Publié le 30 Janvier 2018

"Les nouvelles métamorphoses" bientôt au théâtre Gaston Bernard....

Humour et poésie musicale sont au rendez-vous de ce concert métissé atypique. Les fans de la série Kaamelott seront comblés par la présence des deux comédiens Jacques Chambon et Franck Pitiot (Merlin et Perceval). Mais les amoureux de la musique Baroque le seront tout autant !

Le poème épique d’Ovide Les Métamorphoses est une source inépuisable d’inspiration pour les compositeurs de l’époque baroque. De Monteverdi à Rameau, tous, ou presque, ont puisé dans les récits du poète latin pour composer leurs opéras, cantates et oratorios. Les mythes réunis fournissent autant d’histoires merveilleuses et hautement symboliques propres à susciter la composition d’une musique imaginative et théâtrale. Et tous sont attirés par ce thème puissant et rhétorique: celui des métamorphoses.

Ce concert théâtralisé imaginé par Jacques Chambon et Franck-Emmanuel Comte met en lumière trois grandes cantates françaises rarement interprétées et fait apprécier Ovide à tous, par le biais d’une écriture théâtrale contemporaine et légère. Merlin et Perceval introduisant en quatre sketches chacune des œuvres musicales du programme : on le devine, ce rendez-vous ne sera ni triste, ni banal !

Au programme :

Jean-Philippe Rameau : Orphée
André Campra : Enée et Didon
Georg Friedrich Haendel : Apollo e Dafne

Découvrir un extrait 


Distribution : Stéphanie Varnerin (soprano), Romain Bockler (basse), Jacques Chambon et Franck Pitiot (comédiens), Reynier Guerrero (violon), Marion Hély (traverso), Nolwenn Le Guern (viole de gambe), Franck-Emmanuel Comte (direction et clavecin)

Durée : 1h15
Théâtre Gaston Bernard

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 29 Janvier 2018

Un nouveau restaurant situé à Châtillon sur Seine vient d'ouvrir ses portes, il s'agit de "L'Evidence", situé 2 Quai de Seine, à la place de l'ancienne crêperie.

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

De l'extérieur on remarque avec plaisir que les vitrines sont décorées du Vase de Vix, très belle publicité pour notre Musée !

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

Anne Clouard est la propriétaire du restaurant "L'Evidence", et Frédéric Maîtrehenry est son Chef de cuisine.

Ce dernier fut longtemps chef à l'Hôtel de la Côte d'Or. 

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

Tous les deux  nous présentent le restaurant et sa cuisine raffinée, préparée avec des produits de saison de très belle qualité.

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

La carte est alléchante, mais ne comprend pas une ribambelle de plats.

En effet, il est de notoriété publique que l'abondance de plats dans la carte de certains restaurants cache souvent des produits surgelés, il faut s'en méfier...

A "L'Evidence", par contre,  les plats sont préparés par le Chef le jour même, c'est un gage de qualité, de fraîcheur et de goût. !

C'est la propriétaire qui sert, avec le sourire, le service est parfait et attentionné.

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

Nous nous sommes rendus à "L'Evidence" un samedi, où le menu présenté est un peu plus cher que le reste de la semaine.

Voici ce que nous avons choisi , nous étions deux et avons pris chacun des plats différents :

Tout d'abord une agréable "mise en bouche" :

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

En entrée :

La salade "Evidence" : salade, truite fumée, œuf poché, tapenade d'avocat sur toast grillé :

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

La cocotte de chèvre :

 

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

En plat principal :

Un dos de lieu, sauce beurre blanc : 

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

Un mignon de porc aux morilles : 

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

 Le beau plateau de fromages :

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

En  dessert :

Le dessert de l'Evidence : une poire pochée au crémant, crème nougatine, glace nougat. 

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

Une charlotte à la banane :

"L'Evidence", un nouveau délicieux restaurant à Châtillon sur Seine...

Tout était délicieux et bien présenté, je vous recommande donc ce restaurant où il faudra réserver votre table, car la salle, et c'est bien dommage, est un peu petite...

L'Evidence est ouvert tous les jours, midi et soir, sauf le jeudi.

Quel plaisir de savoir qu'un restaurant est ouvert le dimanche soir, ça manquait vraiment à Châtillon sur Seine ! 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 29 Janvier 2018

L'Ecole Municipale de Musique de Châtillon sur Seine présente demain soir un beau concert au Théâtre Gaston Bernard.

