Découverte de la Malmaison, la dernière demeure de l'Impératrice Joséphine (rez-de-chaussée)
Les Amis du Musée du Pays Châtillonnais ont proposé à leurs adhérents la découverte de deux lieux associés au Premier Empire : le château de la Malmaison et la demeure de Bois-Préau.
La Malmaison est actuellement en rénovation, extérieure seulement, heureusement
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Sur la façade on admire des duos de statues entre les fenêtres.
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L'entrée représente une tente militaire...
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Notre guide a expliqué l'origine de la Malmaison et ses différents propriétaires au cours du temps.
Joséphine Bonaparte fut séduite par ce petit château et demanda à son époux de l'acheter.
De 1800 à 1802, lors du Consulat, la Malmaison fut le siège du gouvernement de la France, avec les Tuileries.
En 1802, Joséphine et Napoléon s'installèrent à Saint-Cloud, mais Joséphine vint souvent à la Malmaison pour aménager le château, et profiter de son immense parc.
Après son divorce, en 1809, Napoléon offrit à Joséphine la propriété et tout ce qui s'y trouvait. c'est là qu'elle mourut en 1814.
C'est son fils Eugène de Beauharnais qui hérita du domaine, mais à sa mort sa veuve le vendit à un banquier suédois, puis il fut racheté par la reine Christine d'Espagne celle-ci le céda à Napoléon III.
Celui-ci, petit-fils de Joséphine et neveu de Napoléon Ier était très attaché à la Malmaison et voulut en faire un Musée Napoléonien.
La guerre de 1870 mit un terme aux projets de l'empereur déchu, le château fut très endommagé et occupé par une caserne
En 1896, le château fut sauvé par un mécène Daniel Iffla qui le restaura et l'offrit à l'Etat français en 1903. la Malmaison devint un musée en 1905.
Il a fallu le restaurer et le remeubler d'éléments d'époque, puisés dans les collections nationales.
Le vestibule :
La restauration de 1991-1992 a fait apparaître les couleurs de 1812 : faux granit, faux porphyre, faux bois. Les colonnes en stuc ont été posées en 1800 pour consolider les poutres du plafond
Du temps de Joséphine des volières y abritaient des oiseaux d'Amérique, d'Afrique, d'Asie et du Brésil : aras, cacatoès, perroquets, perruches et inséparables.
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On y voit de belles décorations dorées sur les murs...
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On y a installé la statue de Bosto, de 1808 : "L'Amour lançant ses traits et s'envolant", plâtre patiné bronze...
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et "L'Amour prêt à lancer un trait" de Tassaert (1780)
Des bustes sont installés autour du vestibule... Napoléon...
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et Letizia Bonaparte, sa mère.
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La salle à manger :
Elle est décorée en 1800, dans le style pompéien par Fontaine, les danseuses ont été peintes par Louis Laffite en 1817
La table en acajou provient, nous dit notre guide, de l'Elysée et servit à Joachim Murat, les 12 chaises viennent des Tuileries.
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Il n'existe pas de cheminée dans cette salle à manger, car le chauffage se fait par le sol ...En effet les cuisines et leurs poëles sont en dessous.
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La salle du Conseil
Les fréquentes réunions des Ministres à la Malmaison ont très vite nécessité la création d'une salle du Conseil qui fut aménagée par l'architecte Fontaine.
Tout le mobilier ainsi que les portes ont été restaurés en 1992-1993 par un don de la ville de Memphis (Tennessee, état des U.S.A.)
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On y voit le portrait de Madame Mère :
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et de Joséphine Bonaparte
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Le drapé au-dessus de la porte qui mène à la bibliothèque est magnifique !
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La bibliothèque :
En abattant les cloisons de trois petites pièces, Fontaine a pu créer une vaste bibliothèque dont les boiseries d'acajou ont été confiées aux frères Jacob.
Assez peu restaurée, la pièce a gardé ses couleurs d'origine.
Au fond, le bureau où s'installait le Premier Consul pour travailler.
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La salle de billard :
Déjà utilisée par sa précédente propriétaire, la salle de billard a conservé son usage avec Joséphine qui aimait jouer au billard.
