Les 40 ans de l'ASCLE de Laignes...
Tout le monde connaît le nom de l'ASCLE, dont les animations sont tellement appréciées des habitants de Laignes et de son canton. Mais que veut dire ce sigle, un peu mystérieux ? l'ASCLE, c'est l'Association Sportive et Culturelle de Laignes et de ses Environs.
Et dimanche dernier l'ASCLE fêtait ses 40 ans....
Quarante années d'efforts et d'engagements pour beaucoup de bénévoles toujours prêts à apporter leur dynamisme, leurs expériences, leurs idées.
Ce dimanche 9 septembre 2011, avant la fête proprement dite du 40ème anniversaire, il fut tout d'abord question d'honorer deux personnes qui ont contribué par leurs actions à faire rayonner l'Association, deux présidents qui y ont consacré une grande partie de leur vie.
Le premier président à être honoré fut Paul Chavance dont madame et monsieur Noret retracèrent le parcours...
Paul Chavance,quincailler à Laignes fut président de l'ASCLE de 1980 à 1985. Il fit don à l'Association de ses locaux .Certains furent affectés à l'Office du Tourisme, un autre est devenu le siège de l'ASCLE, sous le nom d' Espace Paul Chavance.Il "coucha" aussi l'ASCLE sur son testament, une preuve de plus de sa grande générosité...
C'est cet "Espace Paul Chavance" qui fut inauguré, la plaque fut dévoilée par la soeur de Paul Chavance.
La soeur de Paul Chavance retraça ensuite l'histoire de sa famille à Laignes, présente depuis plusieurs générations...
Les personnes présentes, se dirigèrent ensuite, à la demande de Jean-Paul Noret (président de l'ASCLE de 1985 à 1991), à la salle des fêtes de Laignes, salle des fêtes qui allait, elle aussi, changer de nom.
Ce bâtiment portera désormais le nom de Christian Destrumel, président très dynamique de l'Association de 2001 à 2007.
L'hommage de Jean-Paul Noret à Christian Destrumel, qui dynamisa l'Association par ses idées toujours novatrices, se fit en présence de la famille Destrumel: son épouse, ses enfants et ses petits enfants.
C'est Madame Destrumel et sa fille (qui avait participé, toute petite à la pose de la première pierre de cette salle) qui ont dévoilé la plaque de ce nouveau "Complexe Sportif et de Loisirs Christian Destrumel".
Madame Destrumel fut très émue de cet hommage posthume rendu à son époux..
A l'entrée du nouveau Complexe Sportif et de Loisirs, voici la photo des deux anciens Présidents honorés en ce quarantième anniversaire...
Madame Noret, l'actuelle présidente de l'ASCLE, détailla toutes les animations proposées par l'ASCLE. Dans la salle, des panneaux illustrés de photos nous faisaient connaître toutes les activités, fort nombreuses de l'Association qui ne fut au début qu'un..club de foot !
A présent l'ASCLE regroupe 15 clubs et compte près de 500 adhérents, quelle magnifique réussite !
Jean-Michel Antoni, maire de Laignes, félicita l'ASCLE, et donc tous ses dirigeants et ses bénévoles, pour leur dynamisme, car le rayonnement de l'Association est extraordinaire sur tout le canton, et même au delà !
Hubert Brigand, président de la Communauté de Communes , dont fait partie Laignes, se joignit à Jean-Michel Antoni pour féliciter l'ASCLE pour toutes ses actions. Il évoqua le souvenir qu'il gardait de Paul Chavance, avec beaucoup d'émotion..Ses parents étaient dépositaires des célèbres bouteilles de gaz à l'ourson bleu, et il a connu très jeune ce dynamique quincailler Laignois.
Hubert Brigand termina par un souhait : que, dans dix ans, l'ASCLE fête son 50ème anniversaire avec encore plus de succès qu'aujourd'hui.
Ce qui, n'en doutons pas, arrivera, tellement les activités sont nombreuses, très variées et suivies par un grand nombre d'adhérents !...
Voici donc quelques panneaux variés et attractifs qui retracent les origines de l'Association: la création du logo, les activités des 15 clubs de l'ASCLE.
(certaines photos sont cliquables pour une meilleure vision)
On pouvait voir des vidéos réalisées au cours des dernières années..depuis évidemment que cette technologie existe !
Beaucoup d'émotion se lisait sur les visages des participants, qui revoyaient avec joie tous les événements heureux qui ont marqué la vie de l'ASCLE.