Les élèves et les professeurs de l'Ecole Municipale de Musique  (EMM) ont travaillé cette année sur un projet musical à partir d'un film d'animation créé par Anne Moret qui participe également au concert en tant que trompettiste.

Tous ont travaillé à l'habillage musical de ce film poétique autour des "Voyages dans la cour des quatre Saisons".

C'est avec beaucoup de fierté et d'enthousiasme qu'ils vous présenteront leur beau projet.

Alors venez très nombreux les encourager :

SAMEDI 3 FÉVRIER à 20 HEURES au TGB

L'entrée est gratuite.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 28 Janvier 2018

Jean Millot, Président de l'association "Images en Châtillonnais" et Michel Massé, son fidèle complice, ont animé  une discussion avec une projection autour de l’édition future d’un album de photographies anciennes de villages du Pays Châtillonnais et d’ailleurs.

Cette animation a eu lieu le dimanche 28 janvier 2018 à la salle des conférences de la mairie de 10 heures 30 à midi.

Cette présentation  a attiré beaucoup de personnes intéressées par l'histoire du Châtillonnais.

Ces photographies inédites présentées, ont été prises entre 1870 et 1900 par Henri Duchesne, que son petit-neveu, Yves-Marie Simon (Président de Villages Anciens-Villages d'Avenir) est venu évoquer, son grand-père étant le frère d'Henri Duchesne.

"Images en Châtillonnais" va bientôt présenter les photos Châtillonnaises anciennes, inédites, d'Henri Duchesne

"Images en Châtillonnais" va bientôt présenter

Les photos d'Henri Duchesne  sont des photos artistiques, rarement animées, qui font découvrir les sites et les châteaux dans le dernier quart du XIXe siècle.

Jean Millot et Michel Massé ont déjà présenté la famille Duchesne.

"Images en Châtillonnais" va bientôt présenter

L'Etat-Civil d'Henri Duchesne :

"Images en Châtillonnais" va bientôt présenter

Puis quelques photos pour présenter la famille Duchesne.

"Images en Châtillonnais" va bientôt présenter

Ensuite, Jean et Michel ont présenté un diaporama avec les photos des villages représentés dont je ne vous montrerai que quelques unes .

On a pu voir Aignay-le-Duc ....

Aisey-sur-Seine :

"Images en Châtillonnais" va bientôt présenter

 Asnières-en-Montagne (château de Rochefort) , Autricourt, Brémur-et-Vaurois....

Brion-sur-Ource :

"Images en Châtillonnais" va bientôt présenter

Buncey, Coulmier-le-Sec, Gomméville ...

Laignes :

"Images en Châtillonnais" va bientôt présenter

 Larrey :

"Images en Châtillonnais" va bientôt présenter

Les Riceys,  Nod-sur-Seine , Noiron , Rochefort , Salives , Villaines-en-Duesmois , Villedieu , Villers-Patras  Vix  et quelques autres villages avec une seule photo.

La dernière photo me tient particulièrement à coeur .

Prise à Larrey par Henri Duchesne elle montre l'arrière grand-mère de mon mari, qui est aussi ...la grand-mère de Jean Millot !

Jean Millot étant le cousin germain de ma belle-mère (avec plus de 30 années d'écart !)

"Images en Châtillonnais" va bientôt présenter

Ces photos seront bientôt publiées par "Images en Châtillonnais", en collaboration avec les "Amis du châtillonnais", avec d'autres qui sont extraordinaires, sur Châtillon sur Seine en particulier, j'en ai vu quelques unes elles sont splendides ...et surtout très précieuses, car inédites !

Vivement la parution du cahier !, je vous tiendrai au courant.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 27 Janvier 2018

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

Depuis sa création en 2003, le Sirba Octet contribue à conserver la tradition musicale des communautés juives et tzigane d’Europe de l’Est.Le choix du titre Tantz ! qui signifie Danse ! en yiddish, sert ici de leitmotiv pour l’envolée musicale expressive, virtuose et dansante que propose le Sirba Octet. Un florilège de titres marqués par les sonorités traditionnelles des Doina, Hora, Sirba  et autres danses des musiques klezmer et tziganes.

Tantz ! passerelle entre la Roumanie, la Moldavie, la Russie et la Hongrie, se vit comme un voyage virevoltant et poétique, traversant les frontières et l’imagination.

Autant d’émotions et de surprises que les klezmorims et les musiciens tziganes offraient à leur public en traversant les villages pour y animer les fêtes et les mariages.