Les couleurs d'origine : vert sur les murs et terre d'Egypte avec filets couleur amarante ont été dégagées lors des restaurations de 1994-1995.
Le salon doré
La pièce aménagée en 1800 était ornée d'un lambris d'acajou surmonté de pilastres qu'encadrait un tissu vert sur lequel de détachaient des tableaux de Gérard et de Girodet.
Ce salon a été fortement endommagé pendant la guerre de 1870.
Les sièges en bois doré ou acajou proviennent du salon de madame Bonaparte à Saint-Cloud.
Le métier à broder au premier plan est celui de l'Impératrice Marie-Louise.
La pendule représente le Génie des Arts.
Une bien belle décoration au plafond.
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Le salon de musique :
Le décor de la pièce fut exécuté en dix jours par les frères Jacob et le peintre Moench d'après les dessins des architectes Percier et Fontaine.
Parvenu à nous presque intact, il a été restauré en 1994, dans son état de 1800.
Dans ce salon on exposait des tableaux modernes, tandis que les œuvres anciennes et antiques étaient accrochées dans la grande galerie.
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On y admire le piano-forte de la reine Hortense...
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La harpe de l'Impératrice Joséphine...
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et un piano-forte vertical en forme d'orgue
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La visite s'est poursuivie par le premier étage qui contient des merveilles...
Un article prochainement.
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Noyers sur Serein, cité médiévale...
Noyers sur Serein possède de nombreuses très belles maisons à pans de bois du XIVème et du XVème siècle.
Ce qui est admirable dans ces maisons, ce sont les sculptures qui ornent la base des pans de bois, des sculptures fraîches et souvent naïves qu'on ne se lasse pas d'admirer...
En voici quelques unes :
Vers le "Saut Parabin" j'ai vu cette sculpture de gargouille décorant une maison moderne.
Tous les ans, un stage de sculpture sur pierre, intitulé le "gargouillosium"a lieu à Noyers sur Serein.. Fabien Ansault y a participé , plusieurs de ses gargouilles ornent sa cour !
Pour terminer cette visite de Noyers sur Serein, j'ajoute ces quelques remarques de mon ami Eulglod, (qui réalise un site intéressant sur le Morvan) :
Ce charmant village, et vos photos le prouvent, à mis "hors la loi" (ou presque) les fils, poteaux, antennes et autres paraboles. C'est aussi cette raison qui lui permet d'être un lieu prisé pour différents tournages cinématographiques.
En voici la liste :
- En 1947, André Berthomieu choisit Noyers-sur-Serein pour son film Amour, délices et orgues.
- En 1966, la scène de l'auberge dans La Grande Vadrouille de Gérard Oury a été tournée dans une maison de Noyers. Bourvil et Louis de Funès en cavale posent leurs bicyclettes contre un mur et se glissent dans une auberge en plein banquet SS.
- En 1982, une partie du feuilleton L'esprit de famille, de Roland-Bernard, a été tournée dans le centre ville, notamment devant la marie de Noyers, et devant l'église, avec les acteurs Maurice Biraud, Véronique Delbourg et Érik Colin.
- Début 1984, le groupe anglais Duran-Duran a en partie tourné le clip de la chanson New Moon on Monday dans les rues du village.
- En 1986, Giorgio Treves tourne quelques scènes de son premier long métrage, Le Mal d’aimer.
- En 1988, pour Antenne 2, Josée Dayan installe sa caméra à Noyers pour réaliser Le Chevalier de Pardaillan, téléfilm en 15 épisodes.
- En 1990, une partie du téléfilm L'Enfant des loups a été tourné dans la ville.
- Pendant l’été 2006, le petit bourg médiéval se transforme en décor de cinéma le temps de quelques jours. Un retour dans les années 1645, de la terre battue dans les rues, c’est Molière de Laurent Tirard qui y est tourné, avec Romain Duris, Fabrice Luchini, Laura Morante, Édouard Baer et Ludivine Sagnier. La même année, Hollywood posera aussi ses caméras à Noyers, pour les scènes du village dans le film Stardust de Matthew Vaughn avec Robert De Niro et Michelle Pfeiffer.
