Voici le programme 2017-2018 du Ciné-Club de Châtillon sur Seine
Abonnement pour les 8 films : 15 euros
Pour 3 films : 8 euros
Pour un film : 4 euros
(Les abonnements seront à prendre le soir de la projection du 1er film de la saison : "Urga")
Abonnement pour les 8 films : 15 euros
Pour 3 films : 8 euros
Pour un film : 4 euros
(Les abonnements seront à prendre le soir de la projection du 1er film de la saison : "Urga")
A la foire de Montbard, j'ai rencontré un jeune artisan Châtillonnais, au métier particulier : arboriste, grimpeur, élagueur.
Anthony Colas habite à Origny sur Seine, il se déplace pour prendre soin de vos arbres, les taille, les élague,...il entretient aussi et aménage les espaces verts.
Voici le détail de ses prestations...
A noter un point intéressant : vous pouvez bénéficier d'un crédit d'impôt de -50% sur les prestations d'entretien de votre jardin, par les temps qui courent ce n'est pas négligeable !
N'hésitez pas à utiliser ses services !
A la Foire de Montbard 2017, on pouvait rencontrer beaucoup d'artisans, une fête foraine, un mini cirque......mais j'ai été surtout intéressée par des animaux exposés, en particulier ceux de l'exposition avicole...
Des volailles superbes, des races que je n'avais jamais vues ailleurs, comme celle, par exemple, de pigeons aux cous nus...
ceux qui font la roue...
ceux qui ont des plumes aux pattes...
ceux dont le regard est magnétique...
ceux qui se rengorgent pour effrayer !!
ceux qui ont un très beau plumage ...
Un superbe coq aux pattes plumeuses...
des "nègre-soie"...
Et je n'oublie pas le lapin fauve de Bourgogne premier prix du concours .
Un stand expliquait les différentes natures de sols :
Une petite ferme présentait des animaux bien sages.
La truie accompagnée de ses innombrables porcelets était la star de la petite ferme...
Les porcelets, pas du tout effrayés par les visiteurs, se sont bien amusés...
Et, au dehors, un sculpteur à la tronçonneuse réalisait des animaux .. mais cette fois en bois, il débutait le création du corbeau et du renard .
Derrière lui on pouvait voir son superbe dodo...oiseau disparu, hélas, de l'île de la Réunion.
Il y a quelques années, j'avais admiré dans l'atelier de Fabien Ansault, de très belles peintures représentant des intérieurs d'églises. Il avait alors intitulé son exposition "Architectures de Lumières".
En voici un exemple :
Cet été, le peintre a proposé une seconde exposition intitulée "Architectures de Lumières II".
Je n'étais pas là lors du vernissage, et j'ai été ensuite absente plus d'un mois...ce qui fait que lorsque je suis allée voir les peintures de Fabien Ansault, une grande partie avait déjà été vendue...
Il en restait tout de même un certain nombre qui montrent le grand talent du peintre.
D'autres peintures étaient aussi à vendre comme ce surprenant "Memento Mori" :
ces superbes poissons :
ou encore cette chouette surgissant d'un tronc mort :
Voici la liste des oeuvres exposées :
Dans la cour du cabinet des Z' impossibles on peut admirer des sculptures comme ce caméléon imaginé par Fabien Ansault...car l'artiste est aussi plasticien et sculpteur...un artiste complet !
Fabien expose aussi les sculptures de ses amis, celle-ci est de François Pinto (l'auteur du vase de Vix sur le rond-point de l'Actipôle) :
En entrant dans le cabinet de curiosités...
On remarque les sculptures d'Yvan Baudoin, l'ours :
le dauphin...
le pingoin :
une applique lumineuse :
En découvrant cette sculpture de François Pinto, j'ai cru voir un ...crocodile levant la tête hors du marigot !
Mais de l'autre côté j'ai découvert toute autre chose, de beaucoup plus doux et sensuel !
Karin Neumann est aussi une amie de Fabien Ansault, cette belle toile nous montre tout son talent...
Vous pouvez admirer les toiles de Fabien Ansault...et bien sûr son superbe cabinet de curiosités, les samedis et les dimanches de 11h à 17 heures jusqu'au 22 octobre 2017.
Ne vous en privez pas ce lieu est vraiment exceptionnel !
Dominique Garcia, président de l'Inrap depuis juin 2014, est professeur d’archéologie à l’université d’Aix-Marseille et à l’Institut universitaire de France (IUF). Il a été vice-président du Conseil national de la recherche archéologique de 2012 à 2014.