Longue vie à l'ASCLE dont les membres portaient de beaux tee-shirts sérigraphiés, en souvenir de ces 40 ans de plaisirs partagés !
Des livres au village 2011 à Recey sur Ource...
Comme tous les ans, depuis 11 annnées, l'Association ARCE organise une manifestation intitulée "Des livres au Village": auteurs, libraires, bouquinistes viennent nous proposer des livres pour tous les goûts, pour toutes les bourses..
Voici quelques photos de cette joyeuse fête du livre...
Christine nous présente un joli sac réalisé par des résidants de la Maison de la Douix, beau et pratique pour emporter tous les livres achetés lors de la manifestation ...
Les stands de "Bourgogne-Mexico" nous présentaient des objets réalisés par des artistes mexicains..
Gilles Surirey présentait son extraordinaire choix de livres..
Les Amis du Châtillonnais répondaient aux questions des amateurs d'Histoire du Châtillonnais..
Des livres, des livres, encore des livres, quel choix fantastique...
Des livres d'occasion, mais aussi des livres neufs proposés par la souriante Mathilde de la librairie du Musée de Châtillon sur Seine...
Villages Anciens, Village d'Avenir présentait des ouvrages expliquant comment rénover avec goût une maison rurale, mais aussi des matériaux comme l'ocre qui donne de si belles couleurs au bois des portes et des fenêtres...
De jolis objets de bois attiraient le regard..
Alain Hartelaub, qui écrit de palpitants romans policiers, et qui est membre de l'Association "Mots et Plume" était interviewé par une journaliste du Bien Public..
Alain et Michèle Beley contribuent tous les deux à "Mots et Plume", une association qui fait écrire des romans collectifs à des élèves de collèges...
"Caillebottine"vendait des billets de tombola...
Mais, comme elle est "colporteur de mots" , "Caillebottine" chuchotait sur scène de jolies histoires à des auditeurs charmés, durant le "salon de la sieste"..Apparemment, les histoires étaient si palpitantes que le sommeil n'est pas venu !!
On pouvait aussi s'exercer à la composition littéraire dans ce "cabinet d'écriture" et laisser de petits textes qui seront lus par ceux qui viendront plus tard...
La boulangerie "Les Epis d'Antide" de Montliot ouvre ses portes !
Voici ce que m'écrit Laure...
Bonjour à tous,
Voici le moment que nous attendons depuis longtemps....L'ouverture de notre fournil !
C'est prévu pour mardi 11 octobre de 17 h à 19 h 30.
Vous pourrez trouver nos pains tous les mardis et jeudis de 17 h à 19h30...
Il sera préférable de passer commande pour être sûr d'avoir du pain ! (Vous pouvez le faire par mail avant lundi 8 h pour le mardi et avant mercredi 8 h pour le jeudi !)
Adresse-mail pour la commande :
champvin@wanadoo.fr
Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, nous fabriquons du pain au levain 100% produit à Montliot* : un vrai circuit court !
Notre farine sort de notre moulin à meule de pierre ce qui permet de conserver le germe de blé, c'est donc une farine qui nourrit, le pain peut redevenir base de l'alimentation.......
*sauf le sel provenant de l'atlantique (Guérande ou île de Ré)
Nous vous attendons dès mardi aux Epis d'Antide
Laure et Reynald BERNARD
Et moi j'ajoute que Laure vend trois sortes de pains au levain :
Nature, aux graines de lin et aux graines de colza..des délices dont vous ne pourrez plus vous passer.
N'hésitez pas à faire passer ce message autour de vous !
"Coups de Contes" à la médiathèque Louis Blairet de Laignes
"Coups de Contes " nous a offert, vendredi dernier, un superbe spectacle dans la salle des Fêtes de Laignes : des histoires de notre Bourgogne, merveilleusement racontées par les conteuses de la MJC Lucie Aubrac de Châtillon sur Seine.
Le Maire de Laignes, Jean-Michel Antoni, s'est dit ravi d'accueillir cette manifestation dans sa ville, devant un public très nombreux...
Laurence Pocheveux a rappelé ce qu'est cette manifestation annuelle "Coups de Contes" , chapeautée par le Conseil Général de Côte d'Or.
Le festival Coup de Contes, porté par le Conseil Général en collaboration avec 32 communes du département, est l'occasion de découvrir un pays, une culture, une littérature, une Histoire. Spectacles de contes, mais aussi, conférences, projections de films, concerts et ateliers sont au rendez-vous .
Les "Conteuses de la MJC de Châtillon sur Seine" nous ont présenté des Contes de notre région...