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

Richard Schmoucler au violon :

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

Christian Brière au violon :

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

 Rémi Delangle à la clarinette :

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

Iurie Morar au cymballum :

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

Bernard Cazauran à la contrebasse et David Gaillard à l'alto :

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

Claude Giron au violoncelle :

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

Christophe Henry au piano :

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

Richard Schmoucler, avec beaucoup d'humour , entre deux morceaux, a raconté de petites histoires juives qui ont beaucoup fait rire le public !

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

A la fin des morceaux les archets se lèvent et les musiciens crient "hé !"

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

Tantz ! c'est un spectacle extraordinaire où la musique passe d'une douceur mélancolique à un rythme endiablé qui vous oblige à frapper dans les mains...que du bonheur !

Les applaudissements et les rappels furent nombreux...

Mais, hélas ce fut trop court, nous serions bien  restés à écouter ces talentueux musiciens jusqu'au bout de la nuit ! "TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

Une vidéo du spectacle :

 

 Richard Schmoucler nous avait déjà éblouis en jouant merveilleusement du violon dans la pièce "Cavalerie Rouge", présentée par la Compagnie des Gens au théâtre Gaston Bernard...

"TANTZ !" le merveilleux concert de Sirba Octet a ravi le public Châtillonnais du théâtre Gaston Bernard

Michel Huvet a lui aussi été bouleversé !

https://michelhuvetdixit.blogspot.fr/2018/01/le-sirba-octett-chatillon-sur-seine.html?spref=fb

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 26 Janvier 2018

L'AVENIR DES ETANGS DE LA FORÊT CHÂTILLONNAISE

Après la divulgation par la presse de travaux sur les étangs de notre forêt Châtillonnaise, la révélation de la mise en assec des étangs Marot inférieur et Marot supérieur, la population du Châtillonnais s'est émue à juste titre.

La Société Mycologique du Châtillonnais  a désiré avoir un débat avec les représentants de l'Office National des Forêts à ce sujet, en janvier 2018.

Luc Lefray, président de la Société Mycologique a salué les participants venus très nombreux : Les membres de l'ONF, de l'Agence Régionale de l'Eau, des Maires de villages concernés,( le directeur du GIP  était absent, non excusé), des membres de sociétés  comme les  Amis du Châtillonnais, l'ARPHOC, Villages Anciens-Villages d'Avenir, la Société Archéologique , Bien vivre à la campagne etc...mais aussi de simples citoyens amoureux de notre si beau Châtillonnais.

Un débat fructueux, initié par la Société Mycologique, sur l'avenir de nos étangs, a eu lieu dernièrement

 Marie-Geneviève Poillotte, Présidente d'Honneur de la Société mycologique du Châtillonnais a relayé les inquiétudes des Châtillonnais au sujet des étangs qui se trouvent entre le Prieuré du Val des Choux et Vanvey.

Un débat fructueux, initié par la Société Mycologique, sur l'avenir de nos étangs, a eu lieu dernièrement

La récente vidange des étangs des Marots, vidange qui succède à celle de l’étang de Combe Noire au cours de l’été 2016 (Cet étang est la source essentielle de nos préoccupations, car si son effacement n'est pas prévu 'de jure"il le sera "de facto", par son comblement déjà entrepris faute d'entretien) et  à celle des étangs Narlin en 2005, a suscité des craintes relatives à la pérennité  des étangs du ru du val des Choux, fortement ancrés dans le patrimoine local puisque leur l’histoire remonte au moins au début du XIVème siècle.

Ces craintes sont d’autant plus fondées que ces dernières années nombre d’actions ont été entreprises par les pouvoirs publics, sous couvert de la sacrosainte continuité écologique, contre des ouvrages pluriséculaires : vannages et biefs alimentant des moulins, des lavoirs, voire des scieries, des forges et autres fonderies, qui dans le Châtillonnais constituent une bonne partie de notre petit patrimoine. 

 Madame Poillotte a rappelé l'histoire très ancienne de ces étangs si chers aux Châtillonnais.

Un débat frutueux, initié par la Société Mycologique, sur l'avenir de nos étangs, a eu lieu dernièrement

 La société Mycologique ayant également vocation à protéger l’environnement, est extrêmement sensible à toute atteinte contre celui-ci et souhaite avoir connaissance des travaux en cours et en suivre le bon déroulement.

Elle souhaite également être force de propositions dans un secteur situé en cœur du futur parc des forêts de feuillus afin de rendre ce dernier plus attractif des points de vue touristique et environnemental.

 C'est Pierre Potherat, Vice Président qui a posé les questions relatives aux travaux sur les étangs, aux représentants de l'Office National des Forêts .