- En 2009, Noyers a servi de décors pour la 8e saison d'Une famille formidable, diffusée sur TF1. En 2011, trois épisodes de la 9e saison de la série sont également tournés, en juin, à Noyers.
Deux haïku de saison...sur les fleurs de prunier de mon jardin...
Les japonais sont les maîtres du haïku.
Si le vent d’est se lève,
envoie-moi ton odeur, fleur de prunier
Et si tu n’as plus de maître,
n’en oublie pas pour autant le printemps
(Sugawara no Michizane)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sugawara_no_Michizane
Le prunier en fleur
attend son maître
dans le jardin
(Takarai Kikaku)
Massingy, un village châtillonnais et ses écarts
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MASSINGY
A.Roserot écrit : Massingy-lez-Châtillon (1924)
1139-1145 Masingeium ou Mansingeiacum ou Massengeiacum
1145 Massengiacum ou Massingiacum
1180-1193 Massingé ou Messingiacum ou Messumgei (1185)
1195 Masseingi
1200 Masengeium ou Massingeium
1237 Masingeyum
1260 Massingeyum
1266 Massyngeyum
1277 Messingeium
1334 Massengeyum
1371 Massingey ou Macingey
1378 Marsengé
14ème et 15ème siècles Messingeyum ou Massigneyum ou Massingy (1485)
1508 Messangy
1523 Maxingé
1571 Messigny
1573 Massigny
1574 Massangey
1577 Massangey
1681 Massingi
(Origine des sources consultées et citées par A.Roserot : Archives de la Haute-Marne. Abbaye Notre-Dame de Châtillon. Archives de Côte d’Or. Archives nationales)
En 1789, le bourg, appelé Massingy-lez-Châtillon dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne.
Son église, sous le vocable de saint Vincent martyr, était le siège d’une cure du diocèse de Langres, doyenné de Châtillon, à la présentation de l’abbé de Notre-Dame de Châtillon (A.Roserot 1924)
LES ÉCARTS
-La Bergerie, ferme détruite (A.Roserot 1924)
1392 grange appellée Bergerie (Archives de Côte d’Or)
-La Grange-aux-Clercs, ferme, 2km au sud-sud-ouest, 1 feu, 6 habitants (Insee 1951)
1783 Grange-au-Clerc (Nouvel état général)
18ème siècle Grange-aux-Clercs (Cassini)
-La Maladière, lieu-dit (A.Roserot 1924)
1372 lieu dit : A la Maladière (Archives de Côte d’Or)
-La Métairie, ferme détruite, près de Massingy-lez-Châtillon (A.Roserot 0924)
1293 grange de la Mettoierie (abbaye Notre-Dame de Châtillon)
-Le Four, lieu-dit (A.Roserot 1924)
-Maisonnette au passage à niveau N° 40, 2km au sud, 1 feu, 1 habitant (Insee 1951)
AUTRES LIEUX
-La Margelle, fontaine (Intérieur)
-Le Chemin-Levé, ancienne voie qui passe entre les deux jumeaux et aboutit à Etrochey, par Mont-Liot (A.Roserot 1924)
1255 molendinum dictum de Quatre Pierres, et a dicto molendino usque ad magnum cheminum levatum tendentem ad pontem d’Etroiché (Archives de Haute-Marne)
-Les Jumeaux, deux monticules, l’un de la commune de Massingy-lez-Châtillon, l’autre de celle de Prusly-sur-Ource, entre lesquels passe la voie romaine de Châtillon à Langres (A.Roserot 1924)
1176 forest des Gimeals
1260 Gymellus Cassanyae
1276 Gymellus Cassaigniae (Abbaye Notre-Dame de Châtillon)
1643 Le Jumeau de la Chassaigne (Archives de la Haute-Marne)
1779 Les Deux Jumeaux (Conducteur François)
18ème siècle Tertres des Jumeaux (Cassini)
19ème siècle : Le Jumeau de Massingy, le Jumeau de la Chassaigne (Etat-major)
Quelques dessins représentant le jeune Napoléon Bonaparte ...
Impossible actuellement de trouver des caricatures qui ne soient pas haineuses envers les grands de ce monde, les religions, les mœurs nouvelles etc...etc....
