Châtillonnais en Bourgogne

Jenry Camus, nouveau Président des Amis du Châtillonnais, a inauguré le 7ème Salon de la Section Peinture de l'Association, qui se tient dans la salle Rencontres et Loisirs Luc Schréder, du 26 au 29 mai 2016.

Vingt-sept peintres présentent cette année des toiles, des aquarelles, des collages de très belle facture.

Depuis l'an dernier, le Salon des Peintres a un invité d'Honneur, l'an dernier c'était Maryvonne Jeanne-Garrault de Nesle, cette année c'est André Lagarde, peintre paysagiste de Châtillon sur Seine.

André Lagarde est un peintre passionné, extrêmement talentueux mais il est modeste, trop modeste ! Il n'aime pas les honneurs, il a fallu que Michel Reddé et moi le prenions chacun par un bras pour le faire monter sur l'estrade, car il ne voulait pas qu'on lui rende hommage !

Les paroles de Jenry Camus, louant son magnifique travail  lui ont sans doute fait plaisir, son demi-sourire en témoigne !

Il a été applaudi chaleureusement par toute l'assistance, et c'était bien  mérité tant ses tableaux font l'admiration de tous, monsieur Lagarde !

Hubert Brigand s'est joint à Jenry Camus pour féciter André Lagarde, il a ensuite remercié les Amis du Châtillonnais, une association qui fait très souvent vivre la ville par des expositions, des conférences.

André Lagarde n'hésite pas à donner des conseils à d'autres peintres, conseils qu'ils suivent pour améliorer leurs tableaux, tant ils sont pertinents.

Yolande Estrat a rencontré André Lagarde à qui elle a demandé le prêt de quelques tableaux pour l'exposition de Châtillon-Scènes sur la Seine. Il  l'a si souvent peinte notre Seine, avec son grand talent...Toujours généreux il a accepté la demande de la Présidente de Châtillon-Scènes. Nous reverrons donc ses beaux tableaux en septembre avec un grand plaisir !

Rencontre entre artistes de grand talent : André Lagarde avec Maryvonne et Jean-Pierre Garrault...

Jean-Pierre Loget m'a confié un jour qu'André Lagarde était son modèle, il admire sa façon de peindre. Il a donc voulu lui rendre hommage avec cette très belle toile :

Voici maintenant les superbes toiles d'André Lagarde exposées au salon :

Quelques toiles que j'aime tout particulièrement, déjà cette vue de Saint-Vorles et du Pont aux loups :

La Seine au pont des grilles en automne :

Et puis la Seine, toujours la Seine au printemps, en été, en automne, en hiver, quelle beauté !....

Il y a six ans, André Lagarde m'avait reçue chez lui, voici l'article que je lui avais consacré :

http://www.christaldesaintmarc.com/andre-lagarde-peintre-paysagiste-a1750474

Vous avez encore deux jours  pour contempler tous les tableaux exposés, ceux d'André Lagarde et ceux des peintres Châtillonnais, venez donc les admirer...

Et n'oubliez pas, ce soir à 18 heures, de vous rendre à l'exposition, pour voir les tableaux, mais aussi pour assister au concert de France-Accordéon !

Un groupe d'amis motocyclistes, du "Terrot Club Ardennais" emmené par son président Dominique Bonne, s'est rendu à la manifestation "Moto Légende" qui s'est tenue le week-End des 21 et 22 mai à Prenois, près de Dijon.

Ils ont parcouru 320 kms pour s'y rendre depuis Charleville-Maizières, ont fait étape pour la nuit chez mon fils dans l'Aube, puis sont passés aux Riceys, à Molesme. Ils ont fait une halte à Laignes, devant le fameux "café des chiens"...

Peugeot p 107 de 1931

Terrot 350 HCTL de 1951 :

Panther 600 de 1951 :

Side Car Molotov  750 de 1950, fabriqué à Irtbit en Sibérie

Puis le groupe s'est arrêté à Coulmier le Sec :

Les motards sont ensuite passé par Villaines en Duesmois, Darcey, Frôlois, et sont arrivés à Prenois dans la soirée...

