L'hôtel-restaurant "La Montagne" à Colombey les Deux Eglises a servi des plats d'exception aux membres de l'ACC durant leur voyage annuel.
Après la vite du Musée Napoléon à Brienne-le-Château, les Adhérents de l'Association Culturelle Châtillonnaise, sont partis déjeuner à Colombey-les-Deux-Eglises, conduits par le sympathique chauffeur d'un confortable bus Peretti de Bar-sur-Seine.
Ils ont été accueillis à "La table du Général" (qui est une annexe de l'Hôtel-Restaurant La Montagne, destinée aux groupes).
Bien installés, servis avec diligence et amabilité, les convives ont été fort surpris à la vision de l'entrée : une petite merveille avec une base de poireaux, surmontée d'un œuf poché nappé de crème aux légumes, le tout coiffé par une tranche de betterave aux marbrures délicates.... et lorsqu'ils l'ont goûtée, la saveur les a enchantés....
Le poisson qui a suivi les a séduits par la succulente sauce qui le nappait, la surprise se trouvait en dessous : une délicieuse et très fine polenta aux légumes....
Une question s'est alors posée aux convives : étions-nous accueillis dans un restaurant ordinaire ???
Certainement pas, car pour terminer ce repas si original, un dessert surprenant nous a été servi : une tarte où une pomme en escargot était posée sur une compote parfumée et entourée de petits dômes de crème chantilly.
Ce délice visuel et délicieux, après les plats précédents, nous a mis la puce à l'oreille : cette cuisine superbe était forcément digne d'une distinction.....mais laquelle ?
Nous n'avons donc pas été surpris, lorsque nous avons félicité le chef Gérard Natali, d'apprendre que le restaurant-hôstellerie "La Montagne", qu'il tient avec son fils Jean-Baptiste, a une étoile au guide Michelin !
Voici Gérard Natali, au fond, avec son épouse et ses trois serveurs.
Voici ce que dit de cette famille de restaurateurs, le guide Michelin Champagne-Ardennes :
Les Natali, ou une histoire de famille, liée à celle d'un village !
Colombey-l'e-Deux-Eglises, paisible lieu de résidence du Général de Gaulle, a connu un afflux de visiteurs à partir de 1971, suite au décès du grand chef d'Etat.
Comme il fallait répondre à la demande croissante de restauration, Gérard Natali, décide de créer son affaire dans l'ancienne fermette familiale.
Amoureux de la nature, fin chasseur et ramasseur de champignons, il prépare des recettes créatives utilisant les produits du terroir appréciées des clients anonymes comme les chefs d'Etats et ministres du monde entier venus rendre hommage au Général.
En 2001, Jean-Baptiste (le fils) revient à l'auberge après avoir côtoyé de grands chefs tels Daniel Boulud à New-York et Christian Willer à Cannes.
Il donne une nouvelle impulsion à cette table déjà renommée et lui apporte une note encore plus inventive, ce qui lui a valu une étoile.
En 2005, l'auberge est transférée de l'autre côté du village, dans une maison de maître offrant confort et raffinement.
Alors si vous vous rendez à Colombey-les-Deux-Eglises, allez donc déjeuner chez Jean-Baptiste et Gérard Natali, vous ne le regretterez pas !
Et savez vous ce que Gérard Natali m'a révélé, après m'avoir demandé d'où notre groupe était originaire ?
Il m' a confié que son fils Jean-Baptiste, 1 étoile au Guide Michelin, a été formé, au départ, dans la section cuisine de l'école Saint Vincent de Châtillon sur Seine !!!
Son épouse m'a montré une photo où l'on voit Gérard Natali porter avec ses camarades originaires de Colombey-les-Deux-Eglises , le cercueil du Général de Gaulle lors de son enterrement, un souvenir inoubliable !
Le voici, à droite de la photo.....
Après ce merveilleux repas, nous sommes allés, évidemment, nous recueillir sur la tombe du Général au petit cimetière du village....
et sur celle de son fils Philippe qui vient d'être enterré aux côtés de son épouse Henriette de Montalembert, décédée en 2014
Le marbrier n'a encore pas gravé son nom sur la pierre tombale.
Puis nous avons repris le bus qui nous a emmenés au "Signe" de Chaumont, en Haute-Marne.
