Publié le 17 Mars 2025

GOMMÉVILLE

1209 Gummevilla

1220 Gomevilla

1228 Gommevilla

1273 Gomeville lou Grant

1339  Gommeville

1344 Gommeville le Petit

1575 Gomesville

1664 Comméville

1758 Commeville

(Origine des sources principales consultées et citées par Alphonse Roserot en 1924 : Archives de Côte d’Or : Clairvaux et autres. Archives de l’Aube : Clairvaux. Chapitre de Mussy. Archives nationales. Guyot)

Ancienne seigneurie de l’évêque de Langres.

En 1789, le bourg dépendait de la province de Champagne, bailliage de Sens, généralité de Paris, élection de Tonnerre.

Son église, sous le vocable de saint Antoine, était succursale de celle de Mussy-sur-Seine (Aube) au diocèse de Langres, doyenné de Bar-sur-Seine.

Pendant la période intermédiaire, Gomméville fit partie du canton de Villers-Patras (A.Roserot 1924)

LES ÉCARTS

-Duchêne, maison isolée, commune de Gomméville (A.Roserot 1924)

-La Chambrerie, ferme (A.Roserot 1924)

-Maisonnette du passage à niveau n°37, 0,5km au sud-sud-ouest, 1 feu, 3 habitants (Insee 1951)

AUTRES LIEUX

-Chambrabeuf, montagne (A.Roserot 1924)

-Champlitte, montagne (A.Roserot 1924)

-Saint-Hubert, chapelle (A.Roserot 1924)

1786 La chapelle Saint-Hubert, de Gomméville (Archives de Côte d’Or)

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 13 Mars 2025

A l'ouverture de l'Assemblée Générale 2025 des Amis du Châtillonnais, le Président de l'association, Jenry Camus, a souhaité la bienvenue aux  nombreux adhérents présents, à monsieur le Maire de Châtillon-sur-Seine, au Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais,  et aux  deux Conseillers Départementaux qui s'étaient déplacés.

 (Photo Maripol Camus)

Le bulletin n°41

Les adhérents ont reçu le bulletin qui leur a été remis en même temps que leur adhésion ou réadhésion à l’Association. Un bulletin qui, bien que daté de 2024, ouvre la saison 2025.

Un bulletin, rédigé par Sylviane Drezet et Jenry Camus qui se présente sous 3 aspects :

-Il y a 100 ans : les faits divers qui ont émaillé le Châtillonnais à cette époque

-Plusieurs petits articles illustrés sur des figures et des évènements faisant partie de l’Histoire du Châtillonnais.

-La rétrospective des manifestations auxquelles l'association a participé en 2024

C’est un schéma qui a été adopté depuis 3 ans et qui  satisfait les adhérents.

La rénovation du local, impasse du Raisin.

Jenry Camus a remercié chaleureusement Roland Lemaire, maire de Châtillon-sur-Seine, sa municipalité et M. Blondeau pour avoir totalement rénové le local des Amis du Châtillonnais, impasse du Raisin. Isolation, chauffage, fenêtres, volets. Un local pratique et chaleureux pour ranger les archives, faire les réunions et, prochainement, y installer l' informatique.

Rétrospective 2024

L’année a été riche en évènements et Jenry Camus en a proposé quelques images .

La rénovation de la place de la ville du Puy

- Le bord de Seine, le pont Lorimy et une partie de la place en zone piétonne.

- Une exposition rappelant l’histoire de ce quartier du bombardement de 1940 à nos jours et le parrainage de la ville du Puy en Velay en 1942.

À cette occasion, les Amis du Châtillonnais ont également édité un Cahier.

Les Journées napoléoniennes

- Prise d’armes, défilé dans les rues, bivouac et démonstration de combat dans le parc du château Marmont. Magnifique reconstitution impériale sous une grosse chaleur et un bel orage

- Dans le parc, Les Amis du châtillonnais avaient un stand où ils proposaient un Cahier sur Marmont écrit par Dominique Masson.

Pas le Marmont militaire, mais le Marmont, agriculteur, éleveur, viticulteur, sidérurgiste et bienfaiteur de la ville

Exposition Bénézit

Une exposition sur Emmanuel Charles Bénézit (1854-1920) peintre parisien puis provençal, dont la famille de sa femme était de Châtillon-sur-Seine et qui était ami avec les peintres locaux : Reddé, Lorimy, Berchu, Journet, Garnier.

Isabelle Valque-Reddé, petite fille d’Omer Reddé et commissaire l’expo, a écrit un Cahier sur Bénézit.

14e Salon des Peintres

Le 14e Salon des Peintres a accueilli la pastelliste Dominique Mauplot comme invitée d’honneur.

350 visiteurs ont fait le déplacement Espace Schreder pour admirer les toiles de nos artistes et France Accordéon a donné son aubade devant les beaux portraits peints par Dominique Mauplot.

Autres Expositions

Arts et saveurs organisé par le Lions Club – Assemblée Générale du Crédit Agricole

Trois expositions ont été annulées à cause des élections, mais les peintres des Amis ont quand même exposé à l’occasion du vide- greniers.

Nouveauté : Dans l’église de Coulmier le Sec (magnifique Christ aux liens)

Habituel : Dans l’église de Bellenod

Les propriétaires de l’abbaye d’Oigny  ont accueilli les peintres des Amis du Châtillonnais de juillet à septembre dans une belle salle rénovée et disposant de simaises.

A la fin de l’année, les peintres ont présenté leurs œuvres sur le thème de l’eau.

Ils ont également participé au Salon des Champignons à Mussy (Luc Lefray) et à titre individuel, chez Laurence Petit à Prusly et aux Epis d’Antide à Montliot

Exposition également à la Maison de la Douix à Châtillon-sur-Seine. C’est là que notre ami André Lagarde, merveilleux peintre paysagiste du Châtillonnais, a fait une de ses dernières expositions, mais aussi qu’il est décédé à l’âge de 97 ans.

Quatre conférences ont été programmées :

-Deux de Jean Millot , l’historien de la carte postale châtillonnaise, sur les éditions Massenet et Charpentier et sur Châtillon au fil de la Seine.

-Christian Baujard, auteur d’un livre sur Georges Serraz, a présenté l’œuvre de ce grand sculpteur religieux, auteur de monumentales statues de la Vierge, du bas-relief du monument de la forêt et inhumé à Villotte.

-Isabelle Valque-Reddé a complété l’expo Bénézit en parlant de la vie consacrée à l’art de cet artiste.

Bilan financier et rapport moral

Des activités culturelles ont été possibles grâce aux finances de l’association.

Un budget parfaitement géré  par la trésorière Chantal Schaeffer, un budget en équilibre qui a été approuvé par les adhérents, à l'unanimité. 

Concernant le rapport moral, le Président Jenry Camus s'est excusé de ne pas avoir assisté à des assemblées, conférences ou autres manifestations organisées par d’autres associations culturelles de la ville. Ses problèmes visuels l’empêchent de conduire et il réduit ses déplacements.

La préparation et le montage des expos historiques et picturales, l’édition des Cahiers, ne peuvent se faire qu’avec une équipe soudée.