Je préfère donc publier d'anciens dessins que je trouve très beaux, réalisés par Bombled pour illustrer le "Mémorial de Sainte-Hélène".
Aujourd'hui , les débuts dans la carrière militaire d'un certain Napoléon Bonaparte...
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Kalarash, musique des Balkans, a enflammé le TGB par la beauté et la richesse de son interprétation !
Le groupe Kalarash a été choisi en 2025 par le Zonta-Club de Châtillon-sur-Seine, pour emmener musicalement les spectateurs au travers des Balkans, aux rythmes endiablés des musiques hongroises, slovaques, grecques, roumaines.
Avant le concert de Kalarash, Josie Amizet, Présidente du Zonta-Club Châtillonnais a présenté les actions de son Club en faveur des femmes ...
Monsieur Lemaire, Maire de Châtillon-sur-Seine s'est dit horrifié du nombre de féminicides qui augmente sans cesse, et aussi de la précarité des femmes dans le monde.
La ville soutient le Zonta en éclairant la porte de Paris en orange et fait entourer la fontaine de la Place principale de slogans de soutien aux femmes.
Le groupe Kalarash explore depuis 12 ans les musiques traditionnelles d'Europe de l'Est et des Balkans.
Kalarash se produit régulièrement en s'inspirant de petits orchestres à cordes, le taraf pour la musique de Roumanie ou le kapelye pour la musique klezmer.
Ce quatuor au talent fou interprète des airs de danse, tantôt cérémoniels, tantôt vifs,des chansons yiddish traditionnelles et de cabaret, des ballades roumaines...
Agathe Llorca, au violon alto :
David Lefebvre aux guitares :
Xavier Nunez à la contrebasse :
Samuel Maquin à la clarinette :
Agathe LLorca chante aussi...
ainsi que David Lefebvre :
Les éclairages ont magnifié la musique joyeusement endiablée interprétée par ces quatre musiciens exceptionnels.
Les spectateurs enthousiastes ont applaudi chaleureusement le groupe Kalarash ...
Un seul regret : que des amateurs n'aient pu danser aux rythmes de ces musiques si entraînantes !
Une soirée éblouissante que personne n'oubliera .
Merci au Zonta Club d'avoir programmé Kalarash qui a fait le bonheur des spectateurs venus très nombreux, ils ont bien eu raison !
Sur les traces de Claude Bornot dans l'église Saint-Jean-Baptiste de Chaource
Jean-Luc Liez Docteur en Histoire de l'Art et chercheur à l'Université de Lorraine, s'est intéressé tout particulièrement à un sculpteur champenois du temps de la Renaissance, Claude Bornot.
Ce dernier n'a laissé que peu de traces documentaires sur son travail, mais plusieurs chercheurs ont rassemblé des observations qui ont permis à Monsieur Liez de tenter une analyse comparative des éléments de sculpture d'ordre vestimentaire, mais aussi gestuelle, et sur la chevelure des personnages qui caractérisent le travail de Claude Bornot.
Son étude passionnante a été rassemblée dans cet ouvrage qu'il a présenté en conférence à Châtillon-sur-Seine en 2023, à la demande de la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais .
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En mars 2025, il a bien voulu accompagner les membres de la Société à la découverte des chefs d'œuvre de Claude Bornot visibles dans l'église Saint-Jean-Baptiste de Chaource.
Voici tout d'abord le merveilleux retable de la Passion.
Le retable de la Passion de Claude Bornot se compose de trois panneaux ...
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...que Jean-Luc Liez a détaillés pour nous.
Le panneau de gauche nous montre l'arrestation de Jésus.
La scène fourmille de personnages, avec de multiples détails un peu cachés
On voit Judas agenouillé aux pieds du Christ, implorant son pardon (scène très rarement représentée par les artistes)
Le panneau central représente la Passion du Christ.
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La partie haute montre le Christ sur la croix. A gauche un soldat (ressemblant au gardien colérique du sépulcre de Châtillon-sur Seine), va procéder à la crucifixion du bon larron.
A droite du Christ on remarque le temple de Jérusalem, tout à droite on voit Judas pendu.
A gauche du Christ apparait le clocher d'une église des Riceys(Bas ou Haut)
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En bas, Marie-Madeleine, portant un pot d'onguent destiné à l'Onction, se trouve près de la Vierge Marie évanouie .