Un article demain.
"Le Signe" à Chaumont , une belle découverte pour les membres de l'Association Culturelle Châtillonnaise
Après la visite du Musée Napoléon de Brienne-le-Château et le superbe repas servi par l'Hôtel-Restaurant La Montagne de Colombey-les-Deux-Eglises, le voyage organisé par l'Association Culturelle Châtillonnaise a conduit ses adhérents à Chaumont, capitale de la Haute-Marne pour visiter "Le Signe" qui est le centre national du graphisme.
Centre d’art dédié au design graphique, Le Signe est une plateforme de production, de diffusion, de soutien à la création, de dialogue et de médiation entre le champ artistique du graphisme et les publics.
Le programme d’expositions, d’ateliers, de formations et de résidences, participe à la reconnaissance, au développement et au rayonnement du design graphique en France et dans le monde.
Chaumont, forte d’une collection remarquable d’affiches anciennes léguée en 1906, s’est imposée comme un haut lieu du design graphique depuis la création en 1990 d’un festival et d’un concours international qui a permis la constitution d'une collection d'affiches contemporaines.
Devenu Biennale et désormais porté par le Signe, ce rendez-vous incontournable réunit tous les artistes et designers graphiques à travers le monde depuis près de 30 ans.
Le guide a présenté "Le Signe", qui est installé dans l'ancienne Banque de France de Chaumont.
Les mosaïques au sol sont celles de l'ancienne Banque de France...
Les architectes se sont servis de cette affiche...
pour élaborer une nouvelle mosaïque moderne remplaçant les endroits abîmés.
Un livre édité par "Le Signe" contient le répertoire des affiches entreposées dans ce centre du graphisme.
nous avons pu admirer de récentes affiches...
et comprendre comment elles ont été imprimées.
L'ancienne banque de France a été réhabilitée et agrandie d'une extension contemporaine de 1 000m2.
Certains éléments du logement du Directeur de la Banque de France ont été préservés comme cette superbe cheminée.
Nous pénétrons dans la partie consacrée aux expositions où nous attendent des centaines d'affiches souvent très colorées...
Cette affiche parait ancienne, mais ce n'est pas le cas...
D'autres créations modernes sont exposées...
Un artiste japonais a décoré une fenêtre de l'établissement...
Avant de reprendre le bus qui les a ramenés à Châtillon sur Seine, par le chemin des écoliers (certaines routes étant barrées à cause des inondations) les adhérents de l'ACC ont posé pour la photo de groupe traditionnelle.
Un grand merci au Conseil d'Administration de l'Association Culturelle Châtillonnaise pour ce voyage intéressant et plein d'imprévus !
Le musée Napoléon à Brienne-le-Château a beaucoup intéressé les membres de l'Association Culturelle Châtillonnaise lors de leur voyage annuel.
Le voyage annuel des adhérents de l'Association Culturelle Châtillonnaise (ACC) les a conduits le jeudi 4 avril 2024 , à visiter le Musée Napoléon à Brienne-le-Château dans l'Aube.
Pourquoi cette visite ? Tout simplement parce que David Chanteranne, Conservateur du Musée Napoléon de Brienne, a présenté deux conférences pour l'ACC , la première en 2022, intitulée "Les derniers jours de Napoléon", la seconde en 2024 "Napoléon et l'insularité"
David Chanteranne a participé également à l'obtention par Châtillon sur Seine du label "Ville Impériale", le 23 septembre 2023.
Le musée Napoléon de Brienne-le-Château a pris place dans l'ancienne Ecole Militaire qui accueillit, en 1779, un certain Napoléon Bonaparte, âgé alors de 10 ans.
Les salles du Musée Napoléon se trouvent au premier étage du bâtiment.
La guide du Musée a présenté tout d'abord le "Mur des silhouettes", tout en transparence.
Nous avons appris que la silhouette de Napoléon, reconnaissable encore de nos jours, n'est pas dûe au hasard, et a été très bien étudiée par l'Empereur lui-même : chapeau bicorne porté "en bataille", c'est à dire dans l'autre sens qu'habituellement, pointes alignées sur les épaules, redingote grise, alors que les autres soldats avaient des vêtements rutilants, pose célèbre : une main devant dans l'échancrure du gilet, l'autre derrière permettant de se tenir très droit.
