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Montliot-et-Courcelles, un village châtillonnais et ses écarts

par Christaldesaintmarc

MONTLIOT-ET-COURCELLES

Montliot : A Roserot écrit Mont-Liot (1924)

1075-1099 Fulbertus de Monte Lon

1112 Mons Leulfi

1129 Mons Leonis

1169 Montelion

Fin du 12ème siècle Mon Leon

1200 Montleod

1201 Montleont

1264 Mons Leo

1276 Monlyot

1348 Mons Lieti

1361 Montliet

1363 Montlyot ou Mont Liot

1365 Montlion

1376 Mont-Liot

1391 Montliost

1476 Montliost

1491 Montlyost

1507 Montléon

1635 Montluot

1758 Montleot

18ème siècle Montleiot

19ème siècle Montliot-et-Courcelles-les-Rangs

(Origine des sources principales consultées et citées par A.Roserot : J.Laurent,I,. Abbaye Notre-Dame de Châtillon. Archives de Côte d’Or.Cassini.Dictionnaire des Postes de 1884)

En 1789, Montliot dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne. Son église, sous le vocable de saint Didier, était le siège d’une cure du diocèse de Langres, doyenné de Châtillon, à la présentation de l’abbé de Pothières.

L’abbé de Notre-Dame de Châtillon en était seigneur en partie (A.Roserot 1924)

LES ÉCARTS

-Courcelles, 0,8km au nord-ouest, 35 feux, 185 habitants (Insee 1951)

Hameau de la commune de Montliot. A Roserot écrit Courcelles-les-Rangs, commune de Mont-Liot

1276 Corcellae

1293 Corcelles les Rans (N.D.de Châtillon)

1363 Courcelles les Ranz

1371 Courcelles les Rans

Vers 1380 Courcelles

1558 Courcelles les Rands (N.D. de Châtillon)

1568 Courcelles les Rangs

1574 Corcelles les Rendz

1610 Corcelles

1612 Corcelles les Rancz

1657 Corcelles les Granges

1684 Courcelle les Rangs

1768 Courcel les Rangs (N.D. de Châtillon)

1779 Courcelle (le Conducteur français)

Ce hameau fut, pendant la période intermédiaire, le siège d’une commune du canton de Villers-Patras.

Un décret du 11 janvier 1811 l’a réuni à la commune de Mont-Liot (Montliot)

-La Pierre-Levée, lieu-dit commune de Montliot, au finage de Courcelles-les-Rangs (A Roserot 1924)

1276 locus qui dicitur Pierre Levée (Abbaye Notre-Dame de Châtillon)

-Les Gravières, hameau détruit (A Roserot 1924)

1276 Graveriae

1293 Les Gravières (Abbaye Notre-Dame de Châtillon)

1363 Les Gravères

Vers 1371 Granvères

1574 Gravière (Archives de Côte d’Or)

-Les Grilles, maison isolée (A Roserot 1924)

-Maisonnette passage à niveau n°2, 1,5 km à l’ouest, 1 feu, 6 habitants (Insee 1951)

AUTRES LIEUX

-La Douix, fontaine, commune de Mont-Liot (A.Roserot 1924)

-La Fontaine-Barre, fontaine (A.Roserot 1924)

-Les Lavoirs, lavoir à mine (Garnier)

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Quelques dessins représentant l'empereur Napoléon Ier...

par Christaldesaintmarc

Quelques gravures de Bombled  pour illustrer le "Mémorial de Sainte-Hélène". 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et, quand-même, quelques instants de bonheur....

 

 

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Visite du château de la Malmaison où vécut l'impératrice Joséphine (Premier étage)

par Christaldesaintmarc

Après avoir visité le rez-de-chaussée du château de la Malmaison, les Amis du Musée du Pays Châtillonnais se sont rendus à l'étage où se trouvent les appartements privés qui accueillirent  Napoléon et Joséphine. 

 Le salon de l'Empereur :

Ce salon occupe l'emplacement de deux pièces, une chambre pour le valet de chambre et le salon de l'empereur proprement dit.