Jenry Camus  a remercié  chaleureusement tous ceux et celles  qui l'entourent :

Sylviane Drezet, Chantal Schaeffer, Maripol Camus, Edwige Diot, Jean-Pierre Loget, Jean-Louis Belin et Michel Massé pour leur travail, leur passion et leur grande amitié.

Sans eux, rien ne serait possible et il espère que l’âge et la santé leur permettront de continuer à  proposer un programme divers de manifestations,

Le rapport moral et la composition du bureau ont été approuvés à l'unanimité.

Jenry Camus  a assuré que l'association des Amis du Châtillonnais n'a pas fait appel à l’intelligence artificielle pour monter le programme 2025.

Un monstre sans humanité qui sait ou croit tout savoir, qui transforme les gens en zombies attachés à leur smartphone.

Programme 2025

C’est en respectant sa devise « l’avenir c’est le passé » que le Président a invité les adhérents  à embarquer sur la route 2025.

Premières manifestations

-Au fil de la Seine de Châtillon à Sainte-Colombe, une conférence passionnante et passionnée de Jean Millot.

- Le printemps s'annonce avec les peintres de l’association qui présentent des tableaux floraux à l’Office de Tourisme de Châtillon pendant ce mois de mars.

La déportation

2025 marque le 80e anniversaire de la découverte des camps de déportation et d’extermination.

Jean-Louis Belin avait déjà présenté la Résistance dans le Châtillonnais, une exposition qui a été vue par de nombreux visiteurs , découvrant l’histoire locale ou se rappelant de tristes souvenirs.

Jean-Louis a rassemblé de nombreux documents écrits et photos sur cet horrible épisode de la guerre.

Cette exposition, devoir de mémoire, se tiendra du 16 au 21 avril, salle des Bénédictines.

15e Salon des Peintres

Créée en 2009, la section Peinture des Amis a connu son 1e’r Salon l’année suivante.

De 2010 à 2014, le Salon a eu lieu Salle des Bénédictines et de 2015 à 2025 à l' Espace Rencontres-Loisirs Schréder avec un invité d’honneur et des aubades de France Accordéon.

65 artistes adhérents à l’Association ont exposé dans ces différents Salons

Cette année, le Salon se tiendra du 21 au 25 mai et l’invité d’honneur sera le peintre paysagiste autunois Jean Kasprzyk dit Jika

Autres expositions

Le 1er mai dans l’église d’Essarois à l’occasion du vide grenier.

Le 1er juin, dans la mairie de Chaumont-le-Bois à l’occasion du vide grenier

Le 6 juillet dans l’église de Minot à l’occasion du salon du livre.

Les 5 et 6 juillet dans la mairie de Puits à l’occasion de l’expo artisanale.

Du 8 au 10 août au château de Tavannes à Aisey-sur-Seine à l’occasion du FestiValdeSeine.

Un festival qui a lieu depuis 7 ans dans un village du val de Seine.

En 2024, il a eu lieu à la forge de Grandpré à Quemigny-sur-Seine et a accueilli 2500 visiteurs.

Un festival qui va présenter des spectacles, des concerts, des ateliers dans le parc du château. Et, pour la première fois,  les peintres des Amis du Châtillonnais sont invités à exposer dans une dépendance du château.

Et comme tous les ans, pour la journée du patrimoine, Valérie Bouchard les accueillera dans l’église de Bellenod-sur-Seine.

Partenaires

Les peintres continueront à exposer à titre individuel, au Sabot de Vénus à Bure-les-Templiers, aux épis d’Antide à Montliot, chez Laurence Petit à Prusly-sur-Ource, au café des chiens, médiathèque de Laignes et à la Maison de la Douix à Châtillon.

Expo la nature

L'’année se terminera avec l’expo thématique, cette année la nature, qui se déroulera salle des Bénédictines, du 15 au 21 décembre avec en point d’orgue la soirée féérique.

Exposition Kiki de Montparnasse

Une exposition programmée en 2024 et que Jenry Camus avait dû repousser en 2025.

L’histoire d’Alice Prin, née le 2 octobre 1901 à Châtillon, rue de la Charme et qui allait devenir célèbre sous le nom de Kiki de Montparnasse.

Une célébrité, due aux photos de son compagnon, le grand photographe américain Man Ray. Des photos qui ont fait le tour du monde et qui valent aujourd’hui très très cher.

Kiki a également été le modèle préféré des grands peintres des années folles : Kisling, Van Dongen, Der Krogh, Foujita., etc…

Kiki est devenue la reine de Montparnasse et a dansé et chanté dans les cabarets de ce quartier festif.

Elle est décédée le 23 mars 1953, minée par l’alcool et la drogue.

Exposition »La poste aux lettres, la poste aux chevaux, toute une histoire »

C’est une exposition qui  tient à cœur à Jenry Camus qui a réalisé de nombreux films pour la Poste et a terminé sa carrière au musée postal de Paris.

La poste aux lettres, c’est l’histoire des messagers du Moyen Age, de la petite poste de Paris en 1760, des facteurs de ville et ruraux de 1830 au début du 20e siècle.

La poste au chevaux, c’est l’époque des postillons, des malles postes, des diligences, de Louis XI à l’avènement du train.

Revivons cette belle histoire jusqu’à la guerre de 39-45. Dans les années qui suivirent et jusqu’à nos jours, c’est une poste bien différente avec la mécanisation, l’informatique, la banque postale. Et ceci est   une autre histoire.

Conférences et cahiers

Jenry Camus n'ouvrira pas ces boites à lettres.

A Châtillon, il y a de nombreuses conférences organisées par diverses associations.

 Les Amis du Châtillonnais n’en proposeront pas, sauf si elles leur sont demandées comme celles de Jean Millot, qui est loin d’avoir terminé de suivre le cours de la Seine.

Autre conférence. Patrick Serre, le spécialiste du second empire, viendra faire une conférence sur Napoléon III et Alésia.,

Concernant les Cahiers du Châtillonnais, 421 à ce jour :

 Plusieurs cahiers sont épuisés et l'association ne les rééditera pas.

Pour d’autres, il faut une demande conséquente.

L’atelier « clandestin » de Michel Diey, qui fonctionnait jour et nuit, n’existe plus et les Amis du Châtillonnais sont obligés de passer par une imprimerie, d’où une possibilité d’édition et un coût, en fonction du nombre de cahiers demandés.

D’autre part, l'association souffre d’un manque d’auteurs.

Merci à Luc Lefray qui va sortir « un siècle de passion mécanique dans le Châtillonnais ». D’autres sujets sont en projet, les Amis  souhaitent les réaliser, mais, il est certain que le nombre de nouveaux cahiers sera restreint.

En terminant cette assemblée Générale, Le Président Camus a souhaité vivement que la programmation se fasse et satisfasse les adhérents .

Bonne année 2025 à tous et toutes.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, Jérémie Brigand, Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais, Valérie Bouchard et Christophe Verdot , Conseillers Départementaux, ont  félicité l'association des Amis du Châtillonnais pour le travail historique immense accompli depuis 1977 jusqu'à nos jours, et ont souhaité une belle continuation à l'association.