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La tenue de la Vierge en pâmoison...
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... ressemble énormément à celle portée par Marie dans le sépulcre des Cordeliers de Saint-Vorles, à Châtillon-sur-Seine...
Le panneau de droite représente la Résurrection .
Le Christ au visage apaisé, semble différent de celui de la Crucifixion, sa barbe est bifide et son perizonium n'est pas le même.
Les visages et les vêtements des soldats sont moins caricaturaux que dans les autres panneaux, aussi Jean-Luc Liez pense que cette réalisation est l'œuvre d'un autre sculpteur, peut-être un associé, qui a pris le relais de Claude Bornot alors que ce dernier était sans doute appelé ailleurs.
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A la base du retable on voit les apôtres entourant le Christ .
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Au sommet du retable, les statues de prophètes qui ont annoncé la venue du Messie, sans doute Esaïe...
Néphi ?
et sûrement Moïse et ses tables de la Loi.
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La Vierge au rameau fleuri est aussi une superbe œuvre de Claude Bornot.
On retrouve dans cette sculpture les éléments caractéristique du travail du sculpteur champenois : le nœud en tapon , les cheveux tressés, le poignet cassé...
Marie porte un rameau d'aubépines ou de roses fleuries, qui rappelle les Vierges au bouquet, fréquentes en Champagne à cette époque.
Ce qui étonne c'est la nudité de l'enfant Jésus, représentation sans doute dûe à une influence italienne.
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Saint Jean l'Evangéliste présente un visage assez féminin avec une chevelure bouclée et un "accroche-cœur"...
Il est vêtu d'une longue tunique, et avance le pied en avant de façon martiale.
Il tient à la main un livre, peut-être celui sur lequel il a écrit son Evangile ?
Dans l'église de Chaource, on trouve une étonnante représentation de Sainte Scolastique . En effet cette sainte est peu connue en Champagne à l'époque de Claude Bornot. Néanmoins les signes caractéristiques du sculpteur sont bien présents : nœuds en tapon, chevelure, poignet "cassé".
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Merci à Monsieur Liez pour tous les détails donnés sur les statues de Claude Bornot, mais aussi sur tout le reste du mobilier extraordinaire de l'église de Chaource, en particulier sur la mise au tombeau sculptée par le Maître de Chaource. (et non par Claude Bornot).
Rappel : C'est Claude Bornot qui a sculpté le sépulcre des Cordeliers visible dans l'église Saint-Vorles de Châtillon-sur-Seine :
En 2023, le Docteur en Histoire de l'Art, chercheur à l'Université de Lorraine, Jean-Luc Liez nous avait présenté une conférence passionnante sur le sculpteur champenois, Claude Bornot, qui av...
https://christaldesaintmarc.com/2025/03/sur-les-traces-de-claude-bornot.html
"Des pierres sur nos toits", une conférence du Parc National des Forêts pour la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais
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Baptiste Quost, technicien du Parc national des forêts, a présenté une conférence très intéressante sur un patrimoine singulier du territoire du Parc qui disparait peu à peu de nos paysages : les toitures de pierre, appelées "toits en laves"
Depuis sa création, le Parc National des Forêts a procédé à l'inventaire des conditions géographiques de son territoire ainsi que de la faune et de la flore qui s'y trouvent...
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Les ressources archéologiques et historiques ont été également répertoriées.
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Les habitats ont aussi été recensés.
En observant les habitations incluses à l'intérieur du Parc, il est apparu que beaucoup d'entre elles possédaient des couvertures particulières faites de pierres plates de calcaire appelées "laves".
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Malheureusement un inquiétant constat a vu le jour : ce patrimoine si singulier, si original, est en train de s'éroder très rapidement et risque de disparaître à courte échéance.
Une investigation a donc été réalisée de 2022 à 2024.
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Voici la carte qui a ensuite été dressée :
( à agrandir avec la touche Ctrl)
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Pourquoi ces toitures si particulières disparaissent-elles ?