Les quatre fauteuils en bois doré proviennent de la chambre de Napoléon au château de Saint-Cloud .

Le guéridon octogonal provient d'une vente de la Malmaison, il fut racheté par Napoléon III.

Les deux tableaux ont été peints par Andrea Appiani.

Il s'agit de Napoléon Ier en "petit habillement" de roi d'Italie, et de l'Impératrice Joséphine , reine d'Italie.

(A noter que les Amis du Musée ont visité ensuite une superbe exposition de tableaux d'Appiani au château de Bois Préau, exposition où figure en bonne place un portrait du maréchal Marmont qui se trouve habituellement au musée de Châtillon-sur-Seine).

On peut aussi admirer un portrait de la reine Hortense par Jean-Baptiste Regnault.

et un autre tableau de Joséphine peinte par Robert Lefèvre.

La chambre de l'Empereur  :

La chambre de Napoléon, et une chambre vraisemblablement destinée à un valet de chambre,   occupaient l'emplacement de cette pièce. La présentation actuelle restitue le décor de la chambre de 1814.

Le lit est celui qu'occupait le Prince Eugène aux Tuileries.

Les sièges sont recouvert d'un casimir jaune à galon noir conforme à la description de l'inventaire de 1814.

Le guéridon avec plateau en porphyre rouge a été livré à Joachim Murat, à l'Elysée

La barbière est au chiffre du Prince Eugène. 

La pendule  est intitulée "L'oubli du temps", de Galle, bronzier. 

Cette copie de l'habit du Premier Consul a été exécutée par les élèves de l'école Duperré durant l'année 2022-2023.

Dans un autre salon on peut admirer la "Table d'Austerlitz ".

Cette superbe table est en porcelaine, bronze doré et âme de chêne.

Le plateau a été peint par Jean-Baptiste Isabey, le piétement a été sculpté par François-Antoine Gérard, et les bronzes sont de Pierre-Philippe Thomire. 

Cette table fut commandée en 1806 à la manufacture de Sèvres.

Au centre, le médaillon représente l'Empereur.

Il est entouré de rayons portant le nom de batailles , séparant de plus petits médaillons avec les portraits de ses compagnons maréchaux. 

Y figure bien sûr le Maréchal Marmont, Duc de Raguse. 

Dans cette armoire on admire  des épées impériales... 

Des tableaux représentant le général Bonaparte... 

Voici la boussole que le jeune Bonaparte utilisait à l'école militaire de Brienne. 

Dans le salon suivant on admire des services de table utilisés à la Malmaison, en porcelaine de Sèvres. 

Cet autre salon comporte de magnifiques fauteuils provenant  du boudoir de l'Impératrice à Saint-Cloud. 

Un portrait de Joséphine par Antoine-Jean Gros : 

Un portrait d'Eugène de Beauharnais par Butz. 

La chambre à coucher de l'Impératrice : 

La chambre, à l'origine de forme rectangulaire, a cédé la place en 1812 à une chambre de forme circulaire sur un projet de Berthault.

La restitution a été faite d'après une aquarelle ancienne.

C'est dans cette chambre que mourut Joséphine. 

Ce nécessaire de toilette a été livré à l'Impératrice Joséphine aux Tuileries en 1806, puis passé à la Malmaison au moment du divorce. 

La chambre ordinaire de l'Impératrice :

C 'est dans cette pièce, plus claire et plus riante  que dans la grande chambre d'apparat, que se tenait plus volontiers l'Impératrice.

Le lit est en acajou, un miroir psyché se trouve à droite.

Sur le secrétaire, une toilette de voyage de 1805. 

Le boudoir de l'Impératrice

Les meubles que l'on voit dans ce boudoir  étaient présents  du vivant de Joséphine. 

Des tabourets, un serre-papiers aux armes de Joséphine... 

et un joli tableau représentant Napoléon, Joséphine, Hortense devant Le temple d'amour du parc à l'anglaise de la Malmaison.