Les personnes présentes ont ensuite partagé le verre de l'amitié.

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 12 Mars 2025

Les commençants des Vitrines Châtillonnaises se sont mobilisés dimanche 9 mars 2025, salle Luc Schréder, pour le premier loto de la saison. 

Avec leur bonne humeur et leur dynamisme habituels !

Les joueurs étaient au rendez-vous... 

Les lots étaient très attractifs...

Et voici la gagnante du plus gros lot, madame Catherine Simon :

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 11 Mars 2025

 

Christian Carli, historien, grand spécialiste de la période du Premier Empire, a proposé, aux châtillonnais, une conférence sur le "Maréchalat" institué par l'Empereur Napoléon Ier.

Tout d'abord le conférencier  nous a fait admirer cette magnifique table appelée "Table des Maréchaux" ou "Table d'Austerlitz".

Cette table est conservée à Rueil Malmaison, et je me réjouis de l'admirer bientôt avec les Amis du Musée .

Au centre, Napoléon est représenté en costume de sacre.

Tout autour on voit les portrait de onze maréchaux et de deux Grands Officiers de la maison de l'Empereur.

Ce sont :

Murat, Augereau, Soult, Mortier, Davout, Marmont, Caulaincourt, Duroc, Bessière, Ney, Lannes, Bernadotte, et Berthier.

Christian Carli a expliqué ensuite à ses auditeurs le sens du mot  "Maréchalat" .

Après le coup d'Etat du 18 et 19 brumaire, le Consulat fut proclamé, Bonaparte devint Premier Consul pour dix ans, puis pour la vie.

Il se proclama ensuite Empereur sous le nom de Napoléon Ier.

Il fallut au nouvel empereur attirer à lui la bourgeoisie, ranger derrière lui l'armée, et faire accepter son régime autoritaire.

Il lui fallut donc, pour se les affider, récompenser les élites , les services, la bourgeoisie, ses proches en leur donnant des récompenses, et des titres nobiliaires.

Tout commença par la Légion d'Honneur, puis continua avec le rétablissement du Maréchalat et la création de la noblesse d'Empire.

Les maréchaux figuraient au premier rang des grands Officiers de l'Empire qui venaient eux-mêmes au cinquième rang derrière l'Empereur et l'Impératrice, la famille Impériale, les grands dignitaires et les ministres.

 Ci-dessous le tableau représentant La Distribution des Aigles, de son vrai nom : Le Serment de l'armée fait à l'Empereur.

  Au Champ de Mars, 5 décembre 1804, l'armée jure fidélité à Napoléon entouré de ses maréchaux.

Le titre de maréchal était une dignité civile donnant la présidence d'un collège électoral ( généralement sur son département de résidence), et un rang à la Cour, et non un grade suprême de la hiérarchie militaire malgré une opinion répandue.

 L'Empereur les appelait "Mon cousin" et on les nommait "Monseigneur" dans la correspondance et "Monsieur le maréchal" dans la conversation .

 Leur nombre maximal fut fixé à seize et ne le dépassera jamais .

 La 1ère promotion (19 mai 1804) des maréchaux titulaires comportait 14 noms énoncés dans cet ordre dont on ne connait pas le critère :

Berthier, Murat, Moncey, Jourdan, Masséna, Augereau, Bernadotte, Soult, Brune, Lannes, Mortier, Ney, Davout, Bessière.

À cette promotion furent ajoutés 4 maréchaux honoraires, dits "sénateurs" ayant le titre de maréchaux

Kellermann père (le fils fut général de cavalerie), Lefebvre, Pérignon, Sérurier, qui par leur âge et leurs états de services passés, ne devaient plus être employés ou plus guère.

Huit nouveaux maréchaux titulaires furent encore nommés dans les années qui suivirent :

 Victor (19 juillet 1807), Macdonald, Marmont et Oudinot (12 juillet 1809), Suchet (8 juillet1811), Gouvion Saint-Cyr (27 août 1812) , Poniatowski (16 octobre 1813), qui, trois jours plus tard, trouve la mort en couvrant la retraite de la Grande Armée à la défaite de Leipzig,  et enfin Grouchy (15 avril 1815), les veilles de Waterloo .

À chaque fois, sauf pour Poniatowski et Grouchy , ce fut à l'occasion d'une victoire .

 Au total, 22 maréchaux titulaires furent nommés, mais le nombre des vivants et en activité ne dépassa jamais 16 comme prévu.

 Napoléon couvrit ses maréchaux d'honneurs et d'argent, mais inégalement.

Les maréchaux avaient un uniforme particulier, en campagne comme à la Cour, ils portaient le bâton de commandement, et 14 de leurs portraits en pied grandeur nature, ornaient la salle des maréchaux aux Tuileries ; ce sont les 14 de la 1ère promotion de 1804 .

Tous furent  "grand cordon" - encore appelé - "grand aigle", le plus haut grade de la Légion d'honneur , et, lors de l'organisation des cohortes régionales de la Légion d'honneur en 1804, 14 d'entre elles sur 16, furent distribuées à des maréchaux.

Ci-dessous le bâton de maréchal de Marmont, exposé au musée du Pays Châtillonnais :

Le bâton du Maréchal  Davout, dérobé par les cosaques avec le fourgon des bagages du maréchal pendant la retraite de 1812, se trouve au Musée de l'Ermitage  de Saint-Petersbourg.

Les Maréchaux étaient-ils payés ? et combien ?

Parlons maintenant de l'argent qui accompagnait les titres nobiliaires de nos maréchaux. Les dotations du maréchalat furent très inégalement réparties.

 Sur un total global de 6 millions de francs de l'époque, Berthier, Masséna, Davout et Ney en reçurent plus de 700 000 chacun, Berthier étant le mieux doté avec plus d'un million .

En revanche , huit obtinrent moins de 100 000 francs , et deux ( Brune et Jourdan ) n'eurent jamais rien , ils ne furent jamais anoblis . ( 1 franc 1er Empire équivaudrait 2,07€ ) .

Poniatowski , anobli prince polonais, eut 29 500 francs le 4 juin 1807, inscrit sur le Grand Duché de Varsovie alors sous protectorat de l'Empire français ; fait maréchal d'Empire en 1813 en pleine campagne de guerre en Saxe, il meurt au combat 3 jours plus tard à la bataille de Leipzig ; aucune inscription de dotations ne sera donc faite pour lui...

Avec ces fameuses dotations , il s'agit bien seulement de rentes annuelles du maréchalat ; celles-ci ne prennent pas en compte les traitements de fonctions , les dons en capital , les prêts de l'Empereur et autres largesses dont l'intéressante complexité nécessiterait une étude séparée et difficile .

Il est à noter que ces dotations ne coûtaient rien à la France, en effet elles étaient prises sur le domaine extraordinaire créé par Napoléon et constitué par les lourdes contributions de guerre prises sur les pays occupés ou vaincus en Europe, et étaient versées à nos fameux titulaires de dotations, souvent avec retard , parfois jamais...