Bruno Chaume, Président de la Société Archéologique et Historique du Pays Châtillonnais a présenté son ami Dominique Garcia aux spectateurs.
Dominique Garcia est spécialiste des sociétés protohistoriques de Méditerranée nord-occidentale et de leurs relations avec les Étrusques, les Puniques, les Grecs et les Romains. Ses recherches portent notamment sur l’urbanisme, l’architecture et l’économie de ces sociétés ainsi que sur l’ethnogenèse et les dynamiques de peuplement des territoires.
Il a présenté une conférence passionnante qui a éclairé les auditeurs sur les mystères des sites princiers de Vix et de Lavau.
Il a eu l'extrême gentillesse de me confier les diapositives de sa conférence, qu'il en soit vivement remercié.
(Je n'ai, hélas, pas pu prendre beaucoup de notes, j'ajouterai simplement quelques propos de Dominique Garcia dont je me souviens)
Des Grecs de Phocée (Asie Mineure, Turquie actuelle) faisaient depuis longtemps du commerce avec les Phéniciens, les Etrusques et les Ibères.
Ils virent l'intérêt de commercer avec les populations Celtes longeant la Méditerranée
Un aperçu de la vie des Celtes de Gallia au temps du Bronze final III:
Les Celtes savaient extraire le minerai de cuivre et le recycler.
Les Celtes exploitaient de nombreuses mines de cuivre :
Les Celtes produisaient des objets en bronze, objets qui intéressèrent les colons grecs.
Des rencontres eurent donc lieu entre les Celtes et des navigateurs grecs phocéens , les grecs échangeant poteries contre objets en bronze.
Exemples de poteries grecques retrouvées à Agde :
Les Celtes construisaient des habitations à absides . (A Vix aussi !)
une superbe reconstitution :
Et un jour des grecs phocéens se fixèrent sur la côte méditerranéenne de la Gaule et fondèrent Massilia ( devenue plus tard Marseille)
La légende :
Les fouilles de Tamaris
La partie nord de l'éperon rocheux présentait principalement un habitat formé de maisons à pièce unique, alors que les unités domestiques du sud en comportaient plusieurs.
Pour ces habitats archaïques, Dominique Garcia a précisé que la notion de structure de ville n'était pas encore adoptée et que les intervalles entre les habitats contigus n'étaient pas des ruelles mais d'étroites séparations.
L'éperon rocheux était doté de remparts.
Sur cette carte on voit l'influence commerciale des grecs de Massilia vers l'ouest, le nord et l'est de la Gaule
l'influence grecque indiquée ici en orange :
L'influence grecque arriva jusqu'à...Vix !
mais aussi jusqu'à Lavau (près de Troyes)
La fouille du tumulus de Lavau :
Dominique Garcia a une hypothèse personnelle sur les éléments retrouvés dans le tumulus de Lavau : ce seraient des Celtes de la région, formés par des artistes grecs chevronnés, qui auraient façonné les objets retrouvés dans la tombe du "Prince de Lavau".
En effet on sent une influence locale sur la création du torque...
sur les bracelets...
...sur la tête du dieu-fleuve Achéloos, à qui les artistes locaux ont ajouté plusieurs moustaches, trois paires au lieu d'une dans la représentation du dieu en Grèce.
La tête de lion est aussi un élément que se sont réattribué les artistes locaux, image provenant probablement d'éléments en provenance des côtes méditerranéennes de l'Afrique du Nord.
Lors de la création du vase grec les artistes ont rajouté des éléments en sur-décor. Ils se sont ainsi réapproprié des pièces originales en leur faisant subir une mise au goût locale, c'est une démarche qui à perduré jusqu'à nos jours.
Peu à peu, les Celtes échappèrent à l'influence grecque...
Les Celtes commencèrent à cultiver la vigne...
La culture de la vigne est très intéressante et devient un élément extrêmement important, vecteur de développement de savoir faire.
Ils construisirent des silos à grains...
La découverte des amphores donne aussi une indication sur le commerce du vin...
Une preuve des échanges entre Grecs , Etrusques et Celtes : le plomb de Pech Maho. (site se situant actuellement près de Sigean dans l'Aude).
Sur ce plomb figurent deux textes gravés, l'un en grec d'un côté, et de l'autre en étrusque.