 

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Découverte de la Malmaison, la dernière demeure de l'Impératrice Joséphine (rez-de-chaussée)

par Christaldesaintmarc

Les Amis du Musée du Pays Châtillonnais ont proposé à leurs adhérents  la découverte  de deux lieux associés au Premier Empire : le château de la Malmaison et  la demeure de Bois-Préau.

La Malmaison est actuellement en rénovation, extérieure seulement, heureusement 

Sur la façade on admire des duos de statues entre les fenêtres. 

L'entrée  représente une tente militaire...

 

Notre guide a expliqué l'origine  de la Malmaison et ses différents propriétaires au cours du temps.

Joséphine Bonaparte fut séduite par ce petit château et demanda à son époux de l'acheter.

De 1800 à 1802, lors du Consulat, la Malmaison fut le siège du gouvernement de la France, avec les Tuileries.

En 1802, Joséphine et Napoléon s'installèrent à Saint-Cloud, mais Joséphine vint souvent à la Malmaison pour aménager le château, et profiter de son immense parc.

Après son divorce, en 1809, Napoléon offrit à Joséphine la propriété et tout ce qui s'y trouvait. c'est là qu'elle mourut en 1814.

C'est son fils Eugène de Beauharnais qui hérita du domaine, mais à sa mort sa veuve le vendit à un banquier suédois, puis il fut racheté par la reine Christine d'Espagne celle-ci le céda à Napoléon III.

Celui-ci, petit-fils de Joséphine et neveu de Napoléon Ier était très attaché à la Malmaison et voulut en faire un Musée Napoléonien.

La guerre de 1870 mit un terme aux projets de l'empereur déchu, le château fut très endommagé et occupé par une caserne

En 1896, le château fut sauvé par un mécène Daniel Iffla qui le restaura et l'offrit à l'Etat français en 1903. la Malmaison devint un musée en 1905.

Il  a fallu le restaurer et le remeubler d'éléments d'époque, puisés dans les collections nationales.

Le vestibule  :

La restauration de 1991-1992 a fait apparaître les couleurs de 1812 : faux granit, faux porphyre, faux bois. Les colonnes en stuc ont été posées en 1800 pour consolider les poutres du plafond

Du temps de Joséphine des volières y abritaient des oiseaux d'Amérique, d'Afrique, d'Asie et du Brésil : aras, cacatoès, perroquets, perruches et inséparables. 

On y voit de belles décorations dorées sur les murs...

 

On y a installé  la statue de Bosto, de 1808 : "L'Amour lançant ses traits et s'envolant", plâtre patiné bronze...

et "L'Amour prêt à lancer un trait" de Tassaert (1780)

Des bustes sont installés autour du vestibule... Napoléon...

et Letizia Bonaparte, sa mère.

La salle à manger :

Elle est décorée en 1800, dans le style pompéien par Fontaine, les danseuses ont été peintes par Louis Laffite en 1817

La table en acajou provient, nous dit notre guide, de l'Elysée et servit à Joachim Murat, les 12 chaises viennent  des Tuileries.

Il n'existe pas de cheminée dans cette salle à manger, car le chauffage se fait par le sol ...En effet  les cuisines et leurs poëles sont en dessous.

La salle du Conseil

Les fréquentes réunions des Ministres à la Malmaison ont très vite nécessité la création d'une salle du Conseil qui fut aménagée par l'architecte Fontaine.

Tout le mobilier ainsi que les portes ont été restaurés en 1992-1993 par un don de la ville de Memphis (Tennessee, état des U.S.A.)

 

On y voit le portrait de Madame Mère :

et de Joséphine Bonaparte

Le drapé au-dessus de la porte qui mène à la bibliothèque est magnifique !

La bibliothèque :

En abattant les cloisons de trois petites pièces, Fontaine a pu créer une vaste bibliothèque dont les boiseries d'acajou ont été confiées aux frères Jacob. 

Assez peu restaurée, la pièce a gardé ses couleurs d'origine.

 

Au fond, le bureau où s'installait le Premier Consul pour travailler.

La salle de billard :

Déjà utilisée par sa précédente propriétaire, la salle de billard a conservé son usage avec Joséphine qui aimait jouer au billard.