En effet , ces fameuses dotations étaient souvent dispersées aux 4 coins de l'Europe , il fallait donc aussi à nos fameux titulaires avoir régisseurs ou administrateurs sur place et lorsque les versements en numéraires étaient envoyés vers la France, nos titulaires y perdaient souvent avec le change .

Napoléon qui avait constitué une Europe très hermétique et plus forte que celle d'aujourd'hui, n'avait pas lui créé l'Euro : à raison ou à tort, il n'en a pas eu le temps...

Pour mémoire :créé le 28 mars 1803 par Bonaparte, le franc germinal sera stable jusqu'en 1914 ,  voici ici une pièce de 1 Franc de 1808 1er Empire.

Après Waterloo, en 1816, dix-neuf maréchaux étaient encore vivants.

 Bessière, Lannes et Poniatowski furent tués au combat, Murat et Ney ont été fusillés, Brune a été assassiné sous la Terreur blanche et Berthier mourut dans un accident, ou un suicide ou un meurtre, le mystère demeure encore, quant à Augereau et Masséna , ils moururent bientôt .

Tous les autres recouvrirent leurs titres et leurs traitements sous la 2ème Restauration de Louis XVIII , sauf Grouchy, nommé pendant les Cent-Jours par l'Empereur, devra attendre 1835 .

Tous les survivants de l'épopée napoléonienne , maintenant ralliés au roi, continuèrent leur brillante carrière.

Gouvion Saint-Cyr et Pérignon furent faits marquis par Louis XVIII, Gouvion Saint-Cyr encore , Jourdan, Macdonald, Mortier, Soult, Victor seront ministres.

Tous les maréchaux seront pairs du royaume de France dont Marmont. Macdonald, Mortier et Oudinot seront grands chanceliers de la Légion d'honneur ; Jourdan, Moncey et Oudinot seront gouverneurs des Invalides.

    Après les premières années troublées de la Restauration, leur dignité de maréchal leur assura une fin de vie glorieuse et fortunée, sauf à Marmont dont les dettes entraînèrent la faillite de ses entreprises industrielles et agricoles , faillite qui l'obligea à vendre son château familial en 1830 .

Et comble du comble d'une année noire pour lui en ce mois de juillet insurrectionnel lorsque par quartier de service, c'est à lui , obéissant aux ordres, et commandant la Garde royale, de réprimer les révolutionnaires et faire tirer sur les barricades.

"Les Trois Glorieuses"  seront pour lui "les trois honteuses " et stupeur ! Le roi Charles X, contraint à l'abdication fut obligé de fuir le pays, Marmont accompagna le monarque déchu...

 Tous deux ne reverront plus jamais la France, Charles X est en plus un des rares souverains français à être inhumé en terre étrangère.(l'autre étant Napoléon III)

Quant à Marmont, son souhait testamentaire fut exaucé:  il repose depuis le 6 mai 1852 au cimetière Saint-Vorles de Châtillon-s/Seine, dans sa ville natale et de cœur,  qui lui rend très souvent hommage, comme en 2024, année de son 250ème anniversaire

Auguste-Frédéric-Louis Viesse de Marmont est né le 20 juillet 1774 à Châtillon sur-Seine, non en son château, mais dans une maison rue de l'Orme .

 Élevé dans la tradition militaire par son père, le jeune Auguste de Marmont mène ses études au collège de Châtillon puis à celui de Dijon afin de préparer son entrée à l'école d'artillerie de Châlon sur-Marne.

 En 1791 il a 15 ans lorsqu'il reçoit à Dijon la visite de son cousin Lelieur de Ville sur-Arce accompagné de son ami et condisciple de l'école de Brienne, Napoléon Bonaparte, tous deux sous-officiers d'artillerie en caserne à Auxonne.

 En décembre 1793, nommé à l'armée révolutionnaire du midi, il retrouve cet étonnant officier Corse au siège de Toulon qu'il faut reprendre aux royalistes et aux Anglais.

 Une amitié de jeunesse liera les deux hommes, en témoignent deux séjours du jeune général Bonaparte au château des Marmont. Amitié des mêmes origines, amitié d'intérêts .

 Marmont s'illustre en Italie (1796/97), en Égypte et participe à la prise de pouvoir de Bonaparte .

 Ce sera bientôt la grande épopée napoléonienne et Bonaparte devient Napoléon 1er, Marmont s'élève dans l'ombre de l'Empereur jusqu'à la distinction suprême de maréchal d'empire en 1809.

 Il s'illustre encore en 1813 en Saxe puis lors de l'invasion de la France . Sa défection d'alors, il l'explique pour l'intérêt de la France devant la chute irrémédiable de l'Empire , espérant encore jouer un rôle dans l'avenir...

Bien mal lui en a pris : il sera définitivement le paria pour les bonapartistes .

 La chute de Napoléon en 1814 sépare à jamais les deux hommes qui ne se reverront plus.

 En 1815, Napoléon, dans un ultime retour est défait à Waterloo et condamné à l'exil de Sainte-Hélène.

 Marmont, lui, sert la Restauration monarchique jusqu'à la Révolution de 1830 qui voit la chute du roi Charles X, condamnant le Châtillonnais à quitter lui aussi la France.

 La séparation des deux anciens amis voit curieusement leurs fins dramatiques tracer des parallèles émouvants et pathétiques :

Le conférencier a  présenté le blason et le beau  portrait du méréchal Marmont :

Voici l'héraldique  du blason du duc de Raguse :

 Écartelé : aux 1 et 4, d'argent à trois bandes de gueules ; au 2, d'or à l'étendard de gueules bâtonné, posé en bande et chargé d'une croix d'argent ; au 3, parti d'azur à la croix de Lorraine d'or et de gueules à l'épée flamboyante d'argent, posée en pal ; au chef des ducs de l'Empire .

 Les armes anciennes des Marmont étaient :

 D'azur à une croix double et pattée d'or, parti de gueules à une main senestre de carnation sortant d'une nuée d'argent, mouvant de la partition, et tenant une épée flamboyante aussi d'argent .

 Sa devise était  :

 "Patriae totus et ubique" ( Tout pour la patrie et partout )

 Une devise prise peut-être trop à la lettre lors de sa défection d'Essonne de 1814 ....

 Sauver la patrie, la France, abandonner Napoléon...

 Voici une photographie de son hôtel particulier à Paris.

Cinq maréchaux n'eurent pas d'enfants.

La descendance des autres noua généralement de solides alliances avec la noblesse d'Empire ou d'Ancien Régime qui confortèrent leur fortune et leur position sociale.

Les maréchaux sont entrés dans la légende napoléonienne et l'histoire militaire de la France. Les boulevards qui ceinturent Paris portent leurs noms par portions .

Marmont ne figure pas dans ce qu'on appelle communément "le boulevard des maréchaux" , sa défection de 1814 en est la cause...

Christian Carli nous dressa ensuite  une biographie du Maréchal Davout :

 Louis-Nicolas Davout naquit à Annoux, petit village de l'Yonne, dans une maison modeste , sa famille est de petite noblesse et de tradition militaire au service du roi depuis plusieurs générations.

 Il  passa sa petite enfance dans une maison familiale à Étivey, et, lorsqu'il perdit son père , sa mère vendit leurs biens et acquit le château de Ravières où elle installa sa petite famille .