Six conteuses, au cours d'une veillée, groupées autour d'une table , se racontent de petites histoires arrivées dans leur village..
Puis ,chacune d'entre elles, viendra en présenter une au public, plus extraordinaire que les autres...
Simone nous contera la belle histoire de Jean et Jeanne, deux jeunes gens très , amoureux, dont les druides ne veulent pas voir les épousailles..Ils seront transformés en menhirs, mais leur amour ne cessera jamais...La preuve : tout autour des pierres dressées, on vit au fil des ans apparaître de petits menhirs, enfants de Jean et Jeanne...
Le conte s'intitulait "Les menhirs amoureux"
Nicole nous montrera Maurice Moisson, l'inventeur du Vase de Vix, rencontrant la princesse du Mont Lassois...Celle-ci l'emmènera avec elle voir les étoiles, elle le lui avait promis...
Le conte s'intitulait : "La dame de Vix "
Véronique évoquera la fée Greg, qui , à la source de la Coquille, voulait qu'on lui apporte le fils du seigneur du lieu pour s'en repaître...Mais une enfant fit disparaître à jamais l'odieuse vouivre avec quelques gouttes d'eau bénite...
Le conte s'intitulait : "La fée Greg"
Roselyne nous présentera deux vilains corbeaux, qui par curiosité sont entrés dans une église. Ils deviendront de douces colombes au contact de l'enfant de la crèche...
Le conte s'intitulait : " Le retour des colombes"
Tout à coup, nous entendons un hululement...c'est le cri d'une adorable chouette dont l'histoire nous sera contée par Annick...
Une petite chouette va " souffler" à l'architecte qui surveille la construction de Notre Dame de Dijon, des idées de sculptures qui pourraient orner cette magnifique église..
Hélas elle mourra d'épuisement lors de la consécration de l'église, mais deviendra immortelle, sculptée en reconnaissance de ses actions sur un des piliers extérieurs de l'église..Qui n'a pas caressé de la main gauche , en faisant un voeu, cet oiseau magique ??
Le conte s'intitulait : "la chouette et l'architecte"
Anne-Marie se projeta au temps des Gallo-Romains pour nous raconter l'histoire de Reine qui refusa d'épouser le romain Olibrius que son père lui imposait.. Reine, devenue chrétienne , ne pouvant se résoudre à épouser un païen, son père la fit décapiter, et au lieu de son supplice jaillit une source miraculeuse..
Le conte s'intitulait : "La légende de Sainte Reine"
Les intermèdes musicaux, très bien choisis, étaient magnifiquement interprétés à la flûte traversière par trois musiciennes très douées de l'orchestre de l'Ecole Municipale de Musique de Châtillon sur Seine , Flûte et Z'ut... : Anne-Laure,Fanny et Louise.
Les conteuses ont tenu à leur rendre un chaleureux hommage...
Le public applaudit à tout rompre ce spectacle si beau, aussi bien par les textes que la musique, un spectacle qui nous a littéralement...enchantés!
"Au temps des nourrices du Morvan" une très intéressante conférence proposée par la Bibliothèque Municipale de Châtillon sur Seine
Annick Gueneau, Bibliothécaire de la Bibliothèque Municipale de Châtillon sur Seine , avait invité samedi 15 octobre 2011, dans le cadre de "Coups de Contes", Noëlle Renault , grande spécialiste des Nourrices Morvandelles.
En effet, de 1840 à 1920, les Morvandelles étaient des nourrices réputées dans les grandes familles nobles ou bourgeoises .
Depuis 1970, Noëlle Renault collecte sur ces femmes, des photographies et des anecdotes car leurs souvenirs sont restés vivaces en Morvan. Il en est de même pour les familles de l’aristocratie ou de la bourgeoisie qui les a employées.
Noëlle Renault, née en 1949 à Montsauche, est issue d’une famille qui a donné plusieurs nourrices. Elle a consigné ses recherches dans plusieurs ouvrages, que nous avons découverts le soir de la conférence. Notamment la vie de ces nourrices à travers leurs portraits et les diverses anecdotes collectées.
Noëlle Renault nous présente ici son arrière-grand mère qui fut une de ces nourrices morvandelles.
Après la naissance de leur propre enfant, certaines jeunes femmes quittaient le Morvan et venaient s'installer dans une famille d'accueil pour y allaiter un nourrisson, abandonnant pour souvent près de deux ans, enfants, mari, famille. En arrivant au "bureau de placement des nourrices" elles étaient examinées de près par un médecin , leur lait était goûté.. Elles étaient ensuite embauchées par des familles fortunées, nobles ou bourgeoises.