Un débat frutueux, initié par la Société Mycologique, sur l'avenir de nos étangs, a eu lieu dernièrement

Ces questions étaient principalement relatives :

  • aux motivations liées à l’effacement des étangs Narlin en 2006 ? Aux résultats obtenus à ce jour ;
  • au choix de préserver les étangs situés à l’amont de l’étang Narlin (l’étang du val des Choux et celui proche de l’abbaye) ;
  • à la vidange de l’étang de Combe Noire, en 2016 et à son avenir.
  • aux engagements de l’ONF ou des pouvoirs publics, concernant les étangs des Marots, suite aux travaux qui leur sont consacrés et sous quels délais 

Monsieur Eric Tribouley, Responsable Unité Territoriale à l'ONF a répondu à ces questions en commençant par la dernière. Il a expliqué le pourquoi des travaux sur les étangs "Marots inférieur" et "Marots supérieur" qui ont tant inquiété la population châtillonnaise, les promeneurs et aussi les pêcheurs.

Un débat fructueux, initié par la Société Mycologique, sur l'avenir de nos étangs, a eu lieu dernièrement

L'aménagement du ru du Val des Choux, dont l'adjudication  des travaux avait eu lieu en 1811,  a été entrepris mais non achevé en 1842. Cet aménagement avait pour objectif de permettre le flottage à bûches  destiné à l'alimentation de Paris en bois de chauffage.

Ces aménagements ont été interrompus et n'ont finalement que peu servi du fait de l'arrivée sur le marché du charbon d'origine fossile, acheminé désormais par canaux et par chemin de fer au milieu du XIXè siècle.

Cet usage cessa donc, mais le ru et les étangs furent préservés, certains étangs ont d'ailleurs ensuite servi de pisciculture à partir de 1968.

La pisciculture a cessé en 1973, les étangs sont devenus des lieux de promenade et de pêche.

Ces sept étangs, disposés en chapelet, sont sans équivalent en France sur un si petit linéaire (5,5 km). Ils  représentent en outre une réserve d'eau importante sur les plateaux calcaires, et sont donc bien sûr à préserver.

L’Office national des forêts (ONF)  qui est un établissement public français chargé de la gestion des forêts publiques, s'appelait autrefois "les Eaux et Forêts". Or l'établissement a perdu le terme "Eaux" dans son appellation....ce qui fait que ses fonctionnaires se sont désintéressés des étangs, des rus des forêts, ce qui est bien sûr un grand tort.

L'ONF n'a donc plus entretenu les étangs pendant très longtemps, la végétation les a envahis, les souches sont devenues invasives, les vannages sont sont fortement détériorés;

Heureusement avec l'apparition de nouvelles lois sur l'eau, l'ONF a repris en main l'entretien des eaux forestières. 

Les inspections ont permis de s'apercevoir que des fuites importantes étaient apparues dans les digues, certaines avaient été "bétonnées" à certains endroits ce qui est une erreur car la digue est une masse de terre qui retient l'eau mais qui doit être souple et pouvoir bouger.

Des fissures ont été aussi découvertes dans les vannages :

Un débat frutueux, initié par la Société Mycologique, sur l'avenir de nos étangs, a eu lieu dernièrement

Il fallait donc absolument agir. un dossier pour demander la vidange a été validé par le Préfet. Des contacts ont eu lieu avec les maires, le Syndicat Mixte Sequana, la Fédération de pêche, la Région, le GIP etc...

Les travaux ont pu commencer en novembre, ils coûteront cher mais ils sont indispensables. 80% seront couverts par une subvention de l'Etat, le reste le sera par du mécénat privé ( ceci dit par monsieur Tribouley pour rassurer les Maires déjà impactés par les baisses de leurs subventions)

L'assec durera deux années, il faudra en effet, reminéraliser le sol, broyer, réparer les digues et les vannages.

Conclusion : il ne faut pas avoir peur, il n'y aura pas dans l'immédiat d'effacement des deux étangs des Marots.

Néanmoins la Société Mycologique s'inquiète pour le devenir de l'étang de Combe Noire qui se vide peu à peu, pourra-t-on le sauver ? son cas sera étudié après la remise en eau des Marots a répondu Eric Tribouley.

La parole a ensuite été donnée à Bertrand Barré, membre de l'ONF, mais aussi de Natura 2000.

Depuis 1990, Natura 2000 étudie la faune des étangs : lamproies de planer, chabots, truites fario etc... et bien sûr l'écrevisse à pattes blanches menacée par l'écrevisse américaine . 