 Louis Nicolas ira étudier au collège des jésuites d'Avallon ; toute une jeunesse dans un cercle d'à peine 30 kilomètres, puis il accéda à l'école des Bénédictins à Auxerre le 1er janvier 1780, cinq ans, et il sera sélectionné cadet gentilhomme .

Le tremplin idéal pour rentrer enfin à la grande école militaire à Paris d'où il sortit en février 1788 avec en main son brevet de sous-lieutenant

Sur sa demande, il commença sa carrière de sous-officier dans la cavalerie au Royal Champagne dans lequel son père avait servi .

La Révolution dont il épousa les idéaux va l'aspirer au travers les guerres et lui faire gravir tous les grades . Il est général de brigade lorsque Bonaparte l'emmène dans l'exotique campagne d'Égypte en 1798 , puis  général de division le 3 juillet 1800 .

Les deux hommes ne vont pratiquement plus se quitter .

 Sa réputation de fin stratège et d'organisateur n'est pas usurpée ; selon l'Empereur, il était un de ses lieutenants les plus capables . Il fut de toutes les grandes opérations militaires de l'Empire et ne fut jamais vaincu. S'il se couvrit de gloire à la tête de l'aile droite de la Grande Armée à Austerlitz, il remporta lui-même de nombreuses batailles dont la plus fameuse fut celle d'Auerstaedt, le jour même où, de son côté, Napoléon battait les Prussiens à Iéna (14 octobre 1806).

 Davout y méritait bien là, son surnom de : "maréchal ou duc de fer"  car les 26 000 hommes et les 44 canons du duc , tinrent en respect et battirent les 66 000 Prussiens et les  230 canons du roi Guillaume III de Prusse.

La confiance de l'Empereur ne le quitta jamais, même si elle se teintait d'un peu de retenue devant cet homme froid, cultivé et capable de contredire ' le maître ' avec raison .

 Exemple : à la bataille de la Moskowa, Davout proposera un autre plan d'attaque que celui de l'Empereur, il avait la possibilité de déborder l'aille gauche Russe et ainsi atteindre la victoire plus rapidement et avec moins de pertes ; Napoléon s'entêta dans une attaque brutale et frontale, résultat : la victoire et la retraite des Russes bien sûr... Mais avec des pertes énormes qui allaient compter cher quelques mois plus tard lors de la terrible retraite .

 Gouverneur de la Prusse vaincue , défenseur du duché de Varsovie, commandant un corps d'armée pendant la campagne de Russie, il résista héroïquement à l'ennemi en Allemagne pendant les campagnes de 1813 et 1814. Aux Cent-Jours, il fut encore ministre de la Guerre, retenu à Paris, et ne put apporter sa haute compétence lors de la campagne de Waterloo.

 Homme d'honneur, Davout témoigna en faveur de Ney lors du procès qui fut intenté au Brave des Braves pour trahison au roi et ralliement à Napoléon en 1815, ce qui valut à Davout la disgrâce de Louis XVIII .

Voici la photo de sa dernière demeure à Savigny-sur-Orge.

Davout mourut en 1823, à l'âge de 53 ans, d'une terrible phtisie pulmonaire,  et fut enterré  au cimetière  du Père Lachaise à Paris dans le carré des maréchaux.

 On ne compte plus les statues, les plaques, les bâtiments militaires, les rues, boulevards et lieux publics qui entretiennent le souvenir des maréchaux .

Mais Davout est le seul à avoir indirectement un phare à son nom.

 La marquise de Blocqueville née Adélaïde Louise Davout d'Eckmühl, fille du maréchal, finança, en effet, par testament un phare de 63 m de hauteur sur le plateau de Penmarc'h en Bretagne.

 Les travaux durèrent quatre ans et le phare fut inauguré le 18 octobre 1897.

 Comment mieux terminer cette communication que par ce symbole pérenne !

 

 Une statue en hommage à Davout se trouve dans le phare d'Eckmühl à Penmarc'h.

 La même statue se trouve dans le parc commémoratif au parc boulevard Davout à Auxerre , ici lors d'un hommage de reconstitueurs en uniforme de l'époque napoléonienne.

L'originale, modèle en plâtre de ces statues, est exposée au musée de Semur en Auxois où est conservé le legs du sculpteur Augustin Dumont .

 Pour terminer : deux plaques de rues , l'une pour Davout à Auxerre et surprise pour les Châtillonnais : celle du maréchal Marmont à Viry Châtillon ; une Avenue qui fait pratiquement toute la liaison entre un échangeur autoroutier et le centre ville de la localité...

Quelques ouvrages  à consulter :

 

Je n'ai pas pu reproduire la totalité du texte que m'a fort aimablement donné Christian Carli,  je n'ai pu en citer que quelques paragraphes...

Ce texte passionnant, qui  fourmille de faits, de détails, sera visible dans son intégralité, dans le bulletin de la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais (SAHC) de 2026.

Vous pourrez vous le procurer gratuitement  en adhérant à la SAHC.

Merci à Christian Carli pour son magnifique texte, et à sa fille pour les illustrations.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 10 Mars 2025

ETROCHEY

 

1153 A ponte de Strichiaco usque ad rivulum Augustini

1189 Pons, villa de Estrichiaco

Vers 1250 Atroiché

1255 Pons de Troiché

1296 Estracheyum

1312 Estrocheyum

1337 Estroochi

1344 Estroicheyum

1371 Estrochez ou Estrochey ou Estroiché

1374 Estroichey

1545 Estrocher

1574 Estronchey

1635 Estreuché

1658 Estroché

1705 Estrechy

1786 Etrochey

(Origine des sources principales consultées et citées par Alphonse Roserot en 1924 : Abbaye de Pothières. Archives de Haute-Marne.Abbaye Notre-Dame de Châtillon. Archives de Côte d’Or. Abbaye de Molesme. Berthoud et Matruchot, II. Nouvel état général de 1783)

Une partie de la seigneurie appartenait jadis à l’abbé de Pothières, l’autre partie était au duc avant de devenir royale puis aliénée.

En 1789 le village dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne.

Sur le plan religieux, Etrochey n’était qu’une dépendance de la paroisse de Vix-Saint-Marcel. Pendant la période intermédiaire, le bourg forma avec Vix une municipalité du canton de Villers-Patras. (A. Roserot 1924)

LES ÉCARTS

-Beauregard , ancien fief, commune d’Etrochey (A.Roserot 1924)

1625 maison, pourpris…assiz au village d’Estrochey, appelée Beau Regard (archives de Côte d’Or)

1783 fief de Beauregard (Nouvel état général)

-Campus Dominicus, prieuré détruit près de Ville-Martin, dépendant de Molesme (A.Roserot 1924)

1085-1106  Campus Dominicus, juxta Osseum (J.Laurent, I)

-Le Moulin-du-Pont détruit (Garnier)

-Oseus, prieuré détruit, qui dépendait de l’abbaye de Molesme (A.Roserot 1924)

1102-1111 Nemus qui Oseus vovatur (J.Laurent,I)

-Ville-Martin, village détruit, commune d’Etrochey, où il y avait une chapelle ou église dépendant  de celle de Sainte-Colombe–sur-Seine.