Les couleurs d'origine : vert sur les murs et terre d'Egypte avec filets couleur amarante ont été dégagées lors des restaurations de 1994-1995.

Le salon doré

La pièce aménagée en 1800 était ornée d'un lambris d'acajou surmonté de pilastres qu'encadrait un tissu vert sur lequel de détachaient des tableaux de Gérard et de Girodet.

Ce salon a été fortement endommagé pendant la guerre de 1870.

Les sièges en bois doré ou acajou proviennent du salon de madame Bonaparte à Saint-Cloud.

Le métier à broder au premier plan est celui de l'Impératrice Marie-Louise.

La pendule représente le Génie des Arts.

Une bien belle décoration au plafond. 

Le salon de musique :

Le décor de la pièce fut exécuté en dix jours par les frères Jacob et le peintre Moench d'après les dessins des architectes Percier et Fontaine.

Parvenu à nous presque intact, il a été restauré en 1994, dans son état de 1800.

Dans ce salon on exposait des tableaux modernes, tandis que les œuvres anciennes et antiques étaient accrochées dans la grande galerie.

On y admire le piano-forte de la reine Hortense...

La harpe de l'Impératrice Joséphine...

et un piano-forte vertical en forme d'orgue

La visite s'est poursuivie par le premier étage qui contient des merveilles...

Un article prochainement.

 

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Noyers sur Serein, cité médiévale...

par Christaldesaintmarc

 Noyers sur Serein possède de nombreuses très belles maisons à pans de bois du XIVème et du XVème siècle.

Ce qui est admirable dans ces maisons, ce sont les sculptures qui ornent la base des pans de bois, des sculptures fraîches et souvent naïves qu'on ne se lasse pas d'admirer...

En voici quelques unes :

Noyers sur Serein, cité médiévale...

Noyers sur Serein, cité médiévale...

Noyers sur Serein, cité médiévale...

Noyers sur Serein, cité médiévale...

Noyers sur Serein, cité médiévale...

Noyers sur Serein, cité médiévale...

Noyers sur Serein, cité médiévale...

Noyers sur Serein, cité médiévale...

Noyers sur Serein, cité médiévale...

Noyers sur Serein, cité médiévale...

Noyers sur Serein, cité médiévale...

Vers le "Saut Parabin" j'ai vu cette sculpture de gargouille décorant une maison moderne.

Tous les ans, un stage de sculpture sur pierre, intitulé le "gargouillosium"a lieu à Noyers sur Serein.. Fabien Ansault y a participé , plusieurs de ses gargouilles ornent sa cour !

Noyers sur Serein, cité médiévale...

Pour terminer cette visite de Noyers sur Serein, j'ajoute ces quelques remarques de mon ami Eulglod, (qui réalise un site intéressant sur le  Morvan) :

Ce charmant village, et vos photos le prouvent, à mis "hors la loi" (ou presque) les fils, poteaux, antennes et autres paraboles. C'est aussi cette raison qui lui permet d'être un lieu prisé pour différents tournages cinématographiques.


En voici la liste :