Napoléon fut sans doute un des premiers grands personnages de l'Histoire à utiliser la publicité, disons plutôt la propagande, pour conforter sa gloire..
Ici par exemple, sur des assiettes, on nous conte toute son histoire.
Une deuxième salle du musée est consacrée aux batailles de Napoléon
Tout autour , des tableaux animés nous montrent le déroulement de ces batailles, la place de ses maréchaux par exemple.
Ici la bataille de Wagram, où l'on peut suivre, par exemple, les changements de place, durant le combat, du Maréchal Marmont heure par heure, c'est fascinant ! (dommage que le temps imparti ne nous ait pas permis de suivre les autres grandes batailles de Napoléon)
Au sol une carte géante permet de suivre l'épopée napoléonienne.
Un arrêt près d'une vitrine où l'on nous présente des armes et des costumes.
Ce tableau (une reproduction du tableau de David) , nous montre Napoléon au passage du col alpin du Grand-Saint-Bernard.
L'histoire a été falsifiée, car Napoléon, alors premier Consul, ne montait, en réalité, qu'une ...mule, mais pour la propagande napoléonienne, il fallait une plus noble monture !
Napoléon Bonaparte a été un grand réformateur, beaucoup des institutions qu'il a créées gouvernent encore la France actuelle :
Conseil d'Etat et Sénat 1799
Banque de France 1800
Préfets 1800
Lycées 1802
Légion d'Honneur 1802
22 Chambres de Commerce 1802
Franc Germinal 1803
Code Civil français 1804
Création de nouvelles Universités 1806
Fonction de Grand Sanhédrin 1807
Baccalauréat 1808
Cour des Comptes 1807
Code Pénal 1810
Une salle du Musée De Brienne est consacrée au Code Civil.
Dans une dernière salle, C'est un Napoléon "intime" que nous avons pu rencontrer...
Sa famille...
Devant une statue de Napoléon élève à Brienne, et un de ses portraits, notre guide nous a conté pourquoi Napoléon Bonaparte est arrivé en mai 1779 à l'Ecole Militaire de Brienne, après être passé au collège d'Autun en janvier où il a commencé à apprendre le français.
Elève boursier de petite noblesse corse, malingre, parlant un mélange d'italien et de français, il est tout d'abord véritablement harcelé par ses congénères qui le nomment "La paille au nez", on voit ainsi que le harcèlement ne date pas d'hier....
Mais peu à peu, son intelligence et son autorité naturelle provoqueront l'admiration des autres élèves ! C'est à Brienne que Napoléon est devenu un homme, un meneur d'hommes.
Voici les règlements et le travail demandé aux élèves, pas le temps de s'ennuyer !
Une plaque nous dévoile le nom d'autres militaires prestigieux qui ont fréquenté l'Ecole Militaire de Brienne, dont la Révolution ferma les portes en 1793 :
La visite du musée Napoléon se termine par le décès de l'Empereur à Sainte Hélène, voici une reproduction de son masque mortuaire.
Un petit regret : les adhérents de l'ACC étant fort nombreux, deux groupes de visiteurs ont été formés. Chacun des groupes a visité les salles trop rapidement sans pouvoir s'attarder devant les nombreux documents présentés, c'est dommage.
Il nous faudra donc retourner seul(e)s au Musée Napoléon et prendre le temps de tout regarder, car tout est vraiment très intéressant.
Un bel article sur l'école militaire de Brienne par l'historien François Houdecek :
"A peine j'ouvre les yeux" un très beau film tunisien sera projeté par le Ciné-Club Châtillon 2000 jeudi 11 avril 2024
A PEINE J’OUVRE LES YEUX
présenté au Ciné-Club
jeudi 11 avril au Sélect à Châtillon sur Seine
Un village châtillonnais et ses écarts : Bure-les-Templiers
BURE-LES-TEMPLIERS
A.Roserot écrit Bure-les-Templiers, mieux : Bures-les-Templiers (1924)
887 Burae
1125-1130 Paganus de Bures
1133 Buriae
1135 Bure
1141 Buires
1197 Bureium
18ème siècle Bure-les-Templiers
(Origine des sources principales consultées et citées par A.Roserot : Saint-Bénigne. Commanderie de Bure. Archives de la Haute-Marne. Cassini.)