Un débat frutueux, initié par la Société Mycologique, sur l'avenir de nos étangs, a eu lieu dernièrement

Après une période difficile où l'écrevisse à pattes blanches a été fortement menacée par l'américaine, les choses se sont améliorées.

Des comptages de nuit sont effectués, les écrevisses sont marquées, on peut donc voir que leur population augmente, tant mieux !

La truite en particulier a vu sa population multipliée par 8 de 2006 à 2013. Tous ces résultats prouvent que la faune aquatique autochtone est capable de développer un cycle de vie complet sur un linéaire de 2,5 km.

Sur cette carte on voit en jaune , les endroits recolonisés par les écrevisses à pattes blanches.

Les lieux où se trouvent les écrevisses américaines sont indiqués en rouge, elles sont surtout dans les étangs des Marots, le vidage en aura fait sans doute disparaître un certain nombre.

Hélas, voilà qu'une autre écrevisse, l'écrevisse "Signal" est arrivée...

Il faut donc continuer de protéger notre écrevisse à pattes blanches . Savez vous nous, dit Bertrand Barré, que les cours d'eau du Morvan ne sont plus habités que par des écrevisses américaines ? un désastre pour la biodiversité.

Un débat frutueux, initié par la Société Mycologique, sur l'avenir de nos étangs, a eu lieu dernièrement

La parole a été ensuite donnée à Thierry Naudinot, Président du Syndicat mixte Séquana, qui s'est substitué au SICEC. Ce syndicat nous a-t-il dit ne fait aucunement partie des actions de l'ONF sur les étangs, il a simplement aidé à monter les dossiers.

Un débat frutueux, initié par la Société Mycologique, sur l'avenir de nos étangs, a eu lieu dernièrement

 Audrey Flores, directrice du Syndicat mixte Séquana a mentionné le résultat de la pêche qui a été effectuée aux Marots.

Un débat frutueux, initié par la Société Mycologique, sur l'avenir de nos étangs, a eu lieu dernièrement

Voici la faune aquatique qui a été pêchée aux Marots : des perches soleil (elles sont invasives et ont été éliminées), des truites, des chabots, des loches franches, des vairons. Les brochets ont disparu, mais le peuplement reste équilibré.

Le débat s'est terminé assez tard, bien que de nombreuses questions prévues n'ont pas pu être toutes posées.

Pour ma part j'ai eu l'impression que les Châtillonnais ont été rassurés sur l'avenir de leurs chers étangs, mais le devenir de celui de Combe Noire est à surveiller.

Avant le débat, la Société Mycologique a projeté de bien belles photos d'espèces rares de fleurs que l'on peut trouver à Combe Noire : la populage des marais, l'épipactis des marais, la swertie vivace, la gentiane des marais, l'aconit napel, le senneçon à feuilles spatulées, la linaigrette à larges feuilles.

C'est donc un lieu à préserver absolument. La Société Mycologique y veillera, soyez-en sûrs !

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 26 Janvier 2018

Michel Belin, cousin d'André Belin, m'a envoyé une autre recette du chef André Belin de l'Hôtel de la Gare à Montbard, le gratin d'Aussois :

"Le gratin d'Aussois" , une savoureuse recette du chef André Belin autrefois à l'Hôtel de la Gare à Montbard

 LE GRATIN D'AUSSOIS

Ingrédients :

1 gros oignon d’Auxonne.

2 échalotes.

1kg de pommes de terre « Belle de Fontenay ».

1 cuillère à soupe de miel de l’Aussois.

2 verres à moutarde de vin blanc des « Coteaux de l’Aussois ».

3 dl de crème fraîche, épaisse.

250gr de fromage d’Epoisses.

2 gousses d’ail.

Sel et poivre.

Préparation :

Faire revenir, dans une poêle, un oignon émincé et les deux échalotes coupées en rondelles dans un peu d’huile de pépins de raisins. Réserver

Ensuite faire dorer les pommes de terre (précuites) coupées en lamelles pendant 10 à 15 minutes. Ajouter le miel et cuire doucement.

Rassembler les deux préparations et ajuster l’assaisonnement : sel et poivre.

Dans une casserole, chauffer le vin blanc auquel on incorpore le moitié de l’Epoisses coupé en dés.. Ajouter la crème fraîche. Ajuster l’assaisonnement  et réserver.

Mise en forme :

Placer le contenu de la poêle puis de la casserole dans un plat à gratin dont les bords et le fond ont été frottés à l’ail. Napper le dessus de la préparation avec l’Epoisses restant, coupé en lamelles.

