Publié le 14 Janvier 2024

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Jeudi 11 janvier, de très nombreux Châtillonnais ont pu assister, en avant-première, à la projection du dernier film de Raphaël Thiéry, originaire de Sainte-Colombe-sur-Seine, "L'homme d'argile", un film d'Anaïs Tellenne où il a le premier rôle aux côtés de la talentueuse   Emmanuelle Devos.

Raphaël Thiéry, c'est "notre star châtillonnaise" qui monte, monte... Après le superbe film "l'envol" * où il avait le second rôle,  "l'homme d'argile" lui donne le rôle principal  et ce sont les Châtillonnais qui  ont eu la primeur de la projection de son film, en France !

Cette projection a été possible  grâce au Club-Cinéma de la MJC de Sainte Colombe, dont la sœur de Raphaël, Marie-Hélène Thiéry est la Présidente.

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Raphaël est venu présenter le film "L'Homme d'Argile", en compagnie de la metteuse en scène Anaïs Tellenne.

Avant la projection, Anaïs Tellenne nous a confié que le thème de son film correspondait à une très ancienne question qu'elle s'est toujours posée : Les amateurs d'Art admirent les œuvres des artistes...mais qui pense aux modèles, à ceux qui, dans l'ombre, ont permis la création ?

Dans son film, l'un de ces modèles, incarné par un Raphaël Thiéry, magistral, est cet "homme d'argile" qui pose pour une sculptrice, la talentueuse Emmanuelle Devos.

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Raphaël Thiéry a ensuite lancé la projection, en nous donnant rendez-vous après celle-ci, en compagnie de la réalisatrice,  pour répondre à toutes nos questions sur le film.

Quelques images volées lors de la projection....

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Raphaël (c'est aussi son prénom dans le film), un homme imposant, un peu rustre et borgne, vit avec sa mère dans les communs d'un château qui ne reçoit presque jamais ses propriétaires.

Il est chargé de l'entretien du château et de ses espaces extérieurs, c'est toute sa vie, et cette vie il l'adore.

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Mais une nuit, il est réveillé par le klaxon d'une voiture....La propriétaire, Garance Chaptel,  vient séjourner au château et lui demande de lui en ouvrir les portes.

Garance est dépressive, Raphaël s'occupe d'elle avec dévouement et discrétion pour qu'elle se sente bien pendant son séjour.

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Ce que ne sait pas Raphaël, c'est que Garance est une artiste d'avant garde. Elle fait enlever des murs du château, les vieux tableaux poussiéreux qui gagneront la cuisine de la mère de Raphaël !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Un jour, Raphaël découvre ce que réalise l'artiste avec la glaise qu'elle lui a demandé d'aller chercher dans une carrière.

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Garance est en train de créer un "homme d'argile" qui lui ressemble !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Raphaël va poser pour Garance tous les jours...le soir il se distrait en jouant de la cornemuse avec un groupe d'amis, au café de La Galvache à Anost.

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Au contact de l'Art, et de la beauté, Raphaël évolue, il songe à se faire poser un œil de verre....

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Il espérait beaucoup de sa nouvelle vie qui commençait....ses espoirs seront déçus après une flamboyante expérience .

Rien ne sera plus jamais comme avant....

Vous comprendrez que je ne peux  dévoiler la suite  de cette superbe histoire, merveilleusement jouée par des comédiens exceptionnels : Emmanuelle Devos, Raphaël Thiéry, Marie-Christine Orry et plusieurs autres dont quelques amateurs époustouflants comme la personne de 92 ans qui joue la mère de Raphaël.

Pour connaître totalement cette histoire si originale il vous faudra aller voir le film lors de sa sortie officielle.

Après la projection bouleversante de ce film, très, très applaudi, Anaïs Tellenne  a répondu aux nombreuses questions des spectateurs : création du scénario, choix des acteurs, choix des lieux où tourner,  coût du film etc...

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Quant à Raphaël, il a évoqué les anecdotes plaisantes, amusantes et parfois difficiles du tournage du film, car il y en a eu !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Avant de terminer cette soirée magique , Raphaël et Anaïs ont demandé aux spectateurs d'informer les dijonnais qu'ils connaissent de la projection du film qui aura lieu à Dijon :

Le 22 janvier 2024 à 19h30 au cinéma Darcy

Et aussi les parisiens qu'ils connaissent, car la présentation du film aura lieu à Paris le 24 janvier, jour de la sortie officielle.

Il faut absolument que "L'homme d'argile"ait du succès, il a déjà gagné des récompenses, il a participé à la Mostra de Venise, mais il faut qu'il soit apprécié en France à sa juste valeur.

Alors, Dijonnais, et Parisiens, courez le voir quand il sera programmé dans vos cinémas, vous ne le regretterez pas !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Quelques extraits de "l'homme d'argile" dans cette vidéo :

Quelques renseignement complémentaires :

Film soutenu par la Région Bourgogne-Franche-Comté.
 Tourné dans le 71 à Etang-sur-Arroux, Anost, La Comelle (Château du Jeu) et dans le 58 à Château-Chinon.

L’HOMME D’ARGILE, de Anais Tellenne
Avec Raphaël Thiéry, Emmanuelle Devos, Marie-Christine Orry…
SORTIE NATIONALE LE 24 JANVIER 2024
Prix : Flash Forward Audience Award – Festival International du Film de Busan 2023

* Rappel du film précédent de Raphaël Thiéry "L'envol" :

http://www.christaldesaintmarc.com/raphael-thiery-a-presente-l-envol-film-dont-il-est-l-acteur-devant-le-public-chatillonnais-a213455165

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 14 Janvier 2024

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Jeudi 11 janvier 2024, de très nombreux Châtillonnais ont pu assister, en avant-première, à la projection du dernier film de Raphaël Thiéry, originaire de Sainte-Colombe-sur-Seine, "L'homme d'argile", un film d'Anaïs Tellenne où il a le premier rôle aux côtés de la talentueuse   Emmanuelle Devos.

Raphaël Thiéry, c'est "notre star châtillonnaise" qui monte, monte... Après le superbe film "l'envol" * où il avait le second rôle,  "l'homme d'argile" lui donne le rôle principal  et ce sont les Châtillonnais qui  ont eu la primeur de la projection de son film, en France !

Cette projection a été possible  grâce au Club-Cinéma de la MJC de Sainte Colombe, dont la sœur de Raphaël, Marie-Hélène Thiéry est la Présidente.

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Raphaël est venu présenter le film "L'Homme d'Argile", en compagnie de la metteuse en scène Anaïs Tellenne.

Avant la projection, Anaïs Tellenne nous a confié que le thème de son film correspondait à une très ancienne question qu'elle s'est toujours posée : Les amateurs d'Art admirent les œuvres des artistes...mais qui pense aux modèles, à ceux qui, dans l'ombre, ont permis la création ?

Dans son film, l'un de ces modèles, incarné par un Raphaël Thiéry, magistral, est cet "homme d'argile" qui pose pour une sculptrice, la talentueuse Emmanuelle Devos.

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Raphaël Thiéry a ensuite lancé la projection, en nous donnant rendez-vous après celle-ci, en compagnie de la réalisatrice,  pour répondre à toutes nos questions sur le film.

Quelques images volées lors de la projection....

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Raphaël (c'est aussi son prénom dans le film), un homme imposant, un peu rustre et borgne, vit avec sa mère dans les communs d'un château qui ne reçoit presque jamais ses propriétaires.

Il est chargé de l'entretien du château et de ses espaces extérieurs, c'est toute sa vie, et cette vie il l'adore.

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Mais une nuit, il est réveillé par le klaxon d'une voiture....La propriétaire, Garance Chaptel,  vient séjourner au château et lui demande de lui en ouvrir les portes.

Garance est dépressive, Raphaël s'occupe d'elle avec dévouement et discrétion pour qu'elle se sente bien pendant son séjour.

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Ce que ne sait pas Raphaël, c'est que Garance est une artiste d'avant garde. Elle fait enlever des murs du château, les vieux tableaux poussiéreux qui gagneront la cuisine de la mère de Raphaël !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Un jour, Raphaël découvre ce que réalise l'artiste avec la glaise qu'elle lui a demandé d'aller chercher dans une carrière.

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Garance est en train de créer un "homme d'argile" qui lui ressemble !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Raphaël va poser pour Garance tous les jours...le soir il se distrait en jouant de la cornemuse avec un groupe d'amis, au café de La Galvache à Anost.

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Au contact de l'Art, et de la beauté, Raphaël évolue, il songe à se faire poser un œil de verre....

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Il espérait beaucoup de sa nouvelle vie qui commençait....ses espoirs seront déçus après une flamboyante expérience .

Rien ne sera plus jamais comme avant....

Vous comprendrez que je ne peux  dévoiler la suite  de cette superbe histoire, merveilleusement jouée par des comédiens exceptionnels : Emmanuelle Devos, Raphaël Thiéry, Marie-Christine Orry et plusieurs autres dont quelques amateurs époustouflants comme la personne de 92 ans qui joue la mère de Raphaël.

Pour connaître totalement cette histoire si originale il vous faudra aller voir le film lors de sa sortie officielle.

Après la projection bouleversante de ce film, très, très applaudi, Anaïs Tellenne  a répondu aux nombreuses questions des spectateurs : création du scénario, choix des acteurs, choix des lieux où tourner,  coût du film etc...