En 1789, le bourg dépendait de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne.
Son église, sous le vocable de saint Georges était le siège d’une cure du diocèse de Dijon, doyenné de Minot et, auparavant du doyenné de Selongey. Avant 1731, elle était du diocèse de Langres, doyenné de Grancey-le-Château.
Il y avait anciennement en ce lieu une commanderie du Temple.
Le Grand Prieur de Champagne, ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem et, avant lui le commandeur de Bure, présentait à la cure. (A.Roserot 1924)
LES ÉCARTS
-Aulot, ferme, ruisseau et hameau 4,5km au sud-est. 1 feu, 6 habitants (Insee 1951)
1197 Allo (Commanderie de Bure)
1565 Aulot (Garnier d’après un terrier de Bure)
1574 Grange de Dolo
1635 la granche Dollo
1657 grange de Delot (Archives de la Côte d’Or)
18ème siècle Aulan (Cassini)
1873 ferme d’Aulot (Liénard)
-Conclois, ferme 4km au nord-nord-est 1 feu, 6 habitants (Insee 1951)
1288 Concloyes
1305 Le molin de Concloes
1376 la granche de Concloie
Vers 1380 maison de Conclois
1423 grange de Concloye
16ème siècle grange de Concloye et molin de Concloye
1657 grange de Conquelay
18ème siècle Les Conclois
(Origine des sources principales consultées et citées par A.Roserot : Archives de la Haute-Marne. Montmorot. Archives de la Côte d’Or. Commanderie de Bure, plans. Cassini.)
-Connois, ferme 3km au nord-nord-est 1 feu, 3 habitants (Insee 1951)
Alphonse Roserot écrit Connué (1924)
19ème siècle Conois (Etat-Major).
Le recensement de 1896 dit Conoué
-La Girarde ferme 3km au nord-est 1 feu 10 habitants(Insee 1951)
-La Maladière, lieu-dit (Courtépée)
-Romprey, hameau 4km au sud-sud-est 10 feux 33 habitants (Insee 1951)
1219 Rumpré
1323 Romprey
1343 Rompratum (Commanderie de Bure)
1657 Rompray (Archives de la Côte d’Or)
18ème siècle Rompré (Cassini)
-Saint-Blaise, chapelle détruite, commune de Bure-les-Templiers, à Aulot (Courtépée)
-Saint-Renobert, chapelle à Romprey, bâtie en 1500 (Courtépée)
AUTRES LIEUX
-La Grouesme, ruisseau, affluent de l’Ource qui vient de Romprey, passe à Terre-Fondrée et se jette dans l’Ource sur la rive gauche, en aval de Recey (A.Roserot 1924)
1333 Groime ou Groyme
1688 Grame (Lugny)
1838 Le Gramme
1869 La Groeme ou Gramme ou La Creuse (Garnier)
Fin du 19ème siècle la Grouème (Etat-Major ou La Grouesme (Intérieur)
-L’Arce : ruisseau, affluent de l’Ource, qui prend sa source au territoire de Bure-les-Templiers et grossit l’Ource en amont de Recey (A.Roserot 1924)
18ème siècle ruisseau d’Arce (Cassini)
19ème siècle Val-d’Arce
-Le Bochelet, ruisseau et combe (A.Roserot 1924)
1869 ruisseau de la combe du Bochelet (A.Roserot 1924)
-Les Avents, combe (A.Roserot 1924)
-Les Péjoces, fontaine (Garnier)
-Monerbosier, ruisseau (Garnier)
-Rû de Champet, fontaine (A.Roserot 1924)
-Ruant, fontaine (Intérieur)
-Saint-Julien, fontaine,chapelle détruite près de laquelle était une léproserie (Courtépée)
1224 Sanctus Julianus
18ème siècle Saint-Julien (Cassini)
"Incroyable Côte d'Or", une superbe exposition photo a été présentée à l'Office du Tourislme du Pays Châtillonnais
De superbes photos prises en Côte d'Or ont été exposées à l'Office du tourisme du Châtillonnais.
La photo de l'affiche et la photo en bas à gauche sont de Claudie Hardouin, talentueuse photographe châtillonnaise !
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