"Panorama de la littérature voyageuse", une belle exposition à la Bibliothèque Municipale
Une belle exposition, panorama de la littérature voyageuse, s'est tenue dernièrement à la Bibliothèque Municipale de Châtillon sur Seine.
Un beau résumé des œuvres littéraires de ces hommes et femmes aux semelles de vent...
L'Assemblée Générale de l'Association des Volontaires de Côte d'Or
Quelques photos de l'Assemblée Générale des Volontaires de Côte d'Or, transmises par René Drappier, avec son commentaire:
Dimanche 19 octobre l'Association des Volontaires de Côte-d'or avait choisi le village de Massingy pour y tenir son Assemblée générale, sous la Présidence de Jean Robert Bazot entouré de son bureau.
A la suite de son compte rendu il a demandé à l'assistance d'avoir une pensée toute particulière aux disparus,et aux malades de l'association. Monsieur le Colonel Rondy qui honorait cette AG fit une allocution. Monsieur Jeremy Brigand, Maire du village, avec des mots remplis de sympathie disait combien il était heureux de recevoir cette association.
Pour terminer, les adhérents, les porte drapeaux et une partie de la population se sont rendus au Monument aux Morts de la commune, où a eu lieu l'Appel aux Morts et un dépôt de Gerbes.
Le pompage des eaux de la Douix de Châtillon sur Seine en 2001
Un lecteur du blog, Bernard Louchin, m'envoie des photos qu'il a prises en 2001, au moment du pompage de la Douix.
Il s'agissait, alors, de pouvoir ensuite explorer plus facilement le réseau noyé de cette résurgence châtillonnaise.
D'autres photos de l'évènement, appartenant à la famille Cuzin, ont été publiées ici (cliquer sur le lien) :
http://www.christaldesaintmarc.com/la-collection-particuliere-de-la-famille-cuzin-a1050147
Une sortie de récolte et de détermination de champignons avec la Société Mycologique du Châtillonnais
Seconde partie de la sortie du 20 octobre : la détermination des champignons récoltés.
Nous voilà revenus à la Maison de la Forêt, les paniers sont garnis de champignons bien séparés, sur lit de mousse.
Les membres de la Société Mycologique vont trier les champignons récoltés et les mettre sur des assiettes avec leur nom.
Vérification avec un livret illustré...
L'ammanite phalloïde trouvée par notre groupe, on voit bien sa volve :
Voici un lactaire, on voit le "lait qui suinte des lamelles.
Tous les lactaires sont comestibles, mais pas tous "goûteux " ! certains ont une saveur poivrée, ce monsieur s'en est aperçu ! Dans certains pays de l'est, on fait sécher ces lactaires à goût de poivre, puis on les mouline pour épicer les plats, nous dit-on.
Une russule bien colorée...
Ce champignon-là est très esthétique, et comestible, il paraît que les japonais en sont fous !!
Quarante espèces différentes ont été trouvées durant l'après-midi dans la forêt châtillonnaise.
Chaque espèce a été étiquetée sur une assiette, et placée sur une table pour que chacun vienne les admirer et les étudier.
Voici des russules de plusieurs sortes, elles seront différenciées ci-après.
La tueuse : 30 grammes peuvent mettre un homme à mort !
Plusieurs sortes de lactaires, nous n'avons pas trouvé le "délicieux"...
Ces helvella Crispa ressemblent à des morilles, mais blanches. Méfiance elles peuvent être toxiques si on ne les cuit pas suffisamment.
Ce champignon sent ...le pastis !!
Celui-là est mon préféré, c'est le "pied de mouton"....
Le champignon "à racine" trouvé par notre groupe :
Nous avons donc récolté 40 espèces différentes sur 1600 en France, vous me direz que c'est peu ! mais la pousse qui a été extraordinaire au début du mois, s'est un peu essoufflée..
De plus, la pluie des dernières semaines a délavé le chapeau de certains champignons, rendant difficile leur détermination.
Cette sortie de détermination a été passionnante, quelques 40 personnes l'ont suivie, preuve qu'elle était indispensable aux amateurs de champignons.
Et un grand merci aux six membres de la Société Mycologique pour leur implication souriante, ce sont des passionnés qui aiment transmettre leur savoir !
De nouveaux lampadaires à Châtillon sur Seine...
René Drappier suit les travaux de la ville, il m'envoie quelques photos:
Parmi les nombreux travaux effectués par la ville, notons le changement de nos anciens lampadaires, mis en place voici environ 43 ans et qui commençaient à donner pas mal d'ennuis à l'électricien de la ville. Aujourd'hui nous bénéficions d'un éclairage des plus corrects de la rue. Merci
"Sur les routes du vase", une très belle exposition au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix
Voici quelques images de la très belle exposition "Sur les routes du vase", qui a été présentée au Musée du Pays Châtillonnais-trésor de Vix, du 29 juin au 15 octobre.
(Le texte en bleu est celui du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix)
L’exposition « Sur les routes du vase » réalisée à l’occasion du soixantième anniversaire de la découverte de la tombe de Vix a proposé aux visiteurs un voyage dans le temps et dans l’espace, un voyage qui a mené d’un objet prestigieux à une femme mystérieuse.