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Quant à Raphaël, il a évoqué les anecdotes plaisantes, amusantes et parfois difficiles du tournage du film, car il y en a eu !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Avant de terminer cette soirée magique , Raphaël et Anaïs ont demandé aux spectateurs d'informer les dijonnais qu'ils connaissent de la projection du film qui aura lieu à Dijon :

Le 22 janvier 2024 à 19h30 au cinéma Darcy

Et aussi les parisiens qu'ils connaissent, car la présentation du film aura lieu à Paris le 24 janvier, jour de la sortie officielle.

Il faut absolument que "L'homme d'argile"ait du succès, il a déjà gagné des récompenses, il a participé à la Mostra de Venise, mais il faut qu'il soit apprécié en France à sa juste valeur.

Alors, Dijonnais, et Parisiens, courez le voir quand il sera programmé dans vos cinémas, vous ne le regretterez pas !

"L'homme d'argile", magnifique film d'Anaïs Tellenne, avec Raphaël Thiéry a emballé les Châtillonnais !

Quelques extraits de "l'homme d'argile" dans cette vidéo :

Quelques renseignement complémentaires :

Film soutenu par la Région Bourgogne-Franche-Comté.
 Tourné dans le 71 à Etang-sur-Arroux, Anost, La Comelle (Château du Jeu) et dans le 58 à Château-Chinon.

L’HOMME D’ARGILE, de Anais Tellenne
Avec Raphaël Thiéry, Emmanuelle Devos, Marie-Christine Orry…
SORTIE NATIONALE LE 24 JANVIER 2024
Prix : Flash Forward Audience Award – Festival International du Film de Busan 2023

* Rappel du film précédent de Raphaël Thiéry "L'envol" :

http://www.christaldesaintmarc.com/raphael-thiery-a-presente-l-envol-film-dont-il-est-l-acteur-devant-le-public-chatillonnais-a213455165

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 12 Janvier 2024

 C'est devant une assistance très nombreuse, installée au théâtre Gaston Bernard, que la Municipalité de Châtillon sur Seine a présenté ses vœux pour 2024 à la population de la ville .

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Roland Lemaire, Premier édile de Châtillon sur Seine , a remercié les nombreux citoyens de leur présence et leur a présenté ses adjoints et les conseillers municipaux, réunis autour de lui sur la scène du théâtre Gaston Bernard.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Monsieur Roland Lemaire a ensuite donné la parole aux sept adjoints qui le secondent : ceux et celles chargé(e)s des affaires Culturelles et du Personnel, du Tourisme et de l'Environnement, de la Jeunesse et des Sports, des Affaires Sociales, des Travaux, de l'Enseignement, du Commerce et de l'Artisanat.

A chaque intervention, des diapositives ont été projetées au fond de la scène, illustrant parfaitement les propos des intervenants, monsieur le Maire ajoutant quelques informations complémentaires après le discours de  chaque adjoint.

François Gaillard est chargé de la Communication (l'Echo de la Douix), du Personnel et des Affaires Culturelles.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Avec beaucoup d'humour il a rappelé que Châtillon est une ville très attachée à la Culture sous toutes ses formes : La ville possède une médiathèque, trois théâtres, une compagnie théâtrale, un cinéma, une école de Musique, deux sociétés musicales La Lyre et France Accordéon, de nombreuses associations culturelles comme les Amis du Châtillonnais, la Société Archéologique et Historique, la Société Mycologique, Orgues Musique et Voix, Images en Châtillonnais, les Amis du Musée, l'Association Culturelle Châtillonnaise, l'association Saint-Vorles (et j'en oublie sûrement, je les prie de m'en excuser),  qui proposent des conférences, des expositions, des concerts....

Une Maison des Associations verra le jour rue de Seine en 2015.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Valérie Defosse est chargée du Tourisme et le l'Environnement.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Châtillon sur Seine, qui a obtenu le label "Ville Impériale", organise tous les ans une grande fête axée sur le Premier Empire. Cette année 2024 elle aura lieu au château Marmont sur deux jours,les 20 et 21 juillet avec expositions, conférences, manœuvres avec des "grognards"...

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

L'environnement de la ville est très soigné, des arbres sont abattus, d'autres plantés.

Un square verra le jour à la place de l'ancien lycée, avec une superbe vue sur l'église Saint-Vorles.

Le site de la Douix a été très bien mis en valeur et la ville est magnifiquement fleurie aux beaux-jours.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Yves Lejour est chargé de la Jeunesse et des Sports

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Les Lauriers du Sport récompensent chaque année les sportifs châtillonnais qui sont extrêmement nombreux.

En 2024, la cérémonie ouverte à tous aura lieu le 19 janvier.

L'Office Municipal des Sports de la Ville compte 32 associations sportives et 25 sports pratiqués.

Chaque année le forum des Associations les présente aux habitants de la ville.

Les enfants de 4 à 11 ans, désireux de pratiquer un sport peuvent avoir accès gratuitement au Pass'Port Junior pendant un an.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

La piscine sera équipée prochainement de jeux ludiques extérieurs.

La flamme para-olympique passera par Châtillon sur Seine

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Colette Roussel est chargée des Affaires Sociales.

Elle a la lourde charge d'accompagnement des personnes en difficulté, Châtillon étant la seconde ville la plus pauvre de Côte d'Or, après Chenôve.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Colette Roussel a aussi en charge les repas des anciens, les clubs de Séniors.

Elle travaille avec le Centre Social, est en relation avec le Secours Catholique, les Restos du Cœur, la Croix Rouge dont le local vient d'être rénové, et aussi avec le Zonta Club et le Lion's Club.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Didier Cailloux  a en charge  les travaux de la ville, travaux qui ont été fort nombreux en 2023 : réfection de la voirie du centre ville par exemple et qui se continueront en 2024, destinés à embellir notre cité.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024Le moulin Lemoine qui a brûlé, sera démoli, des aménagements paysagers y seront effectués.

Un parking va voir le jour en centre ville , un autre est programmé sur le site de l'ancienne gare qui a été achetée par la Ville.

Châtillon va se doter d'un nouveau cimetière paysager dans le nord de l'agglomération.

Les lampadaires énergivores ont été remplacés par des éclairages à leds.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Géraldine Perraudin est chargée de l'Enseignement, des écoles maternelles et primaires de la Ville.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

De nombreux travaux ont été réalisés dans les écoles maternelles et primaires de la ville, et des dotations d'équipements.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Les élèves de certaines écoles primaires ont participé aux Fêtes patriotiques de la Ville, participation très appréciée par tous.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Joël Mayer s'occupe du Commerce et de l'Artisanat.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Joël Mayer a en charge les événements commerciaux de la Ville : Tape-Chaudron associé à la Fête du Crémant, Journées Châtillonnaises, fête de la truffe Impériale.

Des marchés et des événements festifs sont organisés par les commerçants de Châtillon.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Roland Lemaire a repris la parole pour assurer les Châtillonnais de l'action de la Municipalité dans tous les domaines, Châtillon sur Seine c'est une ville qu'on aime, qui bouge et où on se sent bien.

Il a souhaité une très bonne année 2024 à ses administrés.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Monsieur le Maire et son Conseil Municipal ont été très applaudis.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Notre Député  de Haute Côte d'Or, Hubert Brigand  a lui aussi présenté ses vœux aux Châtillonnais et leur a donné des nouvelles de son action au sein de l'Assemblée Nationale.

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

Roland Lemaire, Maire de Châtillon sur Seine, a présenté ses vœux aux Châtillonnais pour 2024

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 5 Janvier 2024

Un village châtillonnais et ses écarts : Baigneux-les-Juifs

BAIGNEUX-LES-JUIFS

1201 Pasture de Bagnos

1202 Baygnuils

1243 Beigneus

1263 Arlebetus de Baigneaux

1265 Baygneux

1286 Baigneux

1330 Baigneaux

1357 Baigneulx

1370 Baigneulz

1372 Baignex

1376-1377 Beignoux puis Bagneux

Vers 1380 Baingneux ou Baigniaux

1391 Baigneux les juif (sans s)

1573 Baigneux les Juifz

1657 Bagneuf les Juifs

(origine des sources principales consultées et citées par A Roserot : abbaye de Fontenay.Abbaye d’Oigny.Saint-Seine.Archives nationales.B.Prost, inventaire 1.Longnon : Pouillés. Archives de la Côte d’Or)

Le duc de Bourgogne y avait des droits seigneuriaux en vertu d’un acte de pariage conclu avec l’abbaye d’Oigny en 1243. Par cet acte, il annonçait de créer en ce lieu un hébergement et un village, ce qui fut fait deux ans plus tard. A sa suite, l’évêque d’Autun érigea ce bourg en paroisse.

La charte  de 1245 n’existe plus mais elle fut produite en justice au 18ème siècle et dans laquelle l’évêque disait « villa de novo fundata ».

En 1789, Baigneux dépendait  de la province de Bourgogne, bailliage de la Montagne.

Son église sous le vocable de sainte Madeleine était le siège d’une cure du diocèse d’Autun, archiprêtré de Duesme, à la présentation de l’abbé d’Oigny.