La nourrice était très considérée, elle ne devait rien faire, à part allaiter l'enfant. Pour que leur lait soit bon, elles étaient nourries plusieurs fois par jour avec des mets excellents, ce qui les faisait souvent grossir et ressembler à des "pots à tabac" !
Les nourrices étaient très joliment vêtues avec de beaux vêtements fournis par les familles qui les employaient. Elle portaient une coiffe caractéristique faite de rubans aux couleurs de la famille dont elles nourrissaient l'enfant..
Voici des rubans qui formaient la coiffe, ils descendaient aussi le long du dos.
La coiffe était attachée aux cheveux par des épingles caractéristiques...
Ce tableau a été peint par un membre d'une famille qui employait cette nourrice.
Voici quelques portraits de nourrices.
On remarque que , sur les photos, les nourrices n'ont pas souvent le sourire.. On peut les comprendre car elles étaient déracinées, ayant laissé leur bébé à leur belle-mère, bébé qui souvent mourait pendant leur séjour chez leurs employeurs (on le leur cachait d'ailleurs pour ne pas faire tourner leur lait !).
Néanmoins les "nounous" s'habituaient au luxe qui les entourait, et aux égards qu'on leur prodiguait...et quelquefois , au bout des deux ans, ce devait être bien difficile de rentrer au pays dans une chaumière à moitié délabrée et retrouver leur "galvacher" un peu...fruste..
(un "galvacher" morvandiau était un conducteur de boeufs d'attelage qui partait se louer, parfois loin du Morvan..certains sont même venus se louer en Châtillonnais nous dit Noëlle Renault)
Ce nourrisson était le fils d'une cantatrice, ce qui explique ses vêtements un peu...extravagants !
Certaines familles gardaient, après les deux ans habituels, leur nourrice en temps que "nourrices sèches".
Cette vieille nourrice sèche, fut chargée de surveiller les jeunes nourrices qui arrivaient dans la famille . Nourrices qui devaient allaiter les enfants de celles qu'elle avait elle-même nourries !
Les nounous suivaient leurs employeurs en vacances, comme ici à Houlgate...
Elles prenaient le deuil comme leurs maîtres ...
On voit bien ici les rubans des coiffes de ces nourrices devenues pour un temps parisiennes...
Les militaires aimaient, paraît-il, les nourrices, mais ce n'est peut-être qu'une légende...
Que pouvait elles bien penser ces jeunes femmes, lorsqu'elles rentraient au pays pour se retrouver dans ces masures morvandelles, alors qu'elles avaient connu le luxe des châteaux et des hôtels particuliers ? personne ne le sait...mais on peut peut-être l'imaginer...
En tout cas, elles rapportaient souvent pas mal d'argent qui leur permettait d'aménager ces chaumières au sol de terre battue, qu'on appelait ensuite "maisons de lait", ou bien pour acheter quelques lopins de terre .
Ces terres permettaient alors à leur mari de ne plus se louer comme galvacher.
Et puis les idées nouvelles de propreté, d'hygiène qu'elles ont rapportées, ont permis au Morvan d'évoluer, lentement et sûrement, et ce n'est pas si mal !
Un grand merci à Noëlle Renault pour cette conférence si instructive sur ces femmes méconnues , conférence qui a fort intéressé le public venu très nombreux, ce fut un grand succès, vraiment bien mérité !
PS : les photos que j'ai publiées appartiennent à madame Noëlle Renault, il est interdit de les utiliser sans son autorisation.
Un film sue les nourrices morvandelles :
https://www.arte.tv/fr/videos/117609-002-A/le-morvan-deuxieme-mere-de-la-capitale/
Le marais tufeux des Brosses
Près de Recey sur Ource on trouve un joli marais tufeux, très agréable à parcourir, facile d'accès , c'est le marais des Brosses.
En arrivant au marais des Brosses on remarque le tuf gris qui s'est déposé le long du ruisseau qui s'écoule du marais.
La formation du tuf est la particularité des marais châtillonnais.L'eau qui s'infiltre depuis le sommet des plateaux se charge en calcaire. Stoppée par le niveau imperméable des marnes, l'eau jaillit à mi-pente et dépose le calcaire sur les mousses et végétaux formant ainsi une roche friable qu'on appelle le tuf.Ce dépôt calcaire construit des petits bassins suspendus.