Les participants, restés deux jours au rassemblement "Moto Légende", ont campé près de leurs motos.

Peugeot 515 de 1940 avec suspension Grazzini :

Peugeot 135 de 1936 au premier plan, et une Matchless de 1947 :

"Moto Légende" est un rassemblement qui regroupe chaque année des milliers de passionnés de moto anciennes.

En effet, pour faire partie de la Légende, il faut que ces motos aient été construites entre 1903 et 1988.

Les motards ont pu faire des tours de piste, ici un motard ardennais sur une Norton 650 SS Dominator de 1962 dans la catégorie Café Racer :

 De nombreuses motos étaient exposées.

Les motos Terrot fabriquées dans l'usine de Dijon, étaient nombreuses.

Une Terrot de 1904 :

On pouvait voir aussi des motos particulières comme cette moto Terrot FD 250 dite "ecclésiastique" (à cause de la soutane !)

Un motard d'outre tombe !

Un Solex très bien décoré ...

Et au retour la moto de mon fils a voyagé sur une remorque, la voici à Châtillon, elle avait bien droit au repos car cette Peugeot 515 avec suspension Grazzini date tout de même de 1940 !

Ces photos m'ont été transmises par Georges Morin que je remercie !

Le dimanche 22 mai 2016, avec le club de randonnée pédestre de Châtillon et l’association Châtillon-Scènes, nous nous sommes rendus sur le sentier « Promenade à Source Seine » au départ du charmant petit village de Blessey avec son magnifique lavoir en hémicycle construit en 1835 ainsi que ses quelques maisons à toit de lauze.  A voir absolument !

Nous cheminons à travers bois, sur le chemin balisé en jaune, en suivant les tout premiers hectomètres de la Seine. Nous avons d’ailleurs bien du mal à penser que ce joli petit ruisseau va devenir le gros fleuve qui traverse Paris.

Nous arrivons aux sources de la Seine (et non pas à la source de la Seine car elle en comporte 7 principales) en longeant le petit vallon et en passant devant le chalet Corot (du nom d’un ancien archéologue qui a fait des fouilles aux sources de la Seine) qui abrite un petit musée sur les différentes cessions de fouilles archéologiques qui se sont tenues sur le lieu.

Nous arrivons à l’endroit prévu pour le repas du midi et buvons l’apéritif en attendant Monsieur Antoine Hoareau qui nous présentera l’historique des sources de la Seine. Un moment de partage très intéressant où nous avons appris que nos ancêtres gallo-romains pensaient que l’eau des sources avait des pouvoirs guérisseurs et offraient des ex-votos à la déesse Séquana pour qu’elle réalise ces guérisons. Plus de 1500 objets ont été retrouvés. Des bras, des jambes, des têtes qui représentaient les zones à guérir. Ils étaient sculptés soit dans du bois de Chêne soit dans la pierre.                                                                                                                         Les sources de la Seine ont toujours été un endroit très fréquenté car il se trouve au croisement de trois territoires (le Châtillonnais, l’Auxois et la montagne dijonnaise) et il se trouve également sur la ligne de partage des eaux. Ses champs d’énergies telluriques appelaient les hommes ! 

                                                                                        Après ce moment culturel, il fallait passer au repas bien mérité.
Chose faite, nous repartons sur les sentiers. Après une petite demi-heure de marche, nous croisons sur le bord du chemin une magnifique borne en pierre où un Saint-Seine y est sculpté. Superbe !  

                                                                                                                                                                                        De là, nous redescendons une combe pour arriver à Froide Fontaine, une petite source qui donne un ru qui se jette dans le ruisseau de Bonnevaux.

Nous remontons cette combe pour arriver sur un plateau agricole qui surplombe le village de Blessey où nous retrouvons nos voitures.
Malgré une météo capricieuse nous avons passé un très bon dimanche en alliant randonnée et culture.  
Merci aux protagonistes et à bientôt !