  • En 1947, André Berthomieu choisit Noyers-sur-Serein pour son film Amour, délices et orgues.
  • En 1966, la scène de l'auberge dans La Grande Vadrouille de Gérard Oury a été tournée dans une maison de Noyers. Bourvil et Louis de Funès en cavale posent leurs bicyclettes contre un mur et se glissent dans une auberge en plein banquet SS.
  • En 1982, une partie du feuilleton L'esprit de famille, de Roland-Bernard, a été tournée dans le centre ville, notamment devant la marie de Noyers, et devant l'église, avec les acteurs Maurice Biraud, Véronique Delbourg et Érik Colin.
  • Début 1984, le groupe anglais Duran-Duran  a en partie tourné le clip de la chanson New Moon on Monday dans les rues du village.
  • En 1986, Giorgio Treves tourne quelques scènes de son premier long métrage, Le Mal d’aimer.
  • En 1988, pour Antenne 2, Josée Dayan installe sa caméra à Noyers pour réaliser Le Chevalier de Pardaillan, téléfilm en 15 épisodes.
  • En 1990, une partie du téléfilm L'Enfant des loups a été tourné dans la ville.
  • Pendant l’été 2006, le petit bourg médiéval se transforme en décor de cinéma le temps de quelques jours. Un retour dans les années 1645, de la terre battue dans les rues, c’est Molière de Laurent Tirard qui y est tourné, avec Romain Duris, Fabrice Luchini, Laura Morante, Édouard Baer et Ludivine Sagnier. La même année, Hollywood posera aussi ses caméras à Noyers, pour les scènes du village dans le film Stardust de Matthew Vaughn avec Robert De Niro et Michelle Pfeiffer.
  • En 2009, Noyers a servi de décors pour la 8e saison d'Une famille formidable, diffusée sur TF1. En 2011, trois épisodes de la 9e saison de la série sont également tournés, en juin, à Noyers.

 

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Deux haïku de saison...sur les fleurs de prunier de mon jardin...

par Christaldesaintmarc

 

Un haïku de saison...

Les japonais sont les maîtres du haïku.

Si le vent d’est se lève,
envoie-moi ton odeur, fleur de prunier
Et si tu n’as plus de maître,
n’en oublie pas pour autant le printemps

(Sugawara no Michizane)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sugawara_no_Michizane

Le prunier en fleur
attend son maître
dans le jardin

(Takarai Kikaku)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Takarai_Kikaku

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Massingy, un village châtillonnais et ses écarts

par Christaldesaintmarc

MASSINGY

A.Roserot écrit : Massingy-lez-Châtillon (1924)

1139-1145 Masingeium ou Mansingeiacum ou Massengeiacum

1145 Massengiacum ou Massingiacum

1180-1193 Massingé ou Messingiacum ou Messumgei (1185)

1195 Masseingi

1200 Masengeium ou Massingeium

1237 Masingeyum

1260 Massingeyum

1266 Massyngeyum

1277 Messingeium

1334 Massengeyum

1371 Massingey ou Macingey

1378 Marsengé

14ème et 15ème siècles Messingeyum ou Massigneyum ou Massingy (1485)

1508 Messangy

1523 Maxingé

1571 Messigny

1573 Massigny

1574 Massangey

1577 Massangey

1681 Massingi

(Origine des sources consultées et citées par A.Roserot : Archives de la Haute-Marne. Abbaye Notre-Dame de Châtillon. Archives de Côte d’Or. Archives nationales)

En 1789, le bourg, appelé Massingy-lez-Châtillon dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne.

Son église, sous le vocable de saint Vincent martyr, était le siège d’une cure du diocèse de Langres, doyenné de Châtillon, à la présentation de l’abbé de Notre-Dame de Châtillon (A.Roserot 1924)

LES ÉCARTS

-La Bergerie, ferme détruite (A.Roserot 1924)

1392 grange appellée Bergerie (Archives de Côte d’Or)

-La Grange-aux-Clercs, ferme, 2km au sud-sud-ouest, 1 feu, 6 habitants (Insee 1951)

1783 Grange-au-Clerc (Nouvel état général)

18ème siècle  Grange-aux-Clercs (Cassini)

-La Maladière, lieu-dit (A.Roserot 1924)

1372 lieu dit : A la Maladière (Archives de Côte d’Or)

-La Métairie, ferme détruite, près de Massingy-lez-Châtillon (A.Roserot 0924)

1293 grange de la Mettoierie (abbaye Notre-Dame de Châtillon)

-Le Four, lieu-dit (A.Roserot 1924)

-Maisonnette au passage à niveau N° 40, 2km au sud, 1 feu, 1 habitant (Insee 1951)

AUTRES LIEUX

-La Margelle, fontaine (Intérieur)

-Le Chemin-Levé, ancienne voie qui passe entre les deux jumeaux et aboutit à Etrochey, par Mont-Liot (A.Roserot 1924)