Ce plomb est la preuve d'une transaction relative d'un tonnage de biens et de marchandises entre celtes, grecs et étrusques.
Ces sortes de "bons de transactions commerciales" en plomb, sont des éléments majeurs car il démontrent le haut degré des échanges.
Le port de Lattara (Lattes aujourd'hui) est passé pour une longue période sous le contrôle plus ou moins direct des Grecs de Marseille.
A Lattara, aux IVe et IIIe siècles av. J.-C. se place une première phase d’extension de l'habitat. Les fouilles ouvertes sur près de deux hectares ont révélé pour cette période une restructuration de la trame urbaine, avec notamment la création des principales artères de circulation et l'implantation d'un tissu plus dense.
L'habitat évolua ...
les représentations artistiques également.
Les différentes tribus celtes évoluèrent au fil du temps, elles s'opposèrent aux Grecs de Marseille. La ville se résolut à demander de l'aide aux Romains. Ceux-ci commencèrent à établir des garnisons en Gaule Méditerranéenne.
On connaît la suite....la conquête de la Gaule commença et Marseille perdit son influence grecque. Mais ceci est une autre histoire ...
Dominique Garcia fut très applaudi et il répondit ensuite aux questions des auditeurs, par exemple sur les actions de l'Inrap qu'il dirige.
http://www.inrap.fr/dominique-garcia-president-executif-de-l-inrap-11651
Une conférence passionnante qui m'a éclairée, personnellement, sur un point précis qui me taraudait depuis longtemps :
Je me demandais en effet, comment les Celtes de Vix avaient pu commander un immense et superbe vase de facture grecque, probablement coulé dans le Sud de l'Italie, alors qu'ils ne connaissaient pas l'écriture ??
Quelle performance extraordinaire que ce long voyage jusqu'au mont Lassois !
Le mystère est pour moi résolu...Merci Dominique Garcia pour votre si passionnante conférence qui m'a permis de comprendre ce qui s'était passé 500 ans avant notre ère dans notre région.
Françoise Labeaune a photographié dans son jardin, cette superbe araignée "épeire fasciée argiope" qui a enrobé dans sa toile une grosse sauterelle pour en faire son festin .
Une autre proie a été capturée quelques instants plus tard, elle sera bientôt "emmaillotée" ! !
Sur le livre sur les insectes que je possède, on lit ceci :
Cette araignée, l'épeire fasciée, édifie une toile orbitèle, renforcée, le long du diamètre vertical, de zigzags de soie blanche (stabilimentum) .
On voit nettement ces zigzags sur les trois clichés .
Bravo la photographe !
Le bloc de pierre de Semond, utilisé par Eric de Laclos pour réaliser la statue du guerrier de Vix dans la cour du Musée, ne s'est pas laissé faire aussi facilement, la pierre était extrêmement dure et la canicule du vendredi 25 août a été éprouvante pour le sculpteur !
Le temps pour créer la seconde sculpture s'est donc beaucoup allongé, mais maintenant c'est la fin...
Vous pourrez venir découvrir les deux statues terminées samedi après-midi 2 septembre, entre 16h et 17h, elles auront toutes deux des yeux en pierre serpentine.
Venez nombreux admirer les statues et féliciter le sculpteur, il le mérite, son travail est magnifique.
Voici où en était le travail mercredi 23 août :
Une chaussure toute en finesse...
Le sculpteur au travail samedi 26 août :
le guerrier au regard perçant coiffé de son casque :
Luc Lefray, auteur, avec Marie-Louise Mikolajek, du magnifique cahier du Châtillonnais sur le village de Belan sur Ource, m'envoie une photo mystérieuse.
Quelqu'un pourrait-il dire ce qu'est cet événement ? il pense que la photo pourrait avoir été prise à Brion sur Ource devant le château...une vente aux enchères peut-être ?
Merci de votre contribution !
(La photo est cliquable)
ce n'est pas au chateau de Brion .A gauche du portail il y a une petite porte .Le mur derrière les voitures est bien plus haut et en pierres sèches .A gauche en entrant ce n'était pas des sapins mais des tilleuls.
Samedi 26 août, la cour de l'école, près de la mairie de Belan sur Ource, était le centre d'une bien joyeuse animation...
Beaucoup de personnes se pressaient autour de grilles sur lesquelles ont pouvait voir des documents sur l'histoire du village...
mais aussi autour de tables où des objets anciens étaient présentés...
