre-Bornes, ferme 4 km au nord-ouest, 1 feu, 5 habitants (Insee 1951)

Elle se situe en un point où viennent se joindre les territoires de quatre communes : Châtillon-sur-Seine, Buncey, Ampilly-le-Sec et Sainte-Colombe-sur-Seine. La borne dite des Quatre-Bornes est figurée sur un plan de 1725 (Commanderie de Bure)

-Saint-Georges, ferme,1km au nord-ouest, 1 feu, 6 habitants (Insee 1951)

Signalée par l’Etat-major, elle ne l’est pas par Cassini (A.Roserot 1924)

-Saint-Laurent, chapelle détruite (Courtépée)

AUTRES LIEUX

-Le Temple, ancien temple protestant détruit (Garnier)

A SAVOIR :

-La Tiercerie

Ce nom a été donné à des granges qui servaient à emmagasiner les redevances appelées tierces.

Comme ces granges étaient généralement situées dans les villages, il n’y a pas lieu d’en faire état, mais je citerai Les Tierces, qui formaient un écart de la paroisse de Buncey (A.Roserot, citant Courtépée et le Nouvel état général de 1783)

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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