Sont en cause la perte du savoir-faire, le coût de la restauration et la difficulté à s'approvisionner en pierres de qualité
Aujourd'hui il existe encore près de 180 couvertures en laves dans les villages du Parc national d forêts : sur les églises (Saint-Vorles, Saint-Marcel), sur des chapelles, des maisons d'habitation, des dépendances, des lavoirs, des tours d'enceinte , des pigeonniers, des fours à pain...
L'architecture traditionnelle reste encore bien préservée.
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Le territoire du Parc national des forêts est un pays de bois...et de pierre. Le calcaire du Pays de Langres est omniprésent dans les constructions, alors pourquoi pas l'utiliser pour réaliser des toitures (qui, bien entretenues, pourraient durer des siècles) ?
C'est ce que sont dit nos ancêtres !
Dans la carrière, les couches superficielles de calcaire se délitaient en lits minces de 3 cm, en les séparant les carriers disaient qu'ils "lavaient la pierre", d'où le nom de "lave".
Pour supporter une couverture de laves, il fallait une charpente très solide, en majorité de chêne, avec des chevrons rapprochés, et une pente du toit d'environ 45°
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Quelques exemples de toitures de laves :
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Comment savoir depuis quand existent ces toitures de laves ?
Le Parc national des forêts a utilisé une technique originale appelée "dendrochronologie" qui consiste à carotter en plusieurs endroit une charpente.
Les carottes indiquent au microscope des cernes, dont l'épaisseur dépend du climat de chaque année, plus ou moins froid, chaud, sec, humide etc...Le spécialiste propose alors la date de l'abattage de l'arbre qui coïncide généralement avec la construction, le bois étant mis en œuvre "vert".
Quelles surprises en découvrant des constructions datant de plusieurs siècles !!!
Exemples : en haut à gauche la tour dite de Beaufrémont à Recey-sur-Ource, au centre une grange à Mouilleron (52),à droite la tour de flanquement de Salives.
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Il est utile aussi parfois, de rechercher dans les archives des documents indiquant des dates de construction, de réparations .
Baptiste Quost fait appel aux particuliers qui pourraient posséder des documents intéressants.
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Une carte postale ancienne :
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Des expositions ont lieu sur le sujet des toits en laves, l'une d'entre elle a été visible à l'Office du Tourisme du Pays Châtillonnais.
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Pendant au moins plus de six siècles, la lave a fait partie du paysage des villages du Parc National.
Ces belles toitures si originales disparaissent peu à peu, faut-il se résigner à cette issue fatale ?
Non, car la Région Grand-Est propose des subventions pour la préservation et la restauration du patrimoine architectural bâti non protégé et inscrit aux Monuments Historiques pour les communes de moins de 3 500 habitants.
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Et depuis 2018, un partenariat avec la Fondation du Patrimoine permet d'accompagner la restauration du patrimoine vernaculaire, avec plusieurs outils : "label" fiscal ou non-fiscal, campagnes de financements participatifs pour aider les communes et les particuliers.
Post-Scriptum
Lorsque que je suis arrivée dans le Châtillonnais, j'ai été étonnée par ces toits particuliers que je n'avais jamais vus près de Dijon ou en Saône et Loire d'où ma famille est originaire.
J'en ai photographié plusieurs, j'ai recherché leur origine, et en 2013, j'en ai fait un article que je mets en bas de page.
Je me demande si ces toitures sont encore visibles maintenant, j'espère que oui !
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Les toits en "laves" du Châtillonnais - Châtillonnais en Bourgogne
Dans les villages châtillonnais on voit encore quelques maisons dont le toit est recouvert de "laves". En Bourgogne, les "laves" sont des pierres plates de calcaire utilisées en couverture de ...