 Près de mille visiteurs  sont venus assister à la Nuit des Musées au Musée du Pays Châtillonnais-Trésor de Vix !

Ces visiteurs ont pu, bien sûr, admirer le vase de Vix, le torque et le char mortuaire de la princesse, mais aussi les trésors que renferment les nombreuses salles (Vertault, bois gravés, ex-votos, sculptures, souvenirs de Marmont, exposition "des Hommes et des Lieux", les photographies aériennes de René Goguey etc... ).

Ils ont pu s'émerveiller en regardant tous les oiseaux colorés imaginés par les enfants des écoles...

 http://www.christaldesaintmarc.com/les-eleves-de-vingt-neuf-ecoles-du-pays-chatillonnais-ont-realise-de-m-a125928952

Après le plaisir des yeux, ce fut celui des oreilles, puisque plusieurs concerts différents proposés par l'Ecole Municipale de Musique  ont réjoui le nombreux public.

Et à  22 heures, pour terminer cette nuit enchantée, les personnes présentes (encore très nombreuses) ont pu  admirer  un "Mur d'Images" sur la façade du Musée, composé de projections colorées et musicales des œuvres contemporaines « Art virtuel 89 » et « Passages » réalisées par Maryvonne et Jean-Pierre Garrault. ... c'était magique !

Avant la projection, Jean-Pierre Garrault  nous a confié  qu'en 1978, son épouse Maryvonne et lui se sont installés dans le Châtillonnais avec leurs ordinateurs.

Il s’agissait de l’Apple II, l’Amiga, l’Atari (la première console de jeu), le DeGraph.

Ils ont alors créé des images avec des outils numériques très basiques.

Avec l’Amiga, un ordinateur bon marché, ils dessinaient avec une souris en temps réel des “peintures” en train de se réaliser. Avec plusieurs artistes, ils ont créé le groupe “Art Virtuel”.

Ce collectif leur a permis d’exposer à Paris, Rennes, Reims ou même Copenhague et Montréal. La mode des années 70 réapparaissant dans les magazines, ils ont remastérisé et arrangé leurs anciennes vidéos en 2015.

Sur la façade du musée, ces œuvres ont pris une dimension toute particulière, en voici quelques unes :

Maryvonne et Jean-Pierre Garrault sont des peintres talentueux, voici quelques articles qui leur rendent hommage :

http://www.christaldesaintmarc.com/maryvonne-jeanne-garrault-artiste-peintre-a-nesle-c25040016

 J'ai été dernièrement invitée au vernissage d'une exposition intitulée "Un américain à Bussy", au musée Gorsline à Bussy le Grand.

Le musée Gorsline, extérieurement, ne paie pas de mine : c'est une ancienne grange, transformée en galerie qui expose, durant toute l’année, les œuvres du peintre et illustrateur américain Douglas Gorsline (1913-1985).

Mais le visiteur est très agréablement surpris lorsqu'il rentre à l'intérieur, par la beauté de l'aménagement dû à l’architecte parisien Christian Lochon et au  maçon bourguignon Jean-Pierre Bouillot .

Un très bel escalier en fer forgé relie trois niveaux d’exposition, où les murs en pierre et la luminosité, grâce à la verrière au sommet, donnent un relief spécial aux couleurs des tableaux.

Un superbe canapé-corbeille est recouvert de reproductions de tableaux de Douglas  Gorsline, réalisés au petit point !

A l'étage supérieur, on peut admirer actuellement les photographies de Gene Fenn.

Qui était Gene Fenn ?

 Fils d’un éclairagiste de théâtre, Eugene Fenn, alias Gene Fenn voit le jour le 16 avril 1911 à New York. Il est connu pour avoir été photographe de mode et peintre.

Au tournant des années 30, alors qu’il vend des légumes sur la sixième avenue pour financer ses études de photographie et de peinture à la Cooper Union de New York, il rencontre la photographe de mode Louise Dahl-Wolfe qui perfectionne son éclairage en le modelant sur celui de son nouvel assistant.
Par la suite, Gene est engagé par Alexei Brodovitch, directeur artistique du magasine Harper’s Bazaar, dont il fit, par exemple, la couverture en juillet 1944.