Cuisson :

Mettre à four chaud (180°c) et laisser cuire 45 à 50 minutes.

Variante :

On peut rajouter à la préparation 200 à 300g de lardons de porc, (blanchis et passés rapidement), à la poêle) ou une autre viande. On réalise alors un plat complet qui peut être consommé le midi, pendant les journées de taille sur « les Coteaux ». Déposer le plat à côté du brûlot pour réchauffer.

A déguster avec le « Blanc des Coteaux de Villaines ».

Bon appétit.

 M. et Ch. Belin

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 25 Janvier 2018

Dominique Masson a réalisé une belle comparaison entre les inondations qui ont affecté la ville de Châtillon sur Seine ces derniers jours, et celles, si fameuses de 1910, avec de très belles photos actuelles et des cartes postales d de l'époque.

Merci à lui de me l'avoir envoyée pour que je la fasse paraître sur ce blog !

LES INONDATIONS à CHÂTILLON SUR SEINE  en JANVIER 2018

Les crues de janvier 2018 n’ont rien de comparable avec celles de janvier 1910, mais elles sont cependant assez spectaculaires, et nombre de Châtillonnais ont profité du beau temps retrouvé pour une journée afin de déambuler dans les rues de la ville, devenues, malgré elles, piétonnes.
 

 Figure 1 : la dea sequana, les pieds dans l’eau, place de la Ville du Puy ; 24/01/2018 (©D.M)

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

  Figure 2 : la rue Ernest Humblot, devant le groupe scolaire Saint Vincent ; 24/01/2018 (©D.M)

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

  Figure 3 et 4 : en haut,  la résurgence de la Douix ; 23/01/2018 ; en bas, quand la Douix a un débit trop fort, l’eau s’écoule au travers de la cour d’une maison, rue de la Douix ; 24/01/2018 (©D.M)

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson


 

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

  Figure 4 : la place Marcel Pagnol et le local des pompiers inaccessible ; 24/01/2018 (©D.M)

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

 Figure 5 : le sable emmené pour protéger le transformateur situé à l’angle de la mairie ; 24/01/2018 (©D.M) 

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

 Figure 6 : Désiré Nisard contemplant l’inondation, au jardin de la mairie ; 24/01/2018 (©D.M)

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

 Figure 7 : boulevard Morizot, une barque pour rentrer chez soi ; 25/01/2018 (©D.M)

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

 Figure 8 : boulevard Morizot, le Syndicat Intercommunal des Cours d’Eau du Châtillonnais, les pieds dans l’eau ; 25/01/2018 (©D.M)

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

« Les causes de l’inondation ? Dame ! C’est qu’il a beaucoup plu ». C’est ce que l’on trouve dans le livre de MM. Louis et Lagorgette sur les inondations de 1910.                 Châtillon a connu depuis toujours le phénomène des crues. On en trouve trace dans les archives aux XVIIe et XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, eurent lieu de grandes inondations, les 10 et 11 nivôse an X (31 décembre 1801 et 1er janvier 1802), du 4 au 7 mai 1836, où les eaux dépassèrent d’environ deux mètres le niveau ordinaire, et en 1866. Au XIXe siècle, la cause des crues fut imputée au rétrécissement de la Seine en ville et à l’insuffisance des deux ponts du centre ville, qui furent emportés ; l’ingénieur Belgrand écrivit : « je les ai reconstruits, mais je n’ai pu donner à celui de l’intérieur de la ville (le pont Saint-Martin ou des Halles) la largeur nécessaire, parce que le lit du fleuve en amont n’a pas 10 mètres de largeur et se trouve bordé de hautes maisons qui rejettent les crues dans un bras secondaire non moins encombré ».                              Au XXe siècle, lors des crues de 1910, la Seine fut à une hauteur de 3 mètres à l’échelle du pont des Grilles et certains firent le projet de creuser un canal (marqué A et B, en bas de la carte ci-dessous) afin d’éviter les inondations. Les dégâts se montèrent à 500.000 francs de pertes mobilières, 70.000 francs de pertes immobilières, sans compter les personnes au chômage. Une commission sanitaire fut nommée et des mesures spéciales furent prises pour assurer la désinfection des locaux qui avaient été envahis par les eaux.                                               Et beaucoup se rappellent encore des crues de janvier 1955, où l’on passait sur des passerelles devant l’église Saint Nicolas. Celles de janvier 2018, même si elles semblent moins spectaculaires, resteront également dans les mémoires. 