https://christaldesaintmarc.com/les-toits-en-laves-a91835857
Maisey-le-Duc, un village châtillonnais et ses écarts
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MAISEY-LE-DUC
625-628 Villam vocatam Massiacum
632 In Lingonico pago Masciacum
1075-1125 Masé
1097 Maziacum
1100-1111 Maisium
1125-1130 Maysé
1133 Masiacum
1140 Maseyum
1145 Maisiacum
1147 maiseium
1169 Mayseium ecclesia de Mayseiaco
1179 Maisei
1180-1193 Maisé ou Maseium (1189)
1202 Masi
1240 Mayseyum
1247 Mascia
1270 Maisi
1285 Masy
1291 Mascium
1302 Maisey
1327 Maisy
1334 Maisseyum
14ème siècle Maiseyum
1610 Maisey le Duc
1664 Maizay
1673 Maizey
1722 Maizé
1793 (et en 1814) Maizey-sur-Ource
(Origine des sources principales consultées et citées par Alphonse Roserot : Chronique de Saint-Bénigne de Dijon. Laurent, I et II. Chronique d’Hugues de Flavigny. Commanderie de Bure. Abbaye Notre-Dame de Châtillon. Archives de Côte d’Or : Clairvaux et autres. Abbaye de Fontenay. Archives de Haute-Marne. Longnon : Pouillés. Dumay : géographie. Archives nationales )
Ancienne possession de l’abbaye Saint-Bénigne de Dijon, Maisey possédait un château ducal dès le 13ème siècle, dans lequel le duc Eude IV testa (de testament) le 12 octobre 1346.
En 1789, le bourg dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne.
Son église, sous le vocable de saint Martin, était le siège d’une cure du diocèse de Langres, doyenné de Châtillon-sur-Seine, à la présentation de l’abbé de Notre-Dame de Châtillon (A Roserot 1924)
LES ÉCARTS
-Forestière du Puits-au-Loup, ferme, 3km à l’ouest-sud-ouest, 0 feu, 0 habitant (Insee 1951)
Alphonse Roserot l’ appelle le Puits-aux-Roux
1634 métairie du Puis Roux
1657 Grange du Puids Roux (Archives de Côte d’Or)
1783 Les deux métairies du Puit au Loup (nouvel état général)
18ème siècle Puits-aux-Roux (Cassini
-La Fin, ferme 3km à l’ouest-sud-ouest 0 feu, 0 habitant (Insee 1951)
1634 métairie dicte la Fin de Maisey
1657 grange de la Fin ou métairie de Fain (archives de Côte d’Or)
-La Maison-Dieu, hameau, 1km à l’est 4 feux, 9 habitants (Insee 1951)
Ancien ermitage, avec chapelle, dépendant de l’hôpital d’Arc-en-Barrois
1291 Domus Dei de Maseio
1640 La Maison Dieu de Maisey (Archives de Côte d’Or)
-Le Fourneau, usine détruite (A Roserot 1924)
1783 Le Fourneau de Maisey (Nouvel état général de 1783)
Vers 1770 Le Fourneau à fonte (pouillé de l’Horme)
-Le Puits-au-Loup, ferme, 3km à l’ouest, 1 feu, 10 habitants (Insee 1951)
A Roserot écrit le Puits-aux-Roux (1924)
1634 métairie du Puits Roux
1657 grange du Puids Roux (Archives de Côte d’Or)
1783 les deux métairies du Puit au Loup (Nouvel état général de 1783)
18ème siècle Puits-aux-Roux (Cassini)
-Til, lieu détruit, près de Maisey-le-Duc (A Roserot 1924)
1268 Vylleta Mayseyum et villa que dicitur
1279 Martinus, dictus Marcheant, de Tys
1282 Martinus filius, dictus Bacheler, de Tilz (Abbaye Notre-Dame de Châtillon)
1347 les habitans de Maisey et de Tilz
1352 la come dessus Thilz
Vers 1371 Tiz (Archives de Côte d’Or)
"Sur les traces de Claude Bornot" avec la Société Archéologique et Historique du Châtillonnais.......
En 2023, le Docteur en Histoire de l'Art, chercheur à l'Université de Lorraine, Jean-Luc Liez nous avait présenté une conférence passionnante sur le sculpteur champenois, Claude Bornot, qui avait réalisé de nombreuses œuvres en Bourgogne, dont le "Sépulcre des Cordeliers" que l'on peut admirer dans notre si belle église Saint-Vorles.
(Voir l'article sur cette conférence en bas de page)
La Société archéologique et Historique du Châtillonnais a pensé proposer à ses adhérents une sortie "sur les traces de Claude Bornot", tout d'abord à Châtillon-sur-Seine, puis à Riceys-Bas, et enfin à Chaource.