1255 molendinum dictum de Quatre Pierres, et a dicto molendino usque ad magnum cheminum levatum tendentem ad pontem d’Etroiché (Archives de Haute-Marne)

-Les Jumeaux, deux monticules, l’un de la commune de  Massingy-lez-Châtillon, l’autre de celle de Prusly-sur-Ource, entre lesquels passe la voie romaine de Châtillon à Langres (A.Roserot 1924)

1176 forest des Gimeals

1260 Gymellus Cassanyae

1276 Gymellus Cassaigniae (Abbaye Notre-Dame de Châtillon)

1643 Le Jumeau de la Chassaigne (Archives de la Haute-Marne)

1779 Les Deux Jumeaux (Conducteur François)

18ème siècle Tertres des Jumeaux (Cassini)

19ème siècle : Le Jumeau de Massingy, le Jumeau de la Chassaigne (Etat-major)

 

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Quelques dessins représentant le jeune Napoléon Bonaparte ...

par Christaldesaintmarc

Impossible actuellement de trouver des caricatures qui ne soient pas haineuses envers les grands de ce monde, les religions, les mœurs nouvelles etc...etc....

Je préfère donc publier d'anciens dessins que je trouve très beaux,  réalisés par Bombled  pour illustrer le "Mémorial de Sainte-Hélène".

Aujourd'hui , les débuts dans la carrière militaire d'un certain  Napoléon Bonaparte...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Kalarash, musique des Balkans, a enflammé le TGB par la beauté et la richesse de son interprétation !

par Christaldesaintmarc

Le groupe Kalarash a été choisi en 2025 par le Zonta-Club de Châtillon-sur-Seine, pour emmener musicalement les spectateurs au travers des Balkans, aux rythmes endiablés  des musiques hongroises, slovaques, grecques, roumaines.

Avant le concert de Kalarash, Josie Amizet, Présidente du Zonta-Club Châtillonnais a présenté les actions de son Club en faveur des femmes ...

Monsieur Lemaire, Maire de Châtillon-sur-Seine s'est dit horrifié du nombre de féminicides qui augmente sans cesse, et aussi de la précarité des femmes dans le monde.

La ville soutient le Zonta en éclairant la porte de Paris en orange et fait entourer la fontaine  de la Place principale de slogans de soutien aux femmes.

Le groupe Kalarash explore depuis 12 ans les musiques traditionnelles d'Europe de l'Est et des Balkans.

Kalarash se produit régulièrement en s'inspirant de petits orchestres à cordes, le taraf pour la musique de Roumanie ou le kapelye pour la musique klezmer.

Ce quatuor au talent fou interprète des airs de danse, tantôt cérémoniels, tantôt vifs,des chansons yiddish traditionnelles et de cabaret, des ballades roumaines...

Agathe Llorca, au violon alto :

 David Lefebvre aux guitares :

 Xavier Nunez à la contrebasse :

 Samuel Maquin à la clarinette :

 Agathe LLorca  chante aussi...

ainsi que David Lefebvre : 

Les éclairages ont magnifié la musique  joyeusement endiablée interprétée par ces quatre musiciens exceptionnels. 

Les spectateurs enthousiastes ont applaudi chaleureusement le groupe  Kalarash ...

Un seul regret : que des amateurs n'aient pu danser aux rythmes de ces  musiques si entraînantes !

Une soirée éblouissante que personne n'oubliera .

Merci au Zonta Club d'avoir programmé Kalarash qui a fait le bonheur des spectateurs venus très nombreux, ils ont bien eu raison !

 

 

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Sur les traces de Claude Bornot dans l'église Saint-Jean-Baptiste de Chaource

par Christaldesaintmarc

Jean-Luc Liez Docteur en Histoire de l'Art et chercheur à l'Université de Lorraine, s'est intéressé tout particulièrement à un sculpteur champenois du temps de la Renaissance, Claude Bornot.

Ce dernier n'a laissé que peu de traces documentaires sur son travail, mais plusieurs chercheurs ont rassemblé des observations qui ont permis à Monsieur Liez  de tenter une analyse comparative des éléments de sculpture  d'ordre vestimentaire, mais aussi gestuelle, et sur la chevelure des personnages qui caractérisent le travail de Claude Bornot.