On parcourt le marais des Brosses sur des passerelles de bois sur pilotis, très esthétiques...C'est aussi un sentier botanique. Les panneaux explicatifs n'étant pas très nets, j'ai préféré recopier en bleu les indications qu'ils contiennent, plutôt que de les photographier.
La molinie bleue est l'espèce la plus représentée dans ce marais.Elle peut atteindre 1,50m, ses épis qui fleurissent de juillet à septembre ont souvent une teinte légèrement violacée.La tige raide et dressée est dépourvue de feuilles sur sa partie supérieure. La molinie fournissait autrefois un maigre pâturage aux vaches qui venaient paître dans le marais.
La lysimaque commune agrémente de ses grappes de fleurs jaunes les bords des ruisseaux, des étangs, des marais. Elle mesure de 50 à 120cm et fleurit de juin à août.
La plante fut utilisée autrefois pour guérir les contusions d'où son vieux nom de chasse-bosse.
Les feuilles du choin noir sont filiformes et ses épis brun-noirs. Une espèce très proche se trouve également dans ce marais, c'est le choin ferrugineux beaucoup plus rare et à tendance montagnarde.Le choin noir a, lui, une aire de répartition plus vaste et on le trouve jusque sur le littoral méditerranéen.
L'eupatoire chanvrine croît volontiers dans les zones humides, aux bords de fossés, dans les marais, jusqu'à 1 700 mètres d'altitude. Ses grandes tiges rougeâtres dressées peuvent atteindre 1,50m, elles portent de nombreuses feuilles opposées. Leur forme rappelle celles du chanvre d'où son nom.
La parisette à quatre feuilles n'est pas vraiment une plante de marais, c'est une plante forestière de mi-ombre, des sous-bois frais sur sol calcaires jusqu'à 2 200 m d'altitude.Son fruit est toxique.
L'érable sycomore est un montagnard à l'égard du climat (jusqu'à 1800m) mais il descend à basse altitude dans les stations fraîches. Feuilles et rameaux sont opposés par deux.L'écorce est d'abord lisse puis se fissure en larges plaques écailleuses.Utilisations : bois très apprécié : placages, ébénisterie, lutherie, tournerie. Les fleurs du sycomore sont très visitées par les abeilles.
Le genévrier est le seul résineux indigène de la région. Il affectionne particulièrement les terrains pauvres, mais il est très exigeant en lumière. ses fruits sont d'abord verts puis bleu-noirs. Ils sont commercialisés sous le nom de baies de genièvre.
Utilisations d'autrefois :tournerie, sculpture, crayons, chauffage des fours, fumaison des jambons
La fougère aigle n'aime d'habitude que les sols acides, or elle pousse près des marais tufeux châtillonnais au sol calcaire, particularité que notre guide nous avait fait remarquer lorsque nous avions parcouru le Marais du Cônois.
On voit très bien ici que l'eau de cette source descend par des petits bassins suspendus, de petites vasques formées par le tuf.
Une jolie rencontre en forêt !
Oh quelle jolie rencontre en forêt Châtillonnaise jeudi 29 septembre !
Nos double championnes de France de VTT s'entraînant sur la route de la Maison Forestière de la Tête de Maisey ..
Allez les filles, vous êtes bien parties pour le troisième titre !
Et plus tard, la rencontre de leur professeur Frank Ratton qui les a menées, et qui les mènera encore à la victoire !
Michel Lagrange publie un très bel ouvrage poétique magnifiquement illustré...
Michel Lagrange, notre poète Châtillonnais, vient de publier un superbe ouvrage,illustré de somptueuses photographies de Bernard Béros., un ouvrage où me dit-il :"Face à la Mort, les sentiments, les gestes ont une force humaine intemporelle..."
J'ai retrouvé dans les poésies de Michel Lagrange toute cette admiration que j'avais eue, enfant, devant les pleurants qui se trouvent autour du tombeau de Philippe le Hardi , au Musée de Dijon.
Ces pleurants d'albâtre, au visage découvert ou caché, si petits, mais si expressifs, m'ont toujours fascinée ..Ils sont tous différents, ces magnifiques "deuillants" comme les nomme Michel Lagrange.
Vous en verrez de nombreux dans son ouvrage, dont j'ai scanné quelques pages..
Quant aux poésies, elles sont sublimes...comme d'habitude...
(cliquer pour mieux lire)
Quelques informations sur le tombeau de Philippe le Hardi et ses pleurants :
Le tombeau de Philippe le Hardi au Musée des Beaux-Arts de Dijon