Le samedi 15 mars, c'est Dominique Masson, historien Châtillonnais, qui a fait découvrir aux participants, l'œuvre magistrale de Claude Bornot : "La mise au tombeau des Cordeliers" , appelé par Jean-Luc Liez "Onction" que l'on peut admirer dans l'église Saint-Vorles de Châtillon-sur-Seine.
Claude Bornot naquit à Bar-sur-Seine en 1480, sa famille résidait à Foolz.
Il épousa Jeanne Legrand, de Châtillon-sur-Seine.
Il vécut jusqu'en 1545.
C'est en 1527 qu'il sculpta "l'Onction" , destinée au couvent des Cordeliers de Châtillon-sur-Seine.
Les œuvres sculptées de Claude Bornot se caractérisent par certains détails qui lui sont particuliers : vêtements, gestuelle, chevelures, bijoux.
Les vêtements aux tissus légers des femmes , avec des plis gracieux, sont animés par un nœud au niveau des genoux.
On retrouve ces nœuds dans les statues féminines qu'il a réalisées à Mussy, Chaource, Joinville.
Marie-Madeleine porte des manches à crevés, ornées de boutons, son décolleté s'orne de dentelle d'une finesse extrême.
Ses cheveux sont bouclés et tressés magnifiquement.
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Marie Salomé porte un manteau, lui aussi fermé par un tapon volumineux.
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Marie Cléophas a les cheveux nattés, ses poignets sont cassés, encore une caractéristique de l'art de Bornot.
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La Vierge soutenue par Jean est vêtue plus simplement.
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Jean, habituellement est représenté glabre, mais à Châtillon il porte une barbe bouclée. Il a un geste très protecteur envers la Vierge.
Comme les femmes, les personnages masculins du sculpteur portent des parures, perles, rubans, ceintures...
Ainsi Joseph d'Arimathie porte une chaîne et un pendentif, une ceinture, des boutons sur son vêtement, et des manches en dentelle .
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Nicodème a une barbe bouclée abondante, lui aussi arbore un bijou : un camée serti de perles.
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Les donateurs sont vêtus très simplement, sans luxe, ce ne sont pas sur eux que l'on doit porter le regard.
Il s'agit d'Edme de Régnier de Romprey et de son épouse Jeanne de la Ferté.
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Le sépulcre est gardé par deux personnages que le sculpteur a voulu effrayants.
un porteur de flambeau....
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L'autre garde est surnommé "le colérique" par Jean-Luc Liez. Il est vêtu comme un soldat de la Renaissance.
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Le Christ est étendu sur son sarcophage, d'une façon très particulière, énigmatique, le buste un peu relevé.
Les douze apôtres sont figurés sur la base du tombeau.
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Après avoir admiré le sépulcre des Cordeliers, les participants se sont rendus dans l'église Saint-Pierre-es-Liens des Riceys-Bas, pour découvrir un autre sépulcre attribué à Claude Bornot.
Mais là, surprise, le sépulcre est dans un état désastreux, les têtes ayant été cassées lors, sans doute, des guerres de religions, puis refaites d'une façon naïve, grossière et sans expression.
Le sépulcre ne devait pas être à cet endroit à l'origine, car il obture une ancienne piscine.
Il n'y a que cinq personnages .
Le Christ est étendu sur le sarcophage, ce dernier étant orné de onze apôtres et du Christ . (Judas n'a pas été représenté)
A droite la Vierge soutenue par Jean, toujours de façon très protectrice...
A gauche deux saintes femmes...
Le travail du tissu des vêtements est assez remarquable , il est typique des vêtements portés à l'époque en Bourgogne, ornés de petits plissés.
Nous nous sommes ensuite dirigés vers Chaource où nous avons partagé un excellent repas au restaurant "La Cadusia" avec monsieur Jean-Luc Liez .
Celui-ci a ensuite accompagné les adhérents de la SAHC, à la découverte des statues de Claude Bornot dans l'église Saint-Jean-Baptiste...
...mais pas que, car il nous a fait découvrir également les autres œuvres multiples de cette très riche église, statues et sépulcre, non de Claude Bornot, mais du Maître de Chaource.
Ce sera le but du prochain article.