Antérieurement à l’an IV (1795-1796) le canton de Baigneux fit partie du district de Semur (A Roserot 1924)

LES ECARTS

-La Corvée, ferme, 1,4km à l’est, 1 feu, 11 habitants (Insee 1951)

Prétendue détruite à une certaine époque, elle est cependant mentionnée dans le recensement de 1896 (A Roserot 1924)

-La Couloire, ferme détruite qui était près de Baigneux les Juifs (A Roserot 1924)

1657 Bagneuf les Juifs, non compris la grange du Val de Seyne et de la Colloire (Archives de la Côte d’Or)

-La Forge, lieu détruit (A Roserot 1924)

1783 Moulin de la Forge d’Oigny (Nouvel état général  de 1783)

-Le Foulon, ferme (A Roserot 1924)

18ème siècle : Le Foulon (Cassini)

19ème siècle Les Foulons (Etat Major)

-Le Four, lieu-dit (A. Roserot 1924)

-L’Hermitage, 1,9 km à l’est-nord-est 0 feu, 0 habitant (Insee 1951)

Chapelle (Cassini, Etat Major)

-Le Quartier, ferme 1,2 km à l’ouest, 1 feu, 12 habitants (Insee 1951)

1243 Cartiers

1277 le Quartier (Abbaye de Fontenay)

-Le Val de Seine, ferme 2,3km à l’ouest 1 feu 6 habitants (Insee 1951)

Ancien ermitage, avec une chapelle construite en 1633 (Courtépée)

1302 Le Vaul de Soinne ou Vallis Secane (Garnier et Archives nationales)

1577 les Vaux de Sene (Abbaye d’Oigny)

1657 grange du Val de Seyne (Archives de la Cote d’Or)

1760 Ermitage du Val de Seine (Oursel,63)

-Le Vieux Baigneux, lieu détruit (Garnier)

-Les Tanneries, écart (A Roserot 1924)

18ème siècle Tannerie (Cassini)

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 4 Janvier 2024

Jean Ponsignon a fait don de plusieurs documents  aux Archives de la Ville de Châtillon sur Seine

D’où viennent ces documents ?

Ces documents originaux se composent de :

  • 35 lettres de correspondance privée
  • 35 correspondances officielles
  • 12 documents de service militaire
  • 10 documents successoraux.
  • Quelques documents divers

Pourquoi un (et même 4 livres) ?

Un bref exposé en 3 parties :

  • Quelques extraits de lettres choisies (non censurées)
  • Lettres d’amour
  • Un curieux rapport helvète

Contenu des 3 autres livres

 

Carrière militaire de Laurent Jourdain

Né en 1771 et mort en 1849

  • 1791 - Soldat au 48ème régiment d’infanterie actuellement 62ème à Rennes
  • 1792 – départ pour l’Allemagne : Landau – Spire – Worms – Mayence – Weissemburg – Strasbourg – le Palatinat
  • 1793 - caporal fourrier le 6 janvier
  • Fait les campagnes de 1792, 1793, an 2, - sergent le 26 brumaire
  • An 4 (1795), an5 (1796), sous-lieutenant au 25 germinal an6 (1797), an7 (1798) aux armées du Rhin et d’Helvétie (Lucerne) puis au camp de Montreuil
  • En 1800 il est à l’Armée d’Italie
  • An 10 (1801) le 19 vendémiaire lieutenant aide de camp du général de Ste Suzanne
  • An 12 (1803) 29 Messidor capitaine adjoint à l’Etat Major du camp de Montreuil (lors de la nomination du Gal de Ste Suzanne au Sénat)
  • Puis Jourdain est affecté pendant 3 mois au service du général Bruneteau de Ste Suzanne devenu sénateur
  • A la Grande Armée en 1806 – nommé chevalier de la Légion d’honneur
  • 1807 en Prusse et en Pologne - Capitaine aide de camp de Monsieur le général divisionnaire Villate- premier corps de la Grande armée.
  • En 1809 nommé provisoirement à une compagnie dans le 60ème de ligne en Espagne
  • En 1811 en Allemagne adjoint à l’Etat Major à la 3ème division de l’ Armée d’Allemagne et le 20 juillet - Chef de Bataillon au 15ème régiment d’infanterie légère
  • En 1812 en Russie blessé d’un coup de feu au pied à la bataille de la Moskova le 7 septembre
  • 1813 le 6 avril nommé Major au même régiment et officier de la Légion d’honneur
  • 1814 1er octobre radié avec demi solde

Il a été aimé de la soeur d’un général allemand  qui après l’occupation lui demandera de l’épouser ; ce qu’il refusera. Il meurt à 78 ans à Versailles en 1849.

 

Rennes le 8 octobre 1791

Lettre à Monsieur Fourquet , bourgeois

Rue des Vieilles Thuileries

N° 52 Faubourg St. Germain A Paris

 Monsieur,

Quoique votre lettre demande peut-être une longue réponse, cependant comme vous m’assurez que ma mère et vous avez tout oublié, je n’entreprendrai pas encore une fois ma justification. Vous vous efforcez de prouver que j’ai moi-même provoqué les mauvais traitements de ma mère. Je vous proteste que je ne me croirai jamais coupable que de ne les pas avoir supportés avec modération.

Je me contenterais de relever quelques inexactitudes . Vous dites que j’ai emporté en partant trois culottes neuves. Il était cependant vrai que l’une était peu propre,  l’autre très mauvaise et la troisième, je l’avais achetée. Vous dites que j’ai écrit à mon papa Bertout que vous m’aviez frappé. Cela n’est pas encore très conforme à la vérité. Faites-vous représenter ma lettre et vous y lirez que je ne me plains que de menaces de votre part.

Quoi qu’il en soit, je suis charmé de l’assurance que vous me donnez des sentiments de ma mère. Le retour de son amitié est pour moi la chose la plus satisfaisante.

J’avais demandé quelques affaires à Maman, telles que des bas et surtout ma paire de gants dont j’ai un extrême besoin dans ce moment où nous faisons l’exercice par un froid assez rigoureux.

J’ai l’honneur d’être Monsieur avec la plus parfaite considération,

Votre très humble et très obéissant serviteur

Jourdain soldat

Au 48ème régiment d’infanterie ci-devant Artois

Compagnie de Sermiselles en garnison à Rennes

P.S. Il y a en ces jours à Rennes une émeute considérable. Le peuple de cette ville ne ressemble pas à celui de Paris qui renverse les autels des non conformistes. Il veut au contraire qu’on leur ouvre les églises et menace les administrateurs de les forcer. Nous sommes sur pied depuis quelques jours pour réprimer les désordres. Car la Garde Nationale n’est pas assez forte.

Lettre à la citoyenne Fourquet

Rue des Vieilles Thuileries

N° 52 de la rue du petit bacq - Faubourg St. Germain - A Paris

Au Fort Louis le 14 septembre 1792

L’an 1er de la République

Ma chère mère

Nous partons dans ce moment pour Landau où nous devons attendre des ordres pour rejoindre l’armée de Custines. Malgré la rigueur de la saison qui commence à se faire sentir ici, nous comptons entrer en campagne attendu que l’armée n’entrera pas en quartier d’hyver. Cela est un peu dur mais un républicain n’est pas égoïste ; vous concevez que j’aurai plus besoin que jamais de quelques douceurs, et comme les assignats n’ont pas de cours en Empire, je vous prie de m’envoyer de l’argent que vous imputerez sur mon compte au prix courant. Embrassez pour moi ma sœur s’il vous plait ; je n’ai pas le temps de lui écrire, car déjà les tambours se font entendre. Mes respects à toute la famille. Je suis votre affectionné fils.

Mayence le 23 septembre 1792

L’an premier de la République Française

Ma Chère Mère,

Ce que j’avais prévu est arrivé. Nous ne sommes restés qu’un jour à Landau et avons  pris sur le champ la route de Spire, Worms et sommes arrivés à Mayence le 21 sans savoir encore si nous y resterons quelque temps. Nous sommes fort mal logés, et pendant que le général Custines repose mollement sur les coussins de l’électeur, nous sommes couchés sur la paille, sans couvertures. Cependant le soldat endure ce désagrément sans murmurer et n’en aime pas moins le général qui est aussi chéri des habitants parcequ’il a pour eux des ménagements excessifs. Cette ville est suberbe, très commerçante, on ne peux mieux batie. Les appartements de Versailles n’approchent pas de la richesse de ceux de l’électeur ; les fortifications sont immenses et il est inconcevable que les habitantsaient ouvert leur porte à une armée de vingt-deux mille hommes. Cela ne peut s’expliquer que par l’amour qu’ils portent aux français, et par leur propention à la liberté.

Kostheim sous Mayence le 8 février 1793 l’an 2 de la République Française

Ma Chère Mère

Nous avons eu le 6 janvier une affaire malheureuse qui nous a coûté 10 hommes, dont 2 caporeaux et j’ai été choisi pour en remplacer un, et je suis maintenant caporal fourier dans la compagnie de Skopetz. Nous continuons à faire un service extrêmement dur, puisque malgré la rigueur de la saison nous bivouaquons et travaillons aux fortifications fort souvent.

Au camp de Kreutznach, sur les hauteurs de Hunguerichwolf le 25 mars 1793 an 2 de la République

Ma chère mère

Nous avons quitté Mayence. Nous en sommes partis le 18 mars à 8 heures du soir, nous avons marché toute la nuit et tout le jour qui l’a suivi par un temps et des chemins abominables. L’ennemi étonné de cette marche précipitée s’est retiré à une certaine distance, mais bientôt revenu  de sa stupeur, il nous a forcé nous-même à faire quelques pas en arrière  et nous sommes campés aujourd’hui près de Kreutznach, petite ville à 10 lieues de Mayence.