Figure 9 : plan des inondations de 1910 ; les inondations dans le Châtillonnais.  A. Louis et Jean Lagorgette ; Châtillon, Massenet, 1910.

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

Grâce aux photographes et éditeurs de cartes postales châtillonnais, on peut essayer de comparer les photos  prises lors des crues de 1910 avec celles prises aujourd’hui. 

Figure 10 et 11 : le kiosque du jardin de la mairie (©D.M)

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

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  Figure 12 et 13 : le jardin de la mairie (©D.M)
 

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  Figure 14 et 15 : la mairie, la place de la Résistance et la rue Président Carnot (©D.M)
 

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

   Figure 16 et 17 : pont entre le jardin de la Mairie et l’allée des Boulangers (©D.M)
 

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   Figure 18 et 19 : le Perthuis au Loup (©D.M)

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 Figure 20 et 21 : devant l’église Saint-Nicolas
 

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 Figures 22 et 23 : le moulin des Passes (moulin Lemoine) et la rue de Seine (©D.M) 

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Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

  Figures 24 et 25 : la rambarde du pont, rue des Ponts autrefois, rue maréchal de Lattre aujourd’hui (©D.M)

Les inondations de janvier 2018 à Châtillon sur Seine, comparées avec celles  de 1910, une belle étude  par Dominique Masson

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(Dominique Masson)
 

                                                                                                                                      

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 25 Janvier 2018

Les Ducs avaient, hors du lieu, sur la Seine, un château-fort « les Verroux », flanqué de quatre tours, environné d’un double fossé, nourri par une belle fontaine, aujourd’hui presque toute démolie, ainsi que par la Seine.

La chambre du domaine décréta (condamna) le châtelain Perruchon du Fay pour en avoir enlevé des matériaux en 1705 (Courtépée Destruction du duché de Bourgogne livre 2105).

Les princes et leurs femmes y séjournaient souvent, non pour faire la guerre, mais pour y passer d’agréables moments galants et s’adonner à la chasse au loup, qui à l’époque n’était pas rare. Un autre plaisir était la pêche de la truite. Dans des blasons figuraient le loup e la truite.
Philippe le Hardi y passa 8 jours en juin 1365.  Il y apprit que le roi Charles de Navarre (Charles le Mauvais) répandait partout qu’il allait prendre possession du Duché de Bourgogne, selon un traité (prétendu) conclu avec le Roi et comme légitime héritier du dernier duc.

Philippe  le Hardi écrivit de là au bailly d’Auxois pour publier le contenu et dire qu’il était résolu de garder le Duché donné par son père le Roi.

Le Duc Jean sans Peur, pour récompenser les services du Sire de Chateauvillain, faute d’argent lui céda les terres d’Aisey, Maisey, Villiers et Salives en 1415.

Il fit fortifier le château d’Aisey et le munir d’artillerie en 1419, complété en 1458.

Le château était de forme carrée, flanqué aux quatre angles de tours crénelées.

(Dessin du château tiré du livre de Nesle)

Le château d'Aisey le Duc, présenté par Pierre Roy...

Il n’en reste plus que les fondations et quelques caves voûtées.

(Photo prise lors d'une sortie de la SAHC)

Le château d'Aisey le Duc, présenté par Pierre Roy...

Des fouilles faites en 1827 par JP Lacordaire mirent à découvert les fondations d’un bâtiment qui s’étendait en ligne droite à plus de 40m et des restes de voûtes ogivales, ainsi que des fenêtres gothiques et une rosace.

Ce sont les restes d’une chapelle érigée là.

Elle avait 36 pieds de long sur 18 pieds de largeur. Le bâtiment situé à côté portait le nom de « Les Loges » et servait d’habitation aux oiseleurs, gardes de bêtes et autres officiers de chasse. On y enfermait jusqu’à l’âge adulte des daims et animaux rares que les Ducs faisaient venir de loin pour peupler le parc.

Monsieur Boudot nous dit qu’il existait un piège à loup appelé « cognissière ». ce piège à loup était fermé par une enceinte de murs élevés, muni d’une seule porte qui se fermait hermétiquement en tirant une corde attachée à une bête morte.
Les loups, attirés par cet appât s’enfermaient eux-mêmes dans la cognissière qui était construite dans le petit parc.

Toutes les résidences ducales n’étaient pas suffisamment aménagées pour recevoir la cour.

Dans quelques unes comme Montbard, Villaines, Aisey, on trouvait les ressources que comporte le confortable de l’époque.