Il y avait à Ville-Martin, au début du 12ème siècle, un prieuré dépendant de l’abbaye de Molesme, qui semble n’avoir duré que peu de temps (A.Roserot 1924)

1101 ecclesia S.Columbe cum capella ville Martini

1396 es arbues de Villemartin

1712 la contrée de Villemartin, paroisse et finage d’Etroché (abbaye de Molesme)

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 6 Mars 2025

 Vendredi 28 février 2025 a eu lieu, au musée du Pays Châtillonnais, le vernissage d'une exposition magnifique , celle proposée par l'artiste Malo A., intitulée "De plumes et d'Or".

Jérémie Brigand, Président de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais qui  a en charge le musée, a présenté  Malo A., peintre qui a réalisé des études très poussées en histoire de l'Art et en Art Plastique.

Elle a obtenu de nombreuses récompenses lors des expositions auxquelles elle a participé : des médailles et de très nombreux Prix.

Cécile Zicot, Directrice du Musée du Pays Châtillonnais a invité Malo A. à présenter ses peintures dans les salles du musée consacrées à la superbe collection d'oiseaux de Daguin.

Séduite par cette demande, Malo a pensé créer des peintures d'oiseaux, alors que le plus souvent elle représente des animaux poilus, comme des singes , des ours...

Malo A., de son vrai nom Malaurie Auliac, qui vit en Côte d'Or, à Nolay, a révélé les techniques qu'elle utilise pour créer ses superbes peintures : aquarelle, encre de chine ou peinture acrylique.

Sur la surface des tableaux d'oiseaux exposés au musée elle  a ajouté des feuilles d'or, ce qui les rend particulièrement magnifiques, surprenants et très élégants.

Marie-Claire Bonnet-Vallet, Vice-Présidente du Conseil Départemental, accompagnée de sa collègue Valérie Bouchard Conseillère Départementale, a tenu à  assister au vernissage de l'exposition  qui met en valeur le musée, mais aussi le Châtillonnais tout entier.

Madame Bonnet-Vallet qui est chargée du Tourisme au sein du Conseil Départemental, a admiré les peintures splendides  exposées et a félicité le Président de la Communauté de Communes et la Directrice  du musée pour cette façon extraordinaire de valoriser la collection d'oiseaux naturalisés de Fernand Daguin .

Hubert Brigand, Député de la circonscription a lui aussi été très séduit par les peintures de Malo A. si belles, si originales.

Il a confié qu'il incitait nombreux de ses collègues parlementaires a venir découvrir le nouveau musée que certains avaient visité pendant leur scolarité, musée  qui n'a plus rien à voir avec celui qui était installé dans la maison Philandrier.

Les invités ont ensuite admiré les peintures exposées, avec  un grand plaisir....

 

Venez au Musée du Pays Châtillonnais admirer le superbe travail de Malo A. :  des oiseaux diurnes et nocturnes, des plus grands aux plus petits, aussi beaux que les vrais, même plus beaux !! vous serez totalement émerveillés...

Vous pourrez retrouver beaucoup des  peintures de Malo A. en cliquant sur ce lien :

Malo A., peinture-animalière, Bourgogne

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 5 Mars 2025

 

Je n'avais pas diffusé la totalité de la conférence de Jean Millot "Au fil de la Seine", le texte, trop long, avait été refusé par les instances du blog.

Je l'ai donc scindé en deux.

Et aujourd'hui voici  la seconde partie de cette passionnante conférence, cette fois axée sur la Seine à Sainte-Colombe-sur-Seine.

Merci au conférencier pour son  texte et ses illustrations.

Vue générale, vue aérienne de Sainte-Colombe-sur-Seine :

En avril 1823, 45 hommes, puis 60 furent occupés à creuser les canaux et à élever les digues.

On embauche pour finir de creuser le canal des ouvriers de la Haute-Marne et de la vallée de Sainte-Reine, payés à raison de 3 fr. 50 la toise. Les différents terrassements ont coûté en salaires d’ouvriers 53.755 fr.

Claude Davin a l’entreprise de bâtir des logements pour les ouvriers. Ce travail est en pleine activité en mars 1823 avec 20 maçons.

Autre vue générale : fausse rivière, bief, écoles, mont Lassois :

Le cadastre de 1811 :

Avant les forges, le seigneur est Viesse. Moulin rouge, Fourneau, moulin du village

 le cadastre 1811 :

 Un plan de 1924 :

Charles Gentilhomme conducteur de travaux ingénieur des TPE. Règlementation de l’usine. Croquis des prises d’eau et empellements et ponts. 1 Pont 2 pont de fer prise d’eau de la turbine de la pointerie

Gravure Nesle 1853-1855 :

 Le vannage. La chute d’eau de 6 mètres de hauteur, machines à vapeur, turbine

 Les forges de Sainte Colombe :

 La turbine :

 Les forges Lehman-Paupe :

 

Le dragage du bief :

Sur une grande barge, six ouvriers s’affairent. Une chaîne avec des gros godets remontent les boues au sommet et les déversent dans l’immense plan incliné qui les refoule en contrebas. Il fallait aussi curer régulièrement tous les sous-biefs.

 Dragage du bief :

On aperçoit la roulotte des ouvriers.

 Dragage du bief. Le déversoir

La drague est installée près du pont bleu au niveau du déversoir qui alimente la fausse rivière. On distingue au centre les toits de l’ancien lavoir devant les logements de la cour Marmont.

La drague demeura longtemps immobilisée sur les bords du bief.

Vannage pour alimenter l’usine électrique, vers 1970 :

Après l’extinction des forges en 1913, les ateliers seront peu à peu transformés en magasins puis abandonnés. Pour utiliser la puissante chute d’eau, une usine électrique fut édifiée sur la digue en aval des vannes.

Date de création : 31/12/2020 ;  REF HYDRO société CENTRALE HYDRO ELECTRIQUE DE MEYRONNES 04 succursale à Sainte Colombe

En 1987, un nouveau pont bien banal avec une travée de 22 m de portage le remplaça.

Derrière la barque, la prise d’eau du très long canal qui rejoignait les hauts-fourneaux et, de là, passait sous le viaduc jusqu’au moulin de Roche.

La Passerelle :

Le Bas de la Craie écrite le 24 avril 1909 par le père photographe d’Irène Lucot. Cette halte de la famille Maloveste nous permet de voir l’abreuvoir installé au bas du pont de la fausse rivière. A l’angle de la place, près de la rue du calvaire, l’important tilleul vraisemblablement planté en 1792 à la Révolution. Il sera sacrifié le 11 décembre 1961, laissant beaucoup de nostalgie aux générations éprises de souvenirs et de témoins du passé. L’abri pour indigents à gauche fut construit en 1890.

“La Craé” : 

 

Qui ne connaît pas le célèbre pont des “fainéants” de Sainte Colombe ? Pourquoi ce surnom ? Certainement pas pour les équipes d’ouvriers qui après 12 heures de travail rentraient à la maison au village. Plutôt pour les curieux qui s’arrêtaient là pour discuter et surveiller les allées et venues entre la forge et le village ou pour les spectateurs du jeu de quilles situé en face.

Ce pont, avec ses bornes puis l’écriteau “route privée, passage interdit” était une véritable frontière donnant accès au domaine de la Compagnie des Forges et plus loin au parc Maître. A droite du pont, on s’amusait à voir les troupeaux de vaches descendre à l’abreuvoir.

Coteau de la Craie, cliché Bolzé, 1928:

 

En 1922, on aménagea le long de la falaise, pour ériger le Monument aux Morts. Un terrain offert par Roland et Juliette Durand.

Un coin près du Fourneau, cliché Brunclair, éd. C. et D., 1908 :

Sur un devis de 1817, le maréchal Marmont a déplacé le haut fourneau de son père. Il a édifié deux hauts fourneaux jumeaux puis un troisième contre la roche, les logements des ouvriers et une immense halle à charbon avec ses contreforts sur le sommet de la roche qui se trouve élevé à 20 pieds. Il a fallu creuser un canal de 1000 mètres pour la soufflerie qui était actionnée par une roue hydraulique.

Les hauts fourneaux furent éteints en 1869.

La forge fut approvisionnée en fonte de Haute-Marne grâce au chemin de fer puis de Neuves Maisons en Lorraine. Pour utiliser la force motrice du canal, on installa une scierie qui fabriquait tous les bois d’œuvre pour l’usine.

Vue générale, Bogureau 1904 :

En 1748, un architecte de Châtillon, Joseph Ours est chargé de diriger les travaux de construction d’un pont de pierre. Jugé insuffisant, en 1784 on construit une arche supplémentaire. Donc en allant du village à la gare, la première pile et la première grande arche sont de 1784 et le reste du pont est de 1748.

 Le fourneau :

 Vue aérienne Plan de situation :

Installée dans la partie ancienne de la nouvelle usine, une centrale électrique thermique devait fonctionner au charbon avec son immense cheminée de briques visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Mais on préféra se relier au réseau local de distribution de la Grosne.

Vue aérienne commentée :

La construction du viaduc :

Le viaduc, dès sa construction en 1863, a toujours figuré en bonne place dans les collections successives de cartes postales. Sur la carte de gauche apparaît le canal qui se dirige vers le moulin de Roche aux portes d’Etrochey.

Album Duchesne :

Vue aérienne du viaduc:

La pile de gauche a été reconstruite en 1946 après sa destruction par l’armée allemande en déroute.

Ce cliché permet cependant d’imaginer la technique de construction des quatre arches du viaduc.

Bords de la Seine, lavoir :

Le lavoir du quartier de la Forge sur la rive droite du bief était construit en face de la Cour Marmont. Il fut démoli et remplacé par le fameux lavoir debout au pied du mur du bief de la vieille forge. A l’arrière, la boulangerie de la coopérative.

Carte photo du lavoir :

Sainte-Colombe-sur-Seine. Le Coteau de la Craie, n°61, éd. Bogureau ,1906.

Le bief est un magnifique plan d’eau utilisé pour le canotage. Ici, Adrien Chamblant (1884-1910)  pilotant sa “nacelle”, le Rapide.Carte-photo d’Adrien Chamblant (toujours lui) qui répondait en 1907 au dos de la carte à un référendum du journal “Le Petit Parisien”.

Le Châtillonnais & l’Auxois du 8 décembre 1910 :

Obsèques d’un musicien

Lundi, à deux heures, ont eu lieu, à Sainte-Colombe, en présence d’une foule considérable, les obsèques de M. Adrien Chamblant, décédé à l’âge de vingt-sept ans.

La Lyre Châtillonnaise, dont le défunt faisait partie à titre de membre exécutant, s’était, malgré le mauvais temps, rendue à Sainte Colombe et assistait à la cérémonie, au cours de la quelle elle s’est fait entendre à plusieurs reprises, soit à l’église, soit sur le parcours suivi par le cortège funèbre.

 Un concours de pêche ...

bien joyeux...

Pour ceux et celles qui n'avaient pas consulté la première partie de la conférence de Jean Millot, consacrée au trajet de la Seine à Châtillon, la voici :

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 4 Mars 2025

Mardi 18 février 2025, les adhérents de l'association de "La distraction des malades" se sont réunis au local de l'association, la bibliothèque située au sous-sol du Centre Hospitalier Michel Sordel de Châtillon-sur-Seine.

La Présidente, Marie Joseph Wasik a présenté le rapport moral  où elle a rappelé que les bénévoles sont au service des malades de l'Hôpital et des résidents de la Maison de la Douix.

Avec Marie-Laure et Jean-Claude, les animateurs de l'EPAHD de la Douix ils travaillent, main dans la main, pour essayer sans cesse d'embellir l'horizon d'un public qui compte sur eux.

Les gens apprécient que l'on soit à leur écoute et aiment s'évader par la lecture, le chant, la musique le travail manuel créatif et la danse.

Rapport d'activités de l'année 2024

Au 31 décembre, l'association comptait 17 membres actifs, 12 d'entre eux habitent Châtillon-sur-Seine, 5 autres vivent à l'extérieur.

Ils se réunissent une fois par trimestre, les plannings sont faits en fonction des disponibilités de chacun. Plusieurs d'entre eux ont suivi la formation de bibliothécaire et encadrent le travail du groupe.

-Au Centre Hospitalier le chariot de livres passe dans les chambres un lundi sur deux de 14h30 à 16h30. En 2024,115 livres ont été prêtés dont 51 en GK (grande écriture)

-A l'EHPAD de la Douix, les chariots passent dans les chambres les 2èmes et 4èmes mercredis de chaque mois de 15h30 à 17h environ. En 2024, 301 livres ont été prêtés dont 187 en GK.

Les livres prêtés sont variés comme des romans, des livres policiers, des BD, des magazines, des documentaires, des biographies et des albums locaux.

La Médiathèque offre des livres en GK lors de son tri annuel, des particuliers en offrent, aussi en 2024 il n'y a pas eu d'achat de livres.

L'Animation à l'EPAHD de la Maison de la Douix

-L'association propose des causeries d'hier et d'aujourd'hui, très appréciées, qui réunissent un grand nombre de résidents pour un partage de lectures, poésies, contes, devinettes, dictons, charades et chansons, les 3èmes lundis de chaque mois de 14h15 à 15h45, sauf en juillet et en août.

-L'atelier de travail manuel et de tricot ouvert tous les jeudis de l'année de 14h à 16h permet aux résidents de réaliser des créations dont ils sont fiers. Ces dernières sont vendues le jour de la kermesse  et à une expo-vente en novembre.

-Les anniversaires sont fêtés chaque premier vendredi du mois : animations, goûter, petits cadeaux .

-En janvier c'est la galette des rois

-En décembre les résidents profitent d'un très bon goûter de Noël avec bûches, crémant, papillotes, clémentines et chocolats, chacun des résident reçoit un calendrier et un stylo.

-Les animations des  vendredis mensuels de  2024 ont été très nombreuses avec des musicien(ne)s, des chanteur(euse)s, un spectacle d'oiseaux, le Beaujolais nouveau avec de la brioche, et une belle veillée de Noël.

-La kermesse du dimanche 9 juin a été une journée de fête que les résidents et leur famille ont attendu avec impatience, il y avait du monde aux stands, Océane a fait chauffer son accordéon et on a dansé sur la pelouse, c'était super !

Le samedi 21 septembre l'association a participé à la foire aux livres, organisée par la Ville, dans le jardin de la mairie. Bénéfice  26€30.

 Rapport Financier

Jean Billiaut, trésorier de la Distraction des malades, a présenté un bilan très équilibré des finances.

Son rapport a été approuvé à l'unanimité

Projets pour l'année 2025 

En janvier l'association a été sollicitée pour la réparation et la mise à jour de la borne musicale mélo, dont chaque service peut profiter une semaine et cela en continu.

C'est une musique qui plait et fait du bien aux résidents, la réparation coûterait  417,60 €.

L'achat de tables solides pour le parc est toujours d'actualité, les résidents aiment y séjourner lorsqu'il fait beau, une fontaine y serait souhaitée....cette idée va certainement se réaliser grâce aux journées Châtillonnaises.Toutes les animations seront bien sûr pérennisées.

 Conseil d'administration et élections

Le conseil d'administration se compose de 9 membres élus .

Au bureau : 

Présidente Marie Joseph Wasik

Vice-Présidente : Martine Nicolas

Secrétaire : Christine Terebenec

Trésorier : Jean Billiaut

Trésorière adjointe Elisabeth François

Tous les membres du bureau font partie du tiers sortant, ils se représentent tous et sont élus à l'unanimité.

Marie Joseph Wasik a remercié la Municipalité de Châtillon-sur-Seine, présente  en la personne de Colette Roussel, pour sa subvention de 400€.

Valérie Bouchard, Conseillère Départementale a félicité l'association pour ses actions généreuses et a confirmé le maintien de la subvention du Conseil Départemental de 200€.

Anouck Michel, représentant la Direction du Centre Hospitalier a proposé de l'aide pour les actions de l'association qui sont tellement importantes pour les malades hospitalisés.

La Présidente a remercié toutes les personnes présentes, le représentants de l'hôpital et de la Maison de la Douix, les deux animateurs Marie-Laure et Jean-Claude pour leur super travail d'équipe.

Merci aux généreux donateurs, ceux qui font des dons pour la kermesse et ceux qui achètent des billets de tombola, toutes ces aides sont précieuses, cette année la kermesse aura lieu le dimanche 18 mai.

Marie Joseph Wasik a ensuite invité les personnes présentes au pot de l'amitié.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 3 Mars 2025

COULMIER-LE-SEC


722 In pago Duismense Columbario
1075-1099 Columbare Siccum
1145 Colomarium
Vers 1160 Columberium
1163-1179 Colummers ou Colummarium ( 1169) ou Columbarii (1178)
1204 Columès
1237 Colomiers
1255 Colummeyum Siccum
1269 Coulemeium ou Couloumeyum Siccum
1282 Colimex
1287 Colemeyum Siccum
1290 Colomeium Siccum
1292 Colomeyum Siccum
1306 Colomerrium Siccum
1370 Colomex le Sec
1371 Coulemiers le Seq
1372 Colemeix
1376 Colemers le Sec ou Coulemiers le Scot
1377 Colomeix
Vers 1380 Colomes le Soc
1382 Colombey le Sec
1391 Colemex le scoc
14ème siècle Colombeyum Siccum
1410 Coulommiers le Sec
1418 Colemiers le sec ou Coulemiers le Sec
1423 Colomex le Sec
Fin du 14ème siècle Colombeyum Siccum
1574 Colemier le Sec ou Coulemiers
1589-1592 Colommier le Sè
1629 Coulemier ou Coulemer ou Colemer ou Coulmiers
1635 Coullemier le Sec
1657 Coulemiers le Secq
1684 Colmié le Sec ou Colmier le Sec ou Coulmiers
1697 Columiers le Sec
1698 Coulmier le Sec
1786 Colmiers le Sec


(Origine des sources principales consultées et citées par Alphonse Roserot : Cartulaire de Flavigny.  Laurent,I. Abbaye Notre-Dame de Châtillon. E.Petit : Cartulaire de Fontenay. Quantin : cartulaire général et Quincy. Archives de Côte d’Or. Chartreuse de Lugny. Prost : inventaire, I.  Longnon : Pouillés. Archives Nationales. Pouillé de l’Horme)


En 1789, le bourg dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne.

Son église, sous le vocable de saint Germain (anciennement de saint Pierre) était le siège d’une cure du diocèse de Langres, doyenné de Molesme, à la présentation de l’abbé de Notre-Dame de Châtillon-sur-Seine.

Il y avait autrefois en ce lieu, un prieuré, peut-être prieuré-cure, car un pouillé du 14ème siècle mentionne le « Prior de Colombeyo Sicco ».

Une partie de la seigneurie appartenait à la Chartreuse de Lugny.

Pendant la période intermédiaire, le village fit partie du canton d’Aisey-le-Duc (sur Seine) (A.Roserot 1924)


 LES ÉCARTS


-La Combe Noire, ferme, 3,5km au sud-est, 1 feu, 7 habitants (Insee 1951)
1666 Commenoire (Archives de Côte d’Or
1783 Combe-Noire (Nouvel état général)
-La Maladière, lieu-dit (A.Roserot 1924)
1372 La Maladière emprès Colemeix (Archives de Côte d’Or)
-L’Estrée, lieu-dit, commune de Coulmier-le-Sec (A.Roserot 1924)
1196  apud Colomarium mansus in capite vici qui dicitur l’Estrée (N.D. de Châtillon)
1269  apud Coulemeium in vico vulgaliter dicto Petite Estrée (N.D. de Châtillon)
-L’Hermitage, ou l’Ermitage (Garnier), ferme, 0,5km, 1 feu, 6 habitants (Insee 1951)
-Le Moulin, écart 1km au sud-sud-est, 1 feu, 2 habitants (Insee 1951)
A.Roserot écrit Le Moulin-à-Vent, moulin détruit
1783 La Maison du Moulin à Vent (Nouvel état général)
-Les Principaux, ferme, 3km au sud-sud-est, 0 feu,0 habitant (Insee 1951)
1657 métairie des Principaux (Archives de Côte d’Or)
-Les Rippes, ferme (A.Roserot 1924) 2,5km au sud-sud-est, 1 feu, 7 habitants (Insee 1951)

AUTRES LIEUX


-Bratigné, ruelle de Coulmier-le-Sec (A.Roserot 1924)
-Saint-Jacques, chapelle (Cassini)

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 1 Mars 2025

Dessins de Bombled pour illustrer le "Mémorial de Sainte-Hélène" :

Mameluck-Escadron attaché au régiment de chasseurs à cheval :

Napoléon créa des régiments de dromadaires : 

Garde Impériale : grande et petite tenue : 

 Garde Impériale : gardes d'Honneur :

Voici l'histoire d'Edme Gérard, valeureux capitaine châtillonnais de la Grande Armée de Napoléon Ier :

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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