Depuis quelque temps nous ne recevons plus les nouvelles de Paris de manière directe ; il se répand ici des nouvelles assez fâcheuses sur la situation de l’armée de la Belgique ; on dit Liège et Aix la Chapelle au pouvoir de l’ennemi. Je crois qu’il n’en sera pas de même de Mayence et que cette place lui coutera bien cher àacquérir.

Au camp devant Weissembourg le 5 avril 1793 – an 2 de la République

Ma Chère Mère

Ce que j’avais prévu dans ma dernière lettre est malheureusement arrivé. Nous avons été forcés de céder à des forces supérieures, nous avons fait retraite de 30 lieues  ayant toujours l’ennemi sur nos talons ; cependant nous nous sommes retirés avec ordre, et nous avons eu l’avantage dans deux affaires qui se sont engagées entre notre arrière-garde et l’avant-garde ennemie. Les fatigues que j’ai éprouvées dans cette occasion surpassent toutes celles que j’avais endurées jusqu’ici ; nous avons marché trois jours et trois nuits, ne nous arrêtant que le temps de faire la soupe dans la plaine ; enfin nous sommes arrivés au camp devant Weissembourg où il semble que nous devrions avoir quelque repos, si l’ennemi ne continue pas à nous harceler. Mayence que nous avons laissé à 28 lieues derrière nous est bloqué de toutes parts et défendu par une garnison nombreuse ; il faut espérer qu’elle fera une résistance courageuse et qu’elle, obtiendra une capitulation honorable. Nous avons appris en même temps la retraite précipitée du général Dumouriez  et les troubles de quelques départements ; quelqu’affligeantes que soient ces nouvelles, il ne faut pas perdre courage et sans doute l’ennemi se repentira de sa témérité s’il ose encore mettre le pied sur notre territoire.

Chai- Nideroterbach le 1er juillet 1793 deuxième année de la république.

Ma chère mère

Malgré le tumulte des armes et les dangers de la guerre nous jouissons ici d’une apparente tranquillité qui est loin d’exister à Paris ; car si nous en croyons les gazettes, cette ville est continuellement agitée par ces mouvements révolutionnaires et l’insurrection de jour en fait craindre une pour le lendemain. Il serait souhaitable que les parisiens suivissent l’exemple des braves troupes qui défendent leurs frontières, et qui, sans s’immiscer aucunement dans les affaires intérieures, n’ont en vue que l’ennemi et d’autre désir que de le combattre. S’il régnait dans l’intérieur le même esprit que dans les armées nous aurions bientôt une Constitution sage et une paix avantageuse.

caporal fourrier au 48e régiment d’infanterie compagnie de Skopetz – Armée du Rhin

Flobsheim le 19 août 1793, l’an 2 de la République

Ma chère sœur (Marie Barbe Laurence), il s’est passé depuis ma dernière lettre des événements malheureux qui nous ont fait abandonné 15 lieues de terrain. Les lignes de Vissembourg et de Lauterbourg sont tombées au pouvoir de l’ennemi qui, outre cela, nous a pris beaucoup d’artillerie. Landau et le Port-Louis sont bloqués ; il est impossible de faire passer le moindre secours dans le moment où je vous écris ; l’armée est retirée sous le canon de Strasbourg et notre régiment vient de recevoir l’ordre d’aller garder un poste important sur le Rhin. Ces différents échecs sont dûs autant à l’ineptie de nos généraux qu’à la faute de certains corps de l’armée qui sont mal organisés et qui n’ont pas fait dans cette occasion tout ce qu’ils devaient faire. Je me suis trouvé à toutes ces affaires et j’ai eu le bonheur de revenir sain et sauf ; peut-être le même avantage me suivra-t-il dans d’autres occasions ; au reste un militaire qui a de l’honneur compte les dangers pour rien, les fatigues seules sont pénibles et sont plus décourageantes que le péril lui-même.

Au bivouac sur les hauteurs de Steinfels le 26 août 1793, l’an deux de la République

Ma chère mère

Le 20 nous avons été attaqués sur tous les points par des forces supérieures. L’ennemi s’est emparé d’une assez grande quantité de villages et il a commis des horreurs que l’on a de la peine à concevoir dans un siècle policé ; à Rorbach, village où nous étions cantonnés il y a un mois, il a crevé les yeux à un maître d’école ami de la liberté ; il a prostitué les filles du mari et assassiné une femme enceinte de six mois dans les bras de son mari ; on attribue ces atrocités et beaucoup d’autres encore principalement aux Autrichiens et aux émigrés. Le récit de ces événements a beaucoup contribué à armer contre eux les habitants de ces pays dont on vient de former plusieurs Corps ; il est vrai mal armé mais plein de courage et de bonne volonté.

Nous souffrons dans la position où nous sommes démunis de tout, ayant toutes les peines possibles à nous procurer du mauvais vin qu’on nous vend quatre livres la bouteille. Il nous faut faire trois quarts de lieue pour avoir de l’eau.

Jourdain

Alobsheim 15 nivose – an 2 de la République Française une et indivisible

4 janvier 1794

Ma Chère mère,

Nous venons de remporter les avantages les plus brillants, nous avons chassé l’ennemi d’Haguenau et de Vissembourg. Landau est débloqué etnotre quartier général y est établi. Si les autres armées de la République obtiennent  des succès aussi heureux, peut-être que nos ennemis seront forcés de demander la paix. Combien je soupire après cette époque heureuse où, après tant d’orages et de dangers, nous pourrons rentrer dans le sein de nos familles et trouver dans les embrassements  de nos parents les plus doux dédommagements de nos travaux. Alors, après avoir rempli mes devoirs de citoyen en défendant ma patrie, je pourrai rentrer dans l’état civil, et embrasser un état fixe, alors tu me connaitras peut-être mieux,

Ton affectionné et respectueux fils Jourdain

Fourier au 48ème Regt d-Inf. à Olobsheim

Division du moyen Rhin

A M. FourquetIl vient de m’arriver un événement assez malheureux mais qui cependant peut se réparer : un officier du régiment m’avait prêté son cheval pour aller à quelques lieues du cantonnement. Pour rentrer avant l’appel, un de mes camarades voulut monter en croupe et comme il commençait à être tard nous poussâmes un peu vivement le cheval qui creva le lendemain. Ce cheval a été estimé 300 livrespar un expert, et comme j’étais responsable je n’ai pas hésité à faire ce que d’ailleurs l’honneur me commandait, j’ai fait un billet de la même somme à l’officier qui me l’avait prêté. Je vais écrire à ma mère à ce sujet pour être en état de remplir mon engagement.

Fourier au 48ème régiment d’infanterie cantonné à Chenaw, Division du Moyen Rhin à 3 lieues de Schelestatt

 Sobloch le premier thermidor de l’an deux de la République une et indivisible

19 juillet 1794

Ma chère mère

Après huit jours de fatigue et de danger je mets la main à la plume pour vous faire part de nos travaux. Le 25 messidor, à une heure du matin, notre demie brigade composée de trois bataillons a  attaqué l’ennemi retranché dans des gorges et sur des montagnes escarpées défendues par trois étages de redoutes. Nous ne pouvions y parvenir que par des vignes et des chemins impraticables, cependant nous les avons attaqués dans une position extrêmement difficile ; pendant 20 heures nous avons fait un feu de mousqueterie continu et essuyé la mitraille et les obus de 20 bouches à feu. Nous n’avons pas d’artillerie, attendu que nos pièces n’avaient pu nous suivre dans les vignes. Aussi nous avons perdu beaucoup de monde sans compter 160 blessés.Efin à huit heures du soir l’ennemi a été tourné dans sa position par 6 autres bataillons qui avaient fait un circuit considérable. Son camp a été pris ;100 prisonniers ont été faits ; nous nous sommes emparé de neuf pièces de canon et les prussiens ont abandonné leur redoute qui nous avait tant incommodés.

il serait à désirer que ces succès ne fussent pas troublés par la conduite infâme de quelques individus qui se sont permis les exercices les plus coupables dans les villages envahis. Edesheim, village de plus de 900 feux a été totalement brûlé ;  tous les autres ont été pillés et dévastés ; les malheureux habitants ont été épargnés de la vue de ces malheurs,  ils avaient fuit à notre approche, il ne restait que 10 individus dans un village peuplé de 1500.

Les représentants du peuple ont pris des mesures sévères pour réprimer ses brigandages. La fusillade fait désormais justice des pillards mais le mal est fait et le Palatinat se repentira longtemps de cette invasion.

Votre affectionné fils Jourdain

Caporal fourrier de la première compagnie du premier bataillon de la 95e demi-brigade à Lobloch- Armées du Rhin

Mutterstat le premier brumaire de l’an trois de la république

22 octobre 1794 – à sa mère

Vous avez sans doute eu connaissance d’un échec qu’a eu l’armée du Rhin pendant les sans-culottes, le deuxième bataillon de notre brigade a beaucoup souffert de cette affaire ; il a été enveloppé par la cavalerie ennemie et a eu 204 hommes faits prisonniers dont 10 officiers. Depuis ce temps nous nous sommes trouvés à plusieurs affaires peu conséquentes. Nous venons enfin de faire de nouveaux progrès dans le pays ennemi. L’armée est en possession de Worms

J’ai vu avec le plus grand plaisir par la lecture des journaux que la Convention Nationale s’occupe sérieusement à anéantir les restes de la faction Robespierre et qu’elle a enfin imposé silence à tous les désorganisateurs. Il est temps enfin que l’ordre et la justice ne soit plus de vains mots. Il est temps de réparer les pertes innombrables qu’on fait essuyer au commerce le système des égorgeurs. Quant à moi je vous l’avoue je gémissais en voyant les sacrifices incroyables que font les armées rendus inutiles ; tant de sang versé tous les jours, tant de mots et de souffrances devenir infructueux par les criailleries et les fanfaronnades de quelques factieux qui ne font pas la guerre et qui semblent avoir juré de l’éterniser. Ces sentiments sont communs à toute l’armée et son courage admirable peut seul lui faire supporter le spectacle affreux de l’intérieur divisé tandis que l’ennemi est battu de toutes parts.