Le voyage dans le temps a revisité l’histoire de cette découverte, les épisodes qui l’ont précédée et ceux qui l’ont suivie.
Fondée sur un travail de recherche d’archives documentaires et photographiques, la scénographie de la première salle d’exposition, surplombant le vase de Vix, a inclu des objets issus des fouilles anciennes, sortis des réserves du musée et un grand nombre de photographies inédites. Se déroulant sous la forme d’un journal, photographies et texte ont fait revivre aux visiteurs l’histoire du vase, de sa découverte jusqu’à nos jours. Pour la première fois, les épisodes peu connus des restaurations successives du vase ont été explicités. Une place particulière a été faite à celle qui fut propriétaire du vase. Sur le sol de la tombe, Joffroy et ses collègues trouvèrent un crâne entouré d’un bijou en or. C’était le début de la légende…
Dans la seconde salle de l’exposition, le voyage nous a mené sur les rives de la Méditerranée, en 500 avant notre ère. Partant de la fabrication grecque du cratère (vase servant à mêler l’eau et le vin lors de la cérémonie du banquet) de Vix et de son transport jusque chez les Celtes, nous avons suivi les pérégrinations de Dionysos, dieu de la vigne et du vin, ce dieu nomade qui d’Orient en Occident transportait avec lui la pratique du banquet. Partie prenante de ce mouvement, les Etrusques servirent de relais vers l’Europe celte. Les influences orientales, le banquet grec et étrusque ont été illustrés par des céramiques empruntées à de nombreux musées. La fin du voyage nous a amené jusqu’au territoire celte, des parures celtes, en bronze et en or, dont les superbes bijoux de la sépulture princière d’Ensisheim ont été présentées. La prestigieuse vaisselle étrusque en bronze a été, entre autres, illustrée par le mobilier des tombes de Gurgy, rassemblant, elles aussi, parure et mobilier de banquet.
La Dame de Vix vue par Fabien Ansault :
Une sortie de récolte et de détermination de champignons, avec la Société Mycologique
La Maison de la Forêt de Leuglay propose, durant toute l'année, des sorties destinées à nous faire connaître la faune et la flore châtillonnaise.
Chaque automne, elle organise, avec la Société Mycologique Châtillonnaise une sortie cueillette et détermination des champignons.
Cette sortie a eu lieu cette année le 20 octobre, par une après-midi au temps idéal.
La pousse extraordinaire de champignons, qui a été observée au début du mois, s'est un peu calmée. Pour bien faire il aurait fallu que cette sortie se fasse huit jours auparavant, pour pouvoir récolter le maximum d'espèces différentes. Mais comment peut-on prévoir ? L'an dernier la sortie avait été annulée faute de champignons !
Alain Krizanot, qui fut longtemps Président de la Société Mycologique (actuellement c'est madame Poillotte qui en est Présidente) nous a donné quelques conseils avant notre départ :
Se munir d'un panier en osier, ou d'une cagette que l'on tapissera de mousse en arrivant en forêt.
Ne jamais utiliser un sac en plastique qui favorise le pourrissement des champignons et les rend toxiques.
Cueillir des spécimens en bon état et les séparer les uns des autres, un champignon vénéneux peut en contaminer d'autres.
Toujours déterrer la base d'un champignon à lamelles, au lieu de le couper, ceci pour éventuellement observer s'il a une volve (comme l'ammanite phalloïde).
Les autres champignons comme le cèpe, le bolet etc..., peuvent être coupés avec un couteau spécial, muni d'une brosse pour enlever la terre du pied. Ce couteau est celui de madame Mariotte, en vente dans son magasin de coutellerie, qu'on se le dise !!
Nous sommes partis en direction de l'abbaye du Val des Choux, près des étangs des Marots, puis nous nous sommes séparés en plusieurs groupes.
Voilà l'exemple de ce qu'il faut faire: déterrer le champignon avec tout son pied.
C'était bien vu !! c'est justement une ammanite phalloïde, dont l'ingestion est mortelle ! On voit la volve à sa base.
Certains champignons poussent sur les bois morts, ce sont des stérées. Non comestibles, mais quelle beauté !!
Alain Krizanot nous dit que l'on peut vernir ces stérées pour les conserver et en décorer une corbeille par exemple, mais je ne souviens plus comment il faut faire après les avoir détachés du bois, si quelqu'un sait...
Certains champignons sentent la farine, d'autres même l'anis !!
Celui-ci est un lactaire, lorsque l'on coupe ses lamelles, un liquide blanc en sort, il est donc facile à reconnaître.
D'autres champignons de toutes couleurs...
Celui-ci a poussé au creux d'un arbre. Il ne faut jamais rapporter un tel champignon chez soi, ses spores peuvent contaminer les arbres fruitiers de nos jardins et les faire mourir !
Un drôle de champignon à racine !
Ce bolet a été bien apprécié par les limaces !
Nous avions rendez-vous à 16h15, il nous faut donc retourner au point de départ, les paniers sont bien garnis d'espèces différentes qu'il va falloir déterminer.