Que se passait-il donc ? eh bien, c'était la présentation d'un nouveau "Cahier du Châtillonnais" consacré au village de Belan sur Ource, un superbe ouvrage de 300 pages, illustré de photos , rempli d'anecdotes et d'histoires, une vraie mine d'or !
Un petit aperçu de la table des matières : l'étymologie, le blason, les seigneurs, la physionomie du territoire, la rivière Ource, la description du village, son agriculture, sa viticulture, la flore, la faune,la population et les personnages célèbres, le château, l'église, les fêtes religieuses, les mariages, les écoles, la vie autrefois, les associations, la fanfare, les artisans les commerçants, les services (poste, notaire) etc....etc...
Les auteurs de ce magnifique 293ème "cahier du Châtillonnais" ont été félicités par le Maire de Belan sur Ource, Thierry Naudinot.
Ce sont deux enfants du pays, Luc Lefray et Marie-Louise Mikolajek qui ont réalisé l'ouvrage, épaulés par les Amis du Châtillonnais.
Luc et Marie-Louise ont fait des recherches pointues sur l'histoire de Belan sur Ource, ils ont ensuite cherché des documents, des photos dans leurs familles, mais aussi chez les habitants du village pour illustrer leurs propos. Ils ont fait parler les anciens qui leur ont raconté des anecdotes.
Un beau travail qui a porté ses fruits, leur ouvrage est remarquable, merci à eux et aux Amis du châtillonnais qui l'ont imprimé !
Michel Diey et Annie Lefray vendaient les cahiers aux amateurs , venus nombreux.
Luc Lefray et Marie-Louise Mikolajek ont eu aussi l'excellente idée d'associer à la sortie de leur ouvrage, les commerçants de Belan sur Ource...
Les crémants Gérard de Belan...
Les trésors naturels de Laurence, produits de beauté bios.
Marige Ott, plasticienne de talent, a reçu avec une très grande gentillesse plusieurs enfants, et une adulte, au dernier atelier de l'été du Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix.
Il s'agissait de réaliser une petite marionnette avec des éléments que l'on jette habituellement à la poubelle.
Marige avait apporté des bouteilles de plastique vides, du papier journal, des chutes de tissu, des chutes de fils électriques, du fil de fer fin, des catalogues de jouets très colorés, des chutes de papier tombant du massicot etc....
Avec du papier journal , les participants ont confectionné une jolie boule bien dense et régulière, qui deviendra la tête de la poupée...
puis ils y ont fixé, très serré, un long fil de fer plié en deux...
Ils ont entouré cette boule d'un morceau de tissu et lié la base avec un morceau de ficelle très serré.
puis ont enlevé la partie du tissu trop longue...
Ils ont découpé la base de la bouteille...
Il a fallu ensuite enfoncer la boule recouverte de tissu dans le goulot de la bouteille, elle deviendra la tête de la poupée...
Les deux brins de fil de fer qui descendaient de la tête ont été transformés, à la base, en deux petits pieds.
Deux fils électriques enrobés l'un rouge, l'autre blanc, ont été glissés en travers de la bouteille, torsadés, ils se sont transformés en deux bras et deux mains...
De petites bandes de papier coloré, découpées dans le catalogue, ont été ensuite collées sur les bras pour figurer les manches...les pieds ont été recouverts eux- aussi...
Il a fallu ensuite réaliser une chevelure avec des chutes de papier, du raphia, ou de la ficelle...
Les "cheveux" ont été collés sur une bande de papier gommé...
Un peu de peinture pour dessiner les yeux, la bouche, les pommettes...
Marige a collé elle-même les chevelures à l'aide d'un pistolet à colle que les enfants ne peuvent utiliser seuls.
Une très joyeuse ambiance a régné dans l'atelier, les enfants étaient ravis de leurs créations ...
et pas que les enfants !
Voici les charmantes poupées confectionnées par les apprenti(e)s plasticien(ne)s...
C'est donc la démonstration qu'avec des déchets on peut réaliser de bien belles créations sans dépenser un centime...
Marige Ott, toujours douce et souriante, sait merveilleusement conduire les enfants et les adultes vers des créations belles et originales .
J'ai toujours admiré son talent de dessinatrice et ses créations poétiques, j'ai donc été ravie de partager l'atelier avec elle et les enfants.
Elle a travaillé aussi plusieurs fois avec la bibliothèque Municipale :
Confection de marques-pages lors de la journée de l'écrit :
Le site de Marige où vous pourrez voir toute l'étendue de son talent :