Votre affectionné fils Jourdain

Devant Manheim ce 4 frimaire de l’an 3 de la République – 24 novembre 1794

Ma chère mère,

J’ai reçu la lettre du citoyen Fourquet avec les 100 livres qu’elle renfermait. L’assurance qu’il me donne que toute la famille se porte bien m’aurait fait encore plus de plaisir s’il y avait joint quelques détails sur la situation actuelle de nos parents et amis et celle des affaires de la capitale.

Nous venons d’apprendre la clôture des Jacobins et cette nouvelle fait aux vrais amis de la chose politique autant de plaisir qu’une bataille gagnée. Nous n’entendrons donc plus ces éternelles déclamations contre les riches, les négociants, et tous les propriétaires. Ils ne pourront donc plus prêcher l’éternité de la guerre ; ces hommes hardis à la tribune et tremblant devant une trentaine d’individus qui, disaient-ils ridiculement, étaient venus les assiéger et les bombarder. La révolution aura donc un terme et notre sang ne coulera plus en vain ; heureux changement ? C’est à compter de ce jour qu’il n’est plus permis de douter de la stabilité du gouvernement républicain. Vive la Convention. Il ne fallait rien moins que des nouvelles aussi satisfaisantes pour mêler quelques douceurs aux fatigues excessives que nous supportons dans le moment.

Jean Ponsignon a fait don de plusieurs documents  aux Archives de la Ville de Châtillon sur Seine

Je viens d’être nommé sergent pour ma compagnie. Quoique cette place nouvelle semble devoir m’éloigner du chef de brigade auprès duquel je travaille toujours, je l’ai acceptée parce que le refus eut put être interprété d’une manière désavantageuse. Cependant je suis loin de désirer de l’avancement, attendu que je ne me consacre pas à l’état militaire et que d’ailleurs le mode actuel d’avancement est une pure loterie.

Landau le 23 Pluviôse, troisième année de la république française une et indivisible – 12 février 1795

Au citoyen Fourquet

Depuis que nous sommes en garnison, la moitié de nos effectifs est entrée à l’hôpital. Les maladies sont excessivement fréquentes. Les chirurgiens l’attribuent au changement de position. Le siège de Mayence est toujours dans le même état, la ligne de circonvallation est achevée et rien de plus. Les rigueurs de la saison ont singulièrement ralenti les opérations de part et d’autre.

Voici le témoignage d'un des Allemands favorables à l'arrivée des Français : « Enfin, notre peuple commence à rejeter ses chaines et à acquérir une dignité humaine. Bientôt nous serons libres. Quelques jours avant que les Français n’assiègent notre ville, j’éprouvais déjà une grande joie. La liberté et l’égalité gagnaient enfin Mayence ! Les Français faisaient enfin rendre gorge à nos despotes, et au premier d’entre eux, notre prince-évêque, qui avait pris la fuite quelques jours plus tôt. J’avoue que j’avais grand plaisir à la vue de l’immense désespoir qui saisissait nos nobles seigneurs. Ils étaient pris de panique à l’approche des Français et entassaient tout ce qu’ils pouvaient emporter avant de fuir la ville. 

Landau le 24 ventôse de la troisième année de la République Française une et indivisible – 14 mars 1795

Ma chère mère

Nous nous attendons à rentrer bientôt en campagne malgré les apparences de cette paix qu’on nous annonçait ; on nous avait mit l’eau à la bouche, mais il paraît que nous bivouaquerons canonnerons et fusilleront encore. Le général Pichegru vient commander l’armée du Rhin ; nous en sommes enchantés.

                                                                     Jourdain

Je désirerais bien savoir savoir quelques détails sur la situation de nos affaires, particulièrement les miennes. Telles que les maisons de Poissy, Vaugirard. Quant à ce qui me regarde, que sont devenus les capitaux placés chez Laborde qui a été guillotiné ?

Au citoyen Fourquet

Yokrim sur le Rhin le 28 germinal, troisième année de la république

Le directoire du département du Bas-Rhin vient de communiquer à l’armée l’agréable nouvelle que la paix venait d’être conclue entre notre ministre plénipotentiaire et celui de la Prusse. Reste maintenant la ratification de la Convention nationale qui sans doute ne refusera pas. Les prisonniers de part et d’autre doivent dit-on être rendu en masse ; cet heureux événement répand de la joie et de l’espérance dans le cœur des braves soldats épuisés des fatigues et des bivouacs de l’hiver. Il faut espérer que ce sera la dernière campagne et que ceux qui auront le bonheur de survivre reverront leur famille et leur patrie. Puis-je être de ce nombre.

                                                                     Jourdain

 Donnez-moi je vous prie des nouvelles du citoyen Jarminquer

A Yokrim par Lautesbourg le 9 floréal, troisième année de la République – 28 avril 1795

Ma chère mère, je profite d’un moment de relâche que me donne la fièvre pour vous faire part de ma situation. Il y a huit jours une fièvre double tierce (c’est ainsi que le nomment les chirurgiens) m’a attaqué, toujours aux mêmes heures, en laissant cependant un jour d’intervalle ; mes forces sont considérablement affaiblies et la maigreur a été en proportion. Cette maladie est de nature à durer fort longtemps et le changement d’air est son remède le plus efficace.

 J’espère assez des bontés de notre chef de brigade pour croire qu’il vous qu’il voudra bien transmettre ma demande auprès des représentants du peuple près de l’armée du Rhin et Moselle. Restera les moyens de pourvoir aux dépenses de la route. J’aurais d’abord les vivres de campagne et 10 sols par jour, ce qui n’est pas bien régalant pour un fiévreux. Il est vrai que je pourrais entrer dans les hôpitaux de la route si la fièvre me prenait trop fort. Cependant il est indispensable que j’aie quelques avances pour y subvenir. Notre chef de brigade ou quelqu’un pourrait bien avancer quelque chose, ou si vous l’aimez mieux, et que cela ne vous gêne pas pour le moment, je vous prie de m’envoyer le plus promptement possible 200 livres qui ne seront pas de trop pour la route de 20 jours au prix actuel des denrées

 Jourdain

Drufsenheim le 10 thermidor troisième année – 28 juillet 1795

Ma chère mère,

Enfin nous en sommes venus au point de regarder comme rien la paye que nous recevons de la nation ;  elle ne sert pas à nous procurer la moindre chose. Il faut avoir des tonnes d’ assignats pour se procurer quelque denrée. Encoreles paysans les refusent-ils très souvent. Si l’on n’apporte de prompt remède à la situation vraiment malheureuse où se trouvent les militaires, on mettra leur patience à de bien rudes épreuves.

S’il vous était possible de m’envoyer un peu de numéraire j’en tirerai sbeaucoup plus de profit que des assignats ; et j’en ai d’autant plus besoin aujourd’hui  que je suis rentré à ma compagnie, vu que le chef de brigade auprès duquel je travaillais est tombé malade et est allé au dépôt. Je vous prie de mettre dans cet envoi toute la célérité que les circonstances vous permettront.

votre affectionné fils Jourdain

Au Premier Consul Buonaparte

Général Consul,

Compris dans la réforme prononcée par l’arrèté du 9 fructidor, je me trouve à 30 ans dans un désoeuvrement qui ne convient ni à mon âge, nià mon caractère.J’ai été pendant quatre ans attaché à l’inspection générale de l’Infanterie de l’Armée du Rhin et le général qui la dirigeait a bien voulu me donner un témoignage avantageux tant de ma conduite auprès de lui  que des connaissances que je puis avoir acquises dans xxxx militaire.

C’est sous ce dernier rapport, Citoyen Consul que je vous demande de l’emploi, soit dans les bureaux, soit dans toute autre administration publique où je crois pouvoir porter quelque xxx et surtout beaucoup de zèle. J’attends avec confiance cette marque de la bienveillance quotidienne pour ceux qui ont consacré leur jeunesse au service de la République.

                                                                     Salut et respect

Jourdain est nommé sous-lieutenant 18 avril 1798.

Jean Ponsignon a fait don de plusieurs documents  aux Archives de la Ville de Châtillon sur Seine

Après plus de 9 ans de service, alors à l‘Armée d’Italie Jourdain bénéficie d’un congé de réforme le 23 octobre 1800.

Jean Ponsignon a fait don de plusieurs documents  aux Archives de la Ville de Châtillon sur Seine

Jourdain est affecté pendant 3 mois au service du général Bruneteau de Ste Suzanne devenu  sénateur

1804

Nomination de Jourdain au grade de capitaine le 11 pluviose an 12 à 33 ans

1908

Jean Ponsignon a fait don de plusieurs documents  aux Archives de la Ville de Châtillon sur Seine

Nomination à l’Etat-Major de l’Armée d’Espagne – décembre 1808

1809

Santiago le 23 Mars 1809Armée d’Espagne 6ème corps1ère division69ème Régiment d’Infanterie

Mémoire de proposition pour l’admission au Régiment d’un capitaine adjoint à l’Etat-Major, armée d’Espagne Proposition

Jourdain, capitaine adjoint à l’Etat-Major de l’Armée d’Espagne ayant témoigné du désir de reprendre du service dans un régiment d’Infanterie, le colonel du 69ème saisit avec empressement de procurer au Corps qu’il commandait un officier aussi distingué par ses talents, sa bravoure et sa bonne conduite.