En passant, un coup d'œil à l'étang de Combe Noire, bien joli durant cet automne...
Certains essaient, à l'aide de livrets illustrés, de déterminer le nom des champignons qu'ils ont cueillis, mais rien ne vaudra l'avis éclairé des membres de la Société Mycologique, à notre retour à la Maison de la Forêt.
L'article sur la détermination, à la Maison de la Forêt, des champignons que nous avons récoltés, ce sera pour demain.
"Chamesson et son patrimoine bâti", visite du village avec le GIP
Mardi 15 octobre, le GIP du Parc National a proposé une visite commentée des façades du village de Chamesson.
En effet, après la réalisation d'un état des lieux du patrimoine bâti, le GIP a entamé une démarche de sensibilisation du public au patrimoine bâti de tous les villages adhérents au projet de parc National, et à sa mise en valeur.
J'ai participé à cette visite, invitée par l'association "Villages Anciens-Villages d'Avenir à laquelle j'adhère.
La démarche du GIP, pour répertorier le patrimoine bâti de chaque village, nous a été présentée par Laetitia Masclet.
Ses recherches sur les villages qui seront inclus dans le GIP, elle les a tout d'abord faites à partir des cartes de Cassini.
Elle s'est servie aussi du cadastre napoléonien.
La visite a commencé par l'observation de cette maison, située en face de la salle des Fêtes de Chamesson.
Cette maison est recouverte de tuiles plates de Bourgogne de couleur brun-rouge foncé. Autrefois beaucoup de maisons possédaient un toit en "laves", le coût de remplacement de celles-ci étant très élevé, les propriétaires ont souvent choisi de les remplacer par des tuiles plates (ou malheureusement de tuiles mécaniques moins onéreuses).
On voit, sous le toit, les baies rectangulaires de l'étage d'attique, situées sous les combles.
Les fenêtres possèdent des encadrements en pierre. On remarque que la porte et la fenêtre de droite ont le même linteau. Les chaînages d'angle sont en pierre de taille.
Laetitia nous présente ici un type de maison "ouvrière", avec plusieurs logements. Chamesson, en effet, possédait au XIXème siècle, une pointerie et d'une tréfilerie, et donc de nombreux ouvriers. Certains étaient logés près de l'usine, d'autres dans le village.
J'avais écrit un article sur cette pointerie :
http://www.christaldesaintmarc.com/la-pointerie-de-chamesson-a893975
Les maisons sont séparées des jardins par des murets recouverts de "laves".
Chamesson est traversé par la départementale qui va de Dijon à Châtillon sur Seine.
Deux autres voies principales desservent le village, l'une qui est parallèle à la Seine, et l'autre qui y descend . (Le long de cette voie, on aperçoit le restaurant communal qui vient de rouvrir, pour le plus grand bonheur du maire de Chamesson, Jean-Claude Stutz)
Cette voie descend jusqu'à la Seine qu'elle traverse par un très beau pont du XVIIème siècle.
Le long de la Seine on voit un joli lavoir, pris bien souvent pour modèle par les peintres et les photographes...
De l'autre côté du pont, on aperçoit une place, qui constitue le centre du village.
Tous les villages châtillonnais n'ont pas une place aussi intéressante, car, en effet, sur celle-ci, on peut voir la Mairie, l'église, et l'entrée du château.
La mairie , construite au XIXème siècle, par S.Tridon :
L'église de Chamesson, a été construite elle aussi au XIXème siècle par S. Tridon. Avec celle de Griselles et de Ménétreux le Pitois, elle est sous le vocable de saint Valentin de Griselles.
Le vénérable platane de la place :
Autour de la place se dressent des maisons plus cossues. La fenêtre de celle-ci a un chambranle à arc surbaissé.
Elle possède une lucarne...
Celle-ci, située près de l'entrée du château, a une toiture à quatre pans et...un balcon.
Une autre belle maison :
Celle-ci forme un angle avec la rue...
Les maisons sont parfois en pierres apparentes (une aberration pour le C.A.U.E., qui énonce qu'"une maison sans enduit est un hamster sans poils", les joints de façade empêchant la maison de respirer )
D'autres façades de maisons sont à enduits beurrés, laissant apparaître les pierres.
Certaines maisons de "maîtres" ont des portails et des clôtures ferronnées.
Une vue de Chamesson, depuis la route qui vient de Coulmier. Ce village est en fond de vallée et à flanc de coteau.
Une autre vue du village, prise depuis le coteau surplombant la départementale.
Le village de Chamesson est composé essentiellement de fermes et de granges. Il est intéressant à l'échelle du territoire pour la qualité de sa composition parcellaire et de son bâti, construit autour de la Seine.
Les rives de la Seine et son petit patrimoine vernaculaire (pont, lavoirs, mairie, église..) sont bien entretenus et mis en valeur, note le GIP, ce qui est un atout pour le village.
Néanmoins, le GIP déplore que les réseaux aériens et d'éclairage soient très présents au centre de la commune, et qu'aux entrées sur la route départementale, les constructions modernes et les hangars soient un peu trop visibles.
Des compléments sur l'histoire du village de Chamesson :