Gene Fenn est aussi très connu pour ses reportages et ses photos à la chambre 8x10’ en Kodachrome du travail de Dior, Givenchy, Schiaparelli, etc...
Il utilise des techniques photographiques de pointe pour l’époque et rapporte des États-Unis les premiers flash pro électroniques copiés ensuite par Balcar.
De plus, il est à l’origine de la reconnaissance du Copyright en France pour les photographes- illustrateurs et reporters.

Installé en France à partir de 1949, il étudie de nouveau la peinture avec Fernand Léger et André Lhote, ce qui l’établit durablement dans le milieu du monde de l’art duquel il ’’tirera le portrait’’.

Il s’oriente alors vers une production hybride de photographie et de peinture qu’il qualifiera lui-même, non pas de collages, mais de Photo-Peinture Intégrés.

Des vitrines présentent des planches photographiques...

Au centre son épouse et ses enfants.

Dans cette exposition on peut admirer des photos de Haute Couture, réalisées par Gene Fenn, en studio et en extérieur (29 en tout)

En voici quelques unes (malheureusement un peu dévalorisées par les reflets sur le verre de l'encadrement) :

Gene Fenn s'intéressa aussi au monde de la mode, et bien sûr aux grands couturiers : Coco Chanel, Guy Laroche, Jacques Fath, Lisa Schiaparelli, Pierre Balmain, Pierre Cardin, Yves Saint-Laurent,Christian Dior, Hubert de Givenchy.

En voici quelques uns :

Gabrielle Chanel :

Yves Saint-Laurent

Les mains de Pierre Balmain :

Jacques Fath :

Hubert de Givenchy :

Le monde des Arts n'eut plus de secrets pour Gene Fenn, il côtoya les plus grands artistes, écrivains, musiciens, peintres, sculpteurs de son temps...

Marcel Duchamp, Igor Stravinsky, Georges Balanchine, Mary McCarthy, Françoise Sagan,W.H.Auden, Lotte Jacobi, Joan Mitchell, Joan Miro, Pssip Zadkine, Pablo Picasso, Georges Braque, Fernand Léger, Marc Chagall.

En voici quelques uns :

Françoise Sagan :

Pablo Picasso :

Igor Stravinsky :

Voici quelques "Photos-Peintures Intégrées", pleines d'humour, de Gene Fenn :

Qui était le peintre Douglas Gorsline ?

Douglas W. Gorsline est un peintre et écrivain américain né le 24 mai 1913 à Rochester, dans l'État de New York (États-Unis) et mort le 25 juin 1985 à Dijon (France).

Douglas Gorsline a fait ses études à Yale Art School et à l'Art Student' League de New York. Il a enseigné à la National Academy of Design de New York avant de s'installer en France en 1964. Premier artiste américain invité par le Gouvernement chinois (1973) il a exposé régulièrement aux États Unis et en France, Belgique et Allemagne.

Il a obtenu de nombreuses distinctions et ses œuvres figurent dans un certain nombre de musées, des instituts d'art et des grandes collections privées. Douglas Gorsline nous a quittés en 1985. Le Musée Gorsline est inauguré en 1994.

Venu dans l'Auxois en 1962, influencé par la chrono-photographie, le cubisme et le réalisme, Douglas Gorsline a développé son concept de "simultanéité séquentielle" dans des portraits, natures mortes et paysages bourguignons.

L'accès au Musée Gorsline, pour admirer l'exposition de Gene Fenn, est gratuit du 11 juin au 18 septembre 2016.

Le musée est ouvert les vendredis, samedis et dimanches de 15 heures à 19 heures.

Ne vous privez pas de cette visite, les photographies et les peintures des deux amis Gene et Douglas sont magnifiques, originales et surprenantes.

(Je ne vous ai montré que quelques unes des photos exposées, à cause de la brillance du verre qui les recouvre. Il y a 80 photos de Gene Fenn, et 43 tableaux de Douglas Gorsline)