Le colonel supplie en conséquence son Excellence le Ministre de la Guerre de vouloir bien nommer M. Jourdain capitaine à la xxxx du 69ème régiment pour prendre rang dans son grade à la première place vacante.

Berlin le 20 janvier 1810

Vous voyez mon cher Ortillon par le lieu d’où je date ma lettre que j’ai déjà fait une centaine de lieues pour me rapprocher de vous depuis la dernière que je vous ai écrite de Thorn. Cette lettre devait se ressentir du désordre où se trouvait alors mes facultés physiques et morales. Car immédiatement après l’avoir écrite j’ai été attaqué d’une fièvre violente avec délire. Cet état a duré cinq à six jours au bout duquel j’ai eu quelque relâche. Mais j’étais considérablement affaibli et peu en état d’entreprendre une nouvelle route ; il a cependant bien fallu s’y déterminer car les circonstances étaient trop impérieuses pour différer.

Je ne vous ai pas parlé je crois dans ma dernière de ma blessure ; elle est très heureusement cicatrisée depuis la maladie que j’ai essuyée, mais je suis pour longtemps je crois au nombre des claudiquants.

En Russie il est blessé d’un coup de feu au pied à la bataille de la Moskova le 7 septembre ainsi que le précise son dossier aux archives de la Légion d’Honneur

J’ai l’honneur de supplier votre excellence de vouloir bien demander pour moi à Sa Majesté la décoration de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis.

24 années de service irréprochable, 15 campagnes,  deux blessures en Russie, tels sont les titres que je vais présenter pour obtenir cette faveur que je m’efforcerai d’ailleurs de justifier par une fidélité inviolable et un dévouement sans bornes

Jourdain est nommé Lieutenant Colonel le 6 avril 1813

Jean Ponsignon a fait don de plusieurs documents  aux Archives de la Ville de Châtillon sur Seine

Jean Ponsignon a fait don de plusieurs documents  aux Archives de la Ville de Châtillon sur Seine

1849

décès de Laurent Jourdain le 23 avril 1849

 Courrier du Coeur

Lettre adressée à Laurent(lieutenant de 31 ans) par Sophie, sœur d’un général allemand– l’orthographe a été parfois rétablie, mais dans la haute société on maîtrisait admirablement le français

Premier frimaire an 11 – 22 novembre 1802

Elle est enfin arrivée chère ami cette charmante lettre, aimable souvenir de ta tendresse, faible dédommagement de ton absence ; si tu avais été témoin mon ami de la joie que j’ai eue en prenant le papier que tes mains avaient touché ; je l’ai baisé mille fois et relu autant ; j’ai dévoré chaque lettre, il me semblait que chacune d’elles me disait : ton ami t’aime, il pense à toi, il pense à faire le bonheur de sa chère amie.  Arroser ta lettre de mes larmes, la serrer contre mon cœur était toute ma réponse.

Que tu sais bien cher ami calmer les tourments de l’absence par cette charmante phrase de ta lettre ; espérons donc que l’espoir me donne le courage et la patience ; elle m’a rendu à moi-même à mes amis et à la société. L’état où m’avait jeté notre cruelle séparation m’avait mis dans un état de léthargie dont rien ne pouvait me faire sortir que ta lettre. Je m’ennuyais partout excepté dans la société où tout nommait le nom,  l’objet de toute ma tendresse. Alors mon cœur battait de joie, d’amour et je disais plus de tristesse causée par la contrainte où il était de ne pouvoir pas dire à la personne qui parlait de toi : « c’est mon ami, c’est celui qui doit permettre mon bonheur ».  Sans le dire cher ami tout le monde le lisait dans mes yeux, tant il est vrai que l’amour a bien de la peine à se déguiser.  Quelle jouissance pour un cœur d’être aimé de l’homme le plus vertueux, le plus aimable de tout ce qui existe, mais aussi quels tourments d’être séparé de ce tendre ami. Il faut espérer que cette absence sera l’accomplissement de nos vœux.

Je suis bien aise cher ami que ton voyage ait été heureux et que tu sois arrivé en bonne santé au milieu de ta famille qui aura eu autant de plaisir à te revoir que moi de peine et de chagrin à te quitter

Donne-moi de suite de tes chères nouvelles. Je suis comme une folle à toujours regarder quand on sonne pour voir si on n’apporte pas une lettre de mon ami. Nous savons bien à quoi s’en tenir ; ma sœur m’a dit, j’ai demandé dix fois ce que je pouvais te manquer, je lui ai dit que je te désirais, que je préfère la bonté à l’éloquence, que je disais que je t’aimais, que c’est une chose que j’aime tant à te répéter, que je ne me lasse pas de te le dire, tu le vois, cher ami chacun cherche à me tourmenter. Je viens me réfugier près de toi cher ami pour te répéter que je t’aime, et que je t’aime éternellement que toi seul seras l’objet de ma tendresse.

Sophie

Brouillon de la lettre de réponse de Jourdain du 28 ventôse an 11 - 19 mars 1803 (soit 4 mois plus tard)

Mademoiselle,

Par l’effet d’une circonstance, nous avons été instruits l’un et l’autre d’une estime particulière réciproquement accordée. Ce sentiment, qui ne dépendait peut-être pas de nous de régler les mouvements prend chaque jour de nouvelles formes. Enfin le moment est venu pour moi de m’expliquer avec franchise. Répondant loyalement à la confiance que vous m’avez témoignée, l’honneur devant lequel toute autre considération se tait m’en fait un devoir et j’ai mieux aimé le faire par écrit parce que la raison n’est pas aussi bien écoutée dans un entretien avec une personne qui nous touche.

Vous avez eu la bonté de me faire entrevoir comme possible le don de votre main. Je sens comme je le dois tout le prix d’une offre aussi précieuse. Les avantages de votre personne, ses qualités de l’esprit et du cœur, qui votre sens famille semble un caractère distinctif, tout cela a fait sur moi une impression. Mais je dois à cette même famille et à vous surtout et à moi-même de vous mettre à portée de juger si cette union vous convient réellement et si elle peut obtenir l’approbation des personnes qui vous touchent le plus près.

Né de parents honnêtes mais dont l’État a été bien au-dessous du vôtre le peu de fortune que je pouvais espérer a été presque entièrement détruit par des circonstances malheureuses. Un second mariage contracté par ma mère, des malheurs survenus à mon beau-frère, ont fourni des motifs ou des prétextes pour ne pas me rendre des comptes auxquels j’avais droit de prétendre. J’ai embrassé l’état militaire pour m’éloigner de parents dont je pouvais accuser l’injustice et lancé sans appui dans une carrière pour laquelle je n’avais pas d’abord un goût décidé, j’ai dû la parcourir bien lentement. J’y ai trouvé à la vérité des personnes qui m’ont accordé leur estime et leur intérêt. Il en est un surtout dans cette ville dont je n’oublierai jamais les services dont le plus grand à mes yeux est de m’avoir fait connaître le général votre frère. Quelques améliorations légères sont cependant survenues dans ma situation. J’ai fait, conjointement avec ma sœur, un petit héritage dont je lui laisse l’entière jouissance qui suffit à peine à son existence et à celle de sa fille ; je suis aujourd’hui l’unique soutien de cet enfant à laquelle j’ai pris le plus tendre attachement et promis de lui assurer un état honnête autant que cela dépendrait de moi. Une grande disproportion d’âge, une parenté aussi intime ne permettrait guère de songer à la possibilité de m’unir un jour à vous. Cependant je trahirais la vérité si je ne n’avouais pas que cette idée s’est quelquefois présentée de loin à mon imagination et que j’y trouvais même quelques douceurs.

. Je suis trop honoré, trop pénétré Mademoiselle de l’estime que vous avez bien voulue me témoigner pour entreprendre d’altérer ces idées qui ne sont aux yeux de beaucoup de personnes qu’une belle illusion. Si vous avez déposé votre secret dans le sein d’une amie, vous en recevrez j’en suis sûr des conseils salutaires.

Je désire Mademoiselle que vous ne voyez dans la communication que je prends la liberté de vous faire que l’expression d’une âme honnête et la preuve de mon profond respect

Jourdain N

Lettre adressée par une autre femme qui signe Wali – du 9 mars de la même année

Le français, parfois approximatif a été laissé inchangé.

Je ne sais pas où j’en suis, si tu as reçu ma lettre écrite du 5 mars ;  si ta lettre est perdue on peut lire dedans qu’une fille allemande a donné son amitié un bond et estimable français, et son départ fait tant de regrets dans mon âme. je pense toujours à toi mon cher ami pour savoir bientôt de tes nouvelles pour te faire aussitôt la réponse. Et je compte tout le jour quand la poste arrive pour recevoir de tes nouvelles que j’attends avec impatience car mon cœur me dit et je sens aussi comme j’aime et comme j’étais chéri par toi, mon cher ami, je te prie infiniment de ne pas me laisser attendre plus longtemps et je pense tu ne manqueras pas à me répondre tout de suite, pour me tirer de l’inquiétude qui est grande dans mon cœur. Aujourd’hui huit jours j’étais bien heureuse encore que je t’embrassais tant, mon cœur, mon ami Jourdain. Tu peux penser depuis ton départ de Lausson que j’ai de chagrin et tu regretteras ta Wali. Elle pleure et gémit toute la journée pour son cher ami Jourdain

 Et pour pas oublier à jamais j’ai gravé ton nom et mon amour pour toi un sur un carreau de fenêtre, et ton nom c’est avec un diamant de mon anneau.  Pense aussi comme moi à ta Wali. Je te prie, je te prie mon cher cœur. J’ai donné mon cœur et mon amour et pour Jourdain pour jamais. Je finis en embrassant de tout mon cœur, cher ami Jourdain, ton abandonnée t’embrasse et je suis pour la vie ta fidèle

Wali

Un curieux rapport Helvète(Extraits)

Au quartier de Lucerne le 28 fructidor an 6 – août 1798

Citoyen Directeur,

Le Directoire helvétique m’avait fait part dans les premiers jours de ce mois des mouvements séditieux qui se manifestaient dans le canton de Wallstellen ci-devant Schwitz, Uri, Zug et Unterwald , à l’occasion du serment de fidélité à la constitution, dont le corps législatif

Les reitres s’efforçant d’aigrir les esprits crédules de ces montagnards et de les xxx en leur rappelant les traits héroïques de leurs ancêtres et en leur faisant envisager des secours assurés dans les troupes autrichiennes qui se renforçaient sur les frontières du Tyrol. La marche des nôtres dans le pays limitrophe des Grisons ne fit que hâter l’explosion de l’orage qui se préparait.

Le préfet du canton de Walstetter fut insulté, la chambre administrative forcée de se réfugier à xxx, l’arbre de la liberté renversé, l’assemblée générale du peuple, fut tenue en xxx et des grandes gardes furent établies vis-à-vis de nos troupes réparties dans le canton de Lucerne, et des postes d’Einsiedel.

Deux parties se présentaient pour soumettre les rebelles,  celui des armes des n’était pas incertains mais il devait coûter beaucoup de sang et le Directoire helvétique me proposait avant d’y recourir d’un d’épuiser tous les moyens de demander une conciliation ; j’adopté cette proposition, autant pour l’horreur que m’inspirait une guerre civile que pour l’avantage que je pouvais tirer d’un délai pour prendre les dispositions telles que les insurgés fussent enveloppés de tous côtés, privés de tout moyen de communication et réduits à leurs propres forces.

 Je fis en conséquence une proclamation aux habitants des ci-devant petits cantons pour leur rappeler les engagements qu’ils avaient contractés et leur déclarer que j’étais déterminé à prévenir les suites funestes de l’anarchie à laquelle ils couraient aveuglément. Le Directoire prit ensuite un arrêté par lequel il enjoignait aux habitants de Schwitz de respecter les autorités constitutionnelles et de livrer dans trois jours pour gage de leur soumission différent personnages qui furent désignés comme les meneurs et principaux chefs de la sédition.

De retour à Berne,.Le 17 je donnai l’ordre au chaf de la brigade Mainsony de partir du camp de Berne avec cette dernière demi-brigade, 2 pièces d’artillerie légère et 100 chevaux du 7ème hussard. Je dirigeai sa marche. Je lui donnai pour instruction de ménager autant que possible les communes bien disposées et de faire en sorte d’être arrivé le 21 à Sarney chef-lieu de l’Obdenwald où il se trouvait un petit arsenal dont les habitants bien intentionnés n’étaient armés que pour se mettre à l’abri des incursions de leurs voisins

Je pris mes dispositions pour arriver le même jour à Lucerne afin de diriger l’attaque je fixai au 22.

Je reçu à mon arrivée dans cette ville la nouvelle que le chef de brigade Mainsuy avait passé heureusement le Bruning qu’il s’était de suite établie dans un village situé à l’entrée du défilé qui conduit à Arau. Les 100 hussard du septième régiment avaient passé difficilement en menant les chevaux par la bride. Le Citoyen Mainsuy m’informe en outre que le matin du 21 les insurgés avaient eu l’audace d’attaquer toute la ligne et de s’y poster, mais qu’ils avaient été vigoureusement repoussés.

 J’appris dans la nuit qu’une partie du district de Schwitz cédant aux sollicitations d’un père capucin (le même qui en floréal dernier portant un crucifix d’une main et un poignard de l’autre avait commandé l’occupation de Lucerne) venait de se joindre aux insurgés d’Unterwald

le retard de l’attaque de la veille avaient augmenté l’audace des rebelles. L’exaltation était à son comble. Les femmes et les enfants tout était armé jusqu’aux dents ; les prêtres prêchaient de l’exemple et de la parole débitant les fables les plus absurdes pour fortifier la confiance des insurgés. Leur force totale ne montait guère qu’à 3500 hommes mais si l’on considère leur enthousiasme religieux, leur habilité à se servir de leur carabine, leur position dans des montagnes couvertes de bois et de rochers, et la facilité qu’ils avaient d’y détacher des pierres énormes, la route étroite et marécageuse du défilé de Stans, enfin les retranchements et abattis dont ils l’avaient obstrué on aura une grande idée des obstacles que nos hommes avaient à vaincre dans la nuit du 22 aux 23.

à 4h30 du matin trois coups de canon donnèrent le signal de l’attaque ; le feu vif et bien soutenu de l’artillerie abattit bientôt une partie des retranchements. Les grenadiers y sautèrent aussitôt et taillèrent en pièce tout ce qui s’y trouva. Les colonnes de droite et de gauches donnèrent alors à la fois et le combat s’engagea partout. Celle de gauche culbuta facilement tout ce qu’elle rencontra mais la droite et le centre éprouvèrent une

Le chef de brigade Delpierre reçu dans ce moment une balle qui lui traversa le bras droit et ce brave officier n’abandonna le lieu du combat qu’après avoir ensuite transmis ses ordres à d’autres officiers.

Dix pièces de canon, toutes les munitions des rebelles ont été le fruit de cette action. La perte de ces derniers est énorme, nous n’avons pas fait de prisonniers. Au nombre des morts sont trouvés des capucins et des prêtres, des femmes mêmes qui pendant le combat avaient porté des munitions ou étaient armées de massues.

Notre perte consiste en 2 officiers tués, 10 blessés parmi lesquels le chef de brigade Delpierre, 63 sous-officiers et soldats tués, 195 blessés.

 Il a été impossible de maîtriser la furie des soldats. Un grand nombre des maisons d’où les rebelles s’étaient défendus ont été la proie des flammes et d’autres appartenant à des patriotes réfugiés ont été brûlées par les rebelles eux-mêmes.

Depuis le 24, je m’occupe je vous l’ai déjà marqué à réparer autant qu’il est possible les malheurs de la guerre qu’ils ont provoqués. Je fais fournir aux uns et aux autres des subsistances des magasins de l’armée et je suis puissamment secondé dans le soulagement dont ils ont besoin par le Directoire helvétique qui a déjà destiné une somme assez considérable à cet objet.

Cette conspiration, citoyen directeur, avait des ramifications très étendues. Les papiers que nous y avons trouvés à Stans le prouvent suffisamment. Il n’est pas possible de douter que des émissaires étrangers n’aient attisé et entretenu le feu de la sédition.

Il n’est pas nécessaire de vous dire Citoyen Directeur que nos troupes se sont conduites partout avec leur valeur ordinaire. Je vous ferai connaître par un rapport particulier les corps et les divisions qui se sont distingués dans les diverses actions et je ne tarderai pas à remplir envers eux un devoir qui m’est infiniment cher

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 4 Janvier 2024

vaccins

Les nouveaux vaccins à ARN messager

 Professeur Fabrice Neiers*

Université de Bourgogne, UFR de Santé de Dijon

 Cette conférence traitera des principes scientifiques à la base du fonctionnement des vaccins à ARN messager.

Tout d'abord, nous aborderons les fondements de l'immunologie pour expliquer le fonctionnement des vaccins.

Ensuite, nous explorerons la molécule d'ARN, en présentant sa découverte, sa nature et ses divers rôles.

Par la suite, nous examinerons les différents types de vaccins actuellement disponibles sur le marché.

Enfin, nous plongerons dans le fonctionnement des vaccins à ARN, ainsi que dans les perspectives qu'ils ouvrent en matière de santé humaine, notamment dans le domaine des thérapies contre le cancer.

Cette conférence est présentée par Fabrice Neiers, Professeur à l'Université de Bourgogne.

Après avoir effectué une thèse en enzymologie à l'Université de Lorraine, F. Neiers a travaillé plusieurs années en Suède sur le développement de vaccins contre une bactérie responsable de la pneumonie.

Il a ensuite rejoint l'Université de Bourgogne en tant que Maître de Conférences, avant d'être nommé Professeur en 2021 dans cette même université.

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 4 Janvier 2024

Nous avons eu le privilège d'être invités à la base aérienne de Salon de Provence à la dernière représentation 2023 des ambassadeurs de l'Armée de l'Air afin de clôturer cette belle saison aéronautique .

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Les 3 nouveaux pilotes qui vont intégrer la Patrouille de France car chaque années 3 pilotes quittent la Patrouille .

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

L'avion du directeur lui aussi quitte la direction.

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

 Décollage du box avant et arrière un moment de grande émotion .

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Une équipe très soudée leur dernier vol à 8 .

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

 Les 3 pilotes partants le leader  l'athos 3 l'extérieur gauche et le remplaçant ils volent pour la dernière fois ensemble .

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

 Le dernier vol au sein de L'EVAA pour Alexandre Orloswski une page se tourne après 12 années passées à l'EVAA il rejoint les pompiers du ciel sur canadair .

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

 Un grand bravo et merci Alex pour tes nombreux titres mondiaux et nationaux .

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Le joli coeur d'Alex dessiné dans le ciel de Salon 

Tu vas nous manquer sur les meetings .

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

 Le capitaine Bubu aux commandes de son rafale.

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

 Le point central car tous les vols sont filmés .

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Les émouvants discours des partants 

Aurélien, Alex, Greg, et Romain et d'Aurélien merci à tous et bravo  .

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

La saison est terminée bon repos à tous  .

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Un grand merci et bravo aux organisateurs de meetings, aux pilotes aux mécaniciens aux photographes et au personnel logistique etc pour cette magnifique saison aéronautique.

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

Le meeting de Salon de Provence , vu par Nicole Prévost

On se donne rendez-vous en 2024 merci à tous  .

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 3 Janvier 2024

 Depuis 2014, je suis en relation avec monsieur Quiriet habitant de la Commune de la Possession  dans l'île de la Réunion.

Monsieur Quiriet a découvert, en lisant sur ce blog, un article sur Paul Robert ce médecin résistant qui fut assassiné avec ses compagnons par les nazis.

 Paul Robert, héros Châtillonnais de la dernière guerre, était originaire de l'île de la Réunion.

Monsieur Quiriet s'est alors empressé de faire inscrire le nom du Docteur Robert sur le Monument aux Morts de la Possession.

http://www.christaldesaintmarc.com/le-docteur-paul-robert-a-ete-honore-a-la-possession-ville-de-sa-naissa-a130825160

Depuis quelques jours, un QR Code a été apposé sur le monument,en l'utilisant on peut lire toutes les biographies des personnes dont le nom est gravé dans la pierre.

Le Docteur Paul Robert, héros de la Résistance en Châtillonnais, honoré dans son île de naissance : la Réunion

Voici le message que m'a adressé dernièrement monsieur Quiriet :

Sur le site du Châtillonnais en Bourgogne, j'avais annoncé la mise en place d'un QR Code pour le Monument aux morts de La Possession.
Je vous informe que ce QR Code a été dévoilé lors de notre cérémonie du 14 juillet dernier.
Il donne accès à la page dédiée aux soldats inscrits sur le monument, sur le site internet officiel de la ville de La Possession.

Avec le président des Anciens combattants de notre section, nous avions eu l'idée depuis quelques années et c'est enfin réalisé !

Nous sommes les premiers à La Réunion à offrir l'accès aux informations concernant les morts inscrits sur un monument aux morts. Je ne sais pas si cela a déjà été fait en métropole.

En cliquant sur le nom du combattant, sa fiche s'ouvre avec des informations d'état civil, de recrutement militaire, des états des services, de sépulture, des décorations, et autres ... (ce sont les informations que nous avions cherchées et récoltées pour la mise à jour du monument en 2017).
On y trouve donc, toutes les informations sur le Dr Paul ROBERT.

Le Docteur Paul Robert, héros de la Résistance en Châtillonnais, honoré dans son île de naissance : la Réunion

ROBERT Hyacinthe Joseph Paul Romuald

né le 12-09-1904 à La Possession, à La Ravine à Marquet,

Acte de naissance n° 95, fils de ROBERT Antoine Romuald (Maire) et de GRENIER Marie Joséphine Eugénie.

Matricule Madagascar classe 1924 N° 91.

Médecin – capitaine – Résistant ForceFrançaises de l’Intérieur (FFI) de la Côte d’Or

Groupe « Élie » - Secteur Châtillonnais.

Ϯ le 11-06-1944 à 16h30 MpF à Essarois (21) Fusillé par l’ennemi – Parc du Château.

Acte de décès n° 4.

Sépulture : Châtillon-sur-Seine (21) - Cimetière St-Jean, tombe n°B06-182.

Chevalier de la Légion d'honneur, à titre posthume

Nomination par décret du 29-10-1945, avec attribution de la Croix de guerre avec palme

Inscriptions : Depuis 2017 sur Monument de La Possession + Monument de Châtillon-sur-Seine (21) + Monument des Fusillés à Essarois (21) + Monument de La Forêt de Châtillon à Villiers-le-Duc (21) + Monument de la Résistance du Canton de Laignes à Laignes (21).

Obs. :

- Son père était le Maire de La Possession de 1891 à 1905 et en 1908.

- Médecin généraliste à Châtillon-sur-Seine (21).

- Fait prisonnier par les Allemands le 11-06-1944 vers Buncey (21).

- La Rue de Chaumont où il habitait a été rebaptisée Rue Docteur ROBERT

- Grade de Médecin-capitaine FFI homologué le 03-12-1946 (JO du 15-05-1947).

- Titre d’« Interné Résistant » attribué le 02-03-1965.

(Merci à Jean-Michel Mars pour m'avoir transmis le texte du QR Code concernant le Docteur Robert)

Un bel hommage des Réunionnais à notre héros Châtillonnais .

Merci monsieur Quiriet , merci la Commune de la Possession, merci  l'île de la Réunion pour ces hommages aux héros des guerres.

Un rappel de la vie du Docteur Robert :

http://www.christaldesaintmarc.com/le-docteur-paul-robert-un-grand-resistant-chatillonnais-a42727482

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 30 Décembre 2023

 Voici une très belle étude de Jacques Berlioz, sur la vie de saint Bernard, préfacée par Guy Rérolle  et postfacée par Jean-Louis Coudrot  qui fut Conservateur du Musée du Pays Châtillonnais.

(Cliquez sur le carré fléché pour mieux lire, puis utilisez la touche Ctrl)

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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Publié le 29 Décembre 2023

Un village Châtillonnais et ses écarts : Ampilly-les-Bordes

AMPILLY-les-BORDES

1099 Empiliacu

1214 Ampilleum

1215 Ampilleium

1232 Ampiler

1246 Ampileium

1253 Ampilé les Bordes

1371 Ampilley les Bordes

Vers 1380 Ampilé

1464 Empillé les Bourdes

1574 Ampilly les Bordes

(origine des sources principales consultées et citées par A. Roserot : Hugues de Flavigny. dans Pertz script VIII.Dom Plancher. Abbaye de Flavigny. Archives Nationales. Abbaye de Quincy. Archives de la Côte d’Or)

En 1789, le bourg dépendait de la province de Bourgogne, baillage de la Montagne. Son église sous le vocable de Notre Dame, était succursale de celle de Jours (Courtépée). La seigneurie appartint longtemps à l’abbaye de Flavigny et dépendait de l’office du chambrier.

Pendant la période intermédiaire, Ampilly-les-Bordes fit partie du canton d’Aignay-le-Duc (A. Roserot 1924)

LES ÉCARTS

-Ampilly-le-Haut, hameau, 1km au nord-est.9 feux, 45 habitants (Insee 1951)

1253 le chemin de lez Ampilé les Bordes

1292 Ampilé lou chemin ou Ampilly lou Chemin

1300 Empilley le Chemin ou le Chemin de Ampilly

1376 le Chemin d’Ampilley

1574 Le Chemin d’Ampilly

1673 Le Chemin Hault d’Ampilly ou le Chemin d’Ampilly les Bordes (Archives de la Côte d’Or)

18ème siècle Haut-Ampilly (Cassini)

Puis Ampilly-le-Haut en 1783 (Nouvel état général de 1783)

Dès le XVème siècle, une partie de la seigneurie appartenait au duc de Bourgogne et l’autre aux Hospitaliers de Saint-Jean-de- Jérusalem. Une loi du 23 décembre 1875 détacha Ampilly-le-Haut de la commune de Quemigny-sur-Seine pour l’incorporer à celle d’Ampilly-les-Bordes (A. Roserot)

-Bellevue, ferme (A. Roserot 1924)

-Chaumont, lieu-dit, au finage de Meursauges (A. Roserot 1924)

1464  lieu dit la mote de Chaumont (abbaye de Quincy)

-La Folie , ferme 2km au nord, 7 feux, 25 habitants (Insee 1951)

1574 grange de la Follie

1657 grange de la Folie

1690 La Folye (Archives de la Côte d’Or)

C’était une ancienne grange de l’abbaye de Quincy

-Meursauges, hameau 3km au nord-nord-ouest, 5 feux,30 habitants (Insee 1951)

C’était une ancienne grange de l’abbaye de Quincy, avec une chapelle sous le vocable de saint Honoré

1190 Merchages

1195 Marchauges

1206 Morsauges

1208 Marcauges

1244 Que grangia dicitur Marcauges

1257 Marceauges

1359 grangia de Merceaugiis

1371  Marsanges

1376 Mersanges

1423 grange de Mersauges

1464 Marsauges

1574 grange de Muressange

1580 métairie, grange de Mursauge

1635 Messange

1783 Messauge

1792 Meussoges

19ème siècle  Meursauge

(Abbaye de Quincy. Quantin. Recueil.Archives de la Côte d’Or. Nouvel état général de 1783. Etat Major. Dictionnaire des Postes de 1884)

-Saint-Honoré, chapelle, commune d’Ampilly-les-Bordes, à Meursauges, indiquée par Cassini (A. Roserot 1924)

AUTRES LIEUX

-La Motte , bois (A. Roserot 1924)

 

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Rédigé par Christaldesaintmarc

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