Dans les gites mal montés et dont les salles n'étaient pas munies de nattes à demeure, on répandait dans les chambres de la paille pendant l’hiver, et l’été on fauchait des herbes que l’on parfumait avec quelques fleurs.

C’est sur cette ponchée que couchaient les hôtes momentanés qui ne s’en trouvaient pas plus mal.

Ils s’y trouvaient même mieux que sur ces immenses lits de plumes que l’on trouvait partout.

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 23 Janvier 2018

J'ai reçu il y a peu, un mail qui m'a fait très plaisir...celui de monsieur Michel Belin.

Dans son mail, il me confie ses souvenirs au sujet d'André Belin, son oncle, grand chef de l'hôtel de la Gare de Montbard autrefois, et me donne la recette du fameux saulpiquet que j'avais désespérément tenté de reconstituer...mais avec des manques !

L'article sur la recette du saulpiquet avait donné lieu à beaucoup de commentaires de personnes se souvenant de cet admirable chef qu'était André Belin

http://www.christaldesaintmarc.com/le-saupiquet-de-bourgogne-a505602

Qui était André Belin ?

André Belin, souvenirs d'un grand chef,  de l'Hôtel de la Gare à Montbard....

 Le chef André Belin a gravi tous les échelons de la grande cuisine, aux fourneaux de chez Viel, de Maxim's, d'Armenonville, du Café de Paris, du Carlton de Cannes et de l'Hôtel de Paris à Monte-Carlo.

Il a travaillé  à Montbard et a remporté en 1949 la deuxième place au Référendum de la Meilleure Table de France et en 1952, un Diplôme d'Honneur au Salon des Arts Ménagers à Paris. Un autre à Aix-en-Provence en 1957.

Souvenirs…..de quelques plats proposés au Casino d’Enghien ……

Entre 1960 et 1962 ……..

 

Le Pâté truffé à la Daubenton.

Le véritable Saul Piquet Montbardois.

La  truite de Fontenay, caprice de Buffon.

Les Suprêmes de volaille en croute de sel.

Grillés et flambés à la Bourguignonne.

Le gratin à l’Époisses et au miel.

Les Pommes Gaufrettes.

Les  Gougères Semuroises.

La glace Marguerite de Bourgogne.

Les friandises.

Pardon si cette liste est incomplète, mais à 80 ans, ma mémoire fait, parfois, défaut.

 Au-delà des souvenirs, j’essaie depuis quelques temps de reproduire un Pâté de Truites, en croûte, et sa sauce, C’était une des premières fois que je voyais « Dédé » satisfait de sa mise au point. On était dans la petite salle derrière le restaurant ……….Huit jours après il tombait paralysé …… et sa femme mettait fin à ses jours sous le train à Marmagne.

 Les spécialités préférées du chef André Belin:

 La truite Caprice de Buffon, les Gougères Semuroises, le Saulpicquet Montbardois.

 Beaucoup des spécialités de ce chef hors normes ont été inventées, à Rouvray, les lundis au 4 rue des Tanneries.

 Sa recette: LE SAULPICQUET MONTBARDOIS

 Prendre un jambon du Morvan ou un jambon des « Serrurier », le mettre à dessaler vingt-quatre heures dans de l'eau que l'on change trois ou quatre fois. Egoutter, couvrir d'eau au trois quarts et faire cuire aux trois quarts (un quart d'heure par livre environ).

Ensuite, le retirer de la cuisson, le parer, c'est-à-dire enlever les peaux et graisses.

Eplucher trois ou quatre carottes et autant d'oignons, les couper en tranches et les faire légèrement revenir au beurre dans le fond d'une braisière.

Sur ce lit, placer le jambon, ajouter une bouteille de vin blanc de Bourgogne (Chablis, par exemple), ainsi que deux litres de fond blanc et un bouquet garni..

Achever de cuire et réduire ensuite la cuisson. (Le fond blanc se prépare comme un bouillon avec des viandes blanches : veau ou volailles avec les légumes classiques: carottes, oignons, poireaux, branche de céleri et bouquet garni.)

 D'autre part, émincer 1 kg. de champignons frais de Paris, « ou du coin pour les puristes », les étuver au beurre, mouiller avec la cuisson du jambon, lier légèrement avec un peu de Maïzena.

Ajouter 1 litre de crème fraîche épaisse, cuire le tout quinze minutes et terminer la sauce avec 1 litre de petits pois extra fins et 5 centilitres de fine bourgogne.

 Découper le jambon en tranches, napper de la sauce et servir très chaud.

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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