Son étude passionnante a été rassemblée dans cet ouvrage qu'il a présenté en conférence à Châtillon-sur-Seine en 2023, à la demande de la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais .

En mars 2025, il  a bien voulu accompagner les membres de la Société  à la découverte des chefs d'œuvre de Claude Bornot visibles dans l'église Saint-Jean-Baptiste de Chaource.

Voici tout d'abord le merveilleux retable  de la Passion.

Le retable de la Passion de Claude Bornot se compose de trois panneaux ...

...que Jean-Luc Liez a détaillés pour nous.

Le panneau de gauche nous montre l'arrestation de Jésus.

La scène fourmille de personnages, avec de multiples détails un peu cachés

On voit Judas agenouillé aux pieds du Christ, implorant son pardon (scène très rarement représentée par les artistes) 

Le panneau central représente la Passion  du Christ.

La partie haute  montre le Christ  sur la croix. A gauche un soldat (ressemblant au gardien colérique du sépulcre de Châtillon-sur Seine), va procéder à la crucifixion du bon larron. 

A droite du Christ on remarque  le temple de Jérusalem, tout à droite on voit Judas pendu.

A gauche du Christ apparait le clocher d'une église des Riceys(Bas ou Haut)

En bas, Marie-Madeleine, portant un pot d'onguent destiné à l'Onction,  se trouve près de la Vierge Marie évanouie .

 La tenue de la Vierge en pâmoison...

... ressemble énormément à celle portée par Marie dans le sépulcre des Cordeliers de Saint-Vorles, à Châtillon-sur-Seine...

Le panneau de droite représente la Résurrection .

Le Christ  au visage apaisé, semble différent de celui de la Crucifixion, sa barbe est bifide et son perizonium n'est pas le même.

 Les visages et les vêtements des soldats sont moins caricaturaux  que dans les autres panneaux, aussi  Jean-Luc Liez pense que cette réalisation est l'œuvre d'un autre sculpteur, peut-être un associé, qui a pris le relais de Claude Bornot alors que ce dernier était sans doute appelé ailleurs.

A la base du retable on voit les apôtres entourant le Christ .

 

 

Au sommet du retable, les statues de prophètes qui ont annoncé la venue du Messie, sans doute  Esaïe...

Néphi ?

et sûrement Moïse et ses tables de la Loi.

La Vierge au rameau fleuri est aussi une superbe œuvre de Claude Bornot.

On retrouve  dans cette sculpture les éléments caractéristique du travail du sculpteur champenois : le nœud en tapon , les cheveux tressés, le poignet cassé...

Marie porte un rameau d'aubépines ou de roses fleuries, qui rappelle les Vierges au bouquet, fréquentes en Champagne à cette époque.

Ce qui étonne c'est la nudité de l'enfant Jésus, représentation sans doute dûe à une influence italienne. 

Saint Jean l'Evangéliste présente un visage assez féminin avec une chevelure bouclée et un "accroche-cœur"...

Il est vêtu d'une longue tunique, et avance le pied en avant de façon martiale.

Il tient à la main un livre, peut-être celui sur lequel il a écrit son Evangile ?

Dans l'église de Chaource, on trouve  une étonnante représentation de Sainte Scolastique . En effet  cette sainte est peu connue en Champagne à l'époque de Claude Bornot. Néanmoins les signes caractéristiques du sculpteur sont bien présents : nœuds en tapon, chevelure, poignet "cassé".

Merci à Monsieur Liez pour tous les détails donnés sur les statues de Claude Bornot, mais aussi sur tout le reste du mobilier extraordinaire de l'église de Chaource, en particulier sur la mise au tombeau sculptée par le Maître de Chaource. (et non par Claude Bornot).

Rappel : C'est Claude Bornot qui a sculpté le sépulcre des Cordeliers visible dans l'église Saint-Vorles de Châtillon-